Djibril Bassolé, ministre des Affaires étrangères et représentant du médiateur Blaise Compaoré du Burkina Faso, a le plus mis en confiance les responsables de la junte : « C’est lui qui nous a le plus compris ! Il était patient, il a compris rapidement les enjeux ! », explique un proche du chef de la junte.
Ensuite, il y a eu la partition jouée par le Nigeria. On sait qu’une délégation de la junte s’est rendue à Abuja pour rencontrer les autorités de ce pays. Pilier d’une éventuelle force militaire au Mali, le Nigeria a dépêché à Bamako son ministre délégué aux Affaires étrangères, pour participer aux dernières négociations. Il représentait donc un peu la force. Et dans le dernier round des négociations, il a surtout, en aparté, parlé à des membres de l’entourage du capitaine Sanogo.
Grand voisin du Mali, la Côte d’Ivoire était là aussi avec son ministre de l’Intégration. Et qui parle de la Côte d’Ivoire, parle aussi d’économie. Le Mali, pays enclavé, utilise notamment les ports ivoiriens pour ses produits à l’import et à l’export, et Bamako ne pouvait pas se permettre de ne pas pouvoir compter sur ce pays en temps de crise.
Ce sont donc trois pays-clés qui ont mené ici les dernières négociations, pour aboutir à cet accord. Il y a un pays connu pour son influence politique, il s’agit du Burkina Faso. Un autre pays connu pour sa force militaire, le Nigeria, et enfin la force économique avec le grand voisin qu’est la Côte d’Ivoire.
RFI
Ensuite, il y a eu la partition jouée par le Nigeria. On sait qu’une délégation de la junte s’est rendue à Abuja pour rencontrer les autorités de ce pays. Pilier d’une éventuelle force militaire au Mali, le Nigeria a dépêché à Bamako son ministre délégué aux Affaires étrangères, pour participer aux dernières négociations. Il représentait donc un peu la force. Et dans le dernier round des négociations, il a surtout, en aparté, parlé à des membres de l’entourage du capitaine Sanogo.
Grand voisin du Mali, la Côte d’Ivoire était là aussi avec son ministre de l’Intégration. Et qui parle de la Côte d’Ivoire, parle aussi d’économie. Le Mali, pays enclavé, utilise notamment les ports ivoiriens pour ses produits à l’import et à l’export, et Bamako ne pouvait pas se permettre de ne pas pouvoir compter sur ce pays en temps de crise.
Ce sont donc trois pays-clés qui ont mené ici les dernières négociations, pour aboutir à cet accord. Il y a un pays connu pour son influence politique, il s’agit du Burkina Faso. Un autre pays connu pour sa force militaire, le Nigeria, et enfin la force économique avec le grand voisin qu’est la Côte d’Ivoire.
RFI