Au rythme où vont les choses, le prisonnier Malick Noel Seck risque de
devenir le prétexte à toutes les dérives entre l’opposition et le pouvoir libéral d’ici l’élection
présidentielle de 2012. Sur le pied de guerre, les partisans du leader de Convergence socialiste
multiplient les actions de provocations pour le faire libérer. La dernière en date ? De jeunes
membres de Convergence socialiste ont tous signé la même lettre qui a valu à Malick Noel
Seck d’être incarcéré et l’ont déposé au Conseil constitutionnel. Face au mutisme du chef
de l’Etat et des magistrats quant à la question de l’emprisonnement de leur compagnon, les
membres de Convergence socialiste adoptent la radicalisation. Pour rappeler au bon souvenir
du président Wade sa veille méthode de gracier à la veille de la Tabaski des prisonniers ?
A ce stade des débats, rien n’indique que Malick Noel Seck sera gracié par le président Wade.
Ce dernier a répété à ses proches qu’il veut faire du cas Malick Noel Seck un exemple pour
dissuader les éventuels fauteurs de trouble qui seraient inspirés de semer le désordre d’ici
les échéances de 2012. Certains de ses proches ont tenté de convaincre le chef de l’Etat de
desserrer l’étau autour du jeune socialiste mais Wade a promis de se décider en fonction des
événements et de l’attitude des socialistes. Prisonnier politique, Malick Noel Seck pourrait
dans le long terme devenir une patate chaude entre les mains du pouvoir. L’affaire a tendance
à s’internationaliser, présentant encore le Sénégal comme un pays où les emprisonnements
politiques ont cours. A la moindre occasion, l’opposition en profite pour flinguer le pouvoir
aussi bien au Sénégal qu’à l’extérieur. Cette mauvaise publicité n’est pas du goût de certains
libéraux qui n’ont d’ailleurs pas manqué de dénoncer, à demi-mot, l’incarcération du leader
de Convergence socialiste. Finiront-ils par convaincre le chef de l’Etat ?
Ce vendredi, les avocats de Malick Noel Seck ont décidé de donner à l’affaire une autre
tournure en convoquant une conférence de presse devant le camp pénal où est détenu Malick
Noel Seck. Cette initiative n’est pas fortuite en cette veille de Tabaski, et fête du pardon,
où tous les moyens seront bons pour faire revenir aux bourreaux du jeune socialiste à de
meilleurs sentiments. Quelqu’un comme Barthélémy Dias maintient depuis le début de cette
affaire la ligne de la radication. Pour le maire de Mermoz-Sicap, la libération de son camarade
de parti est une question d’heures. Sur la question, le fils de Jean-Paul Dias n’est pas sur
la même longueur d’ondes que les caciques du Ps qui lui reprochent sa fougue. En retour,
Barthélémy leur témoigne une mollesse dans cette affaire. Pendant ce temps, la famille de
Malick Noel Seck s’en remet au battage des avocats pour obtenir la libération de leur fils.
Seule une grâce du chef de l’Etat pourrait leur faire passer une bonne fête de Tabaski.
devenir le prétexte à toutes les dérives entre l’opposition et le pouvoir libéral d’ici l’élection
présidentielle de 2012. Sur le pied de guerre, les partisans du leader de Convergence socialiste
multiplient les actions de provocations pour le faire libérer. La dernière en date ? De jeunes
membres de Convergence socialiste ont tous signé la même lettre qui a valu à Malick Noel
Seck d’être incarcéré et l’ont déposé au Conseil constitutionnel. Face au mutisme du chef
de l’Etat et des magistrats quant à la question de l’emprisonnement de leur compagnon, les
membres de Convergence socialiste adoptent la radicalisation. Pour rappeler au bon souvenir
du président Wade sa veille méthode de gracier à la veille de la Tabaski des prisonniers ?
A ce stade des débats, rien n’indique que Malick Noel Seck sera gracié par le président Wade.
Ce dernier a répété à ses proches qu’il veut faire du cas Malick Noel Seck un exemple pour
dissuader les éventuels fauteurs de trouble qui seraient inspirés de semer le désordre d’ici
les échéances de 2012. Certains de ses proches ont tenté de convaincre le chef de l’Etat de
desserrer l’étau autour du jeune socialiste mais Wade a promis de se décider en fonction des
événements et de l’attitude des socialistes. Prisonnier politique, Malick Noel Seck pourrait
dans le long terme devenir une patate chaude entre les mains du pouvoir. L’affaire a tendance
à s’internationaliser, présentant encore le Sénégal comme un pays où les emprisonnements
politiques ont cours. A la moindre occasion, l’opposition en profite pour flinguer le pouvoir
aussi bien au Sénégal qu’à l’extérieur. Cette mauvaise publicité n’est pas du goût de certains
libéraux qui n’ont d’ailleurs pas manqué de dénoncer, à demi-mot, l’incarcération du leader
de Convergence socialiste. Finiront-ils par convaincre le chef de l’Etat ?
Ce vendredi, les avocats de Malick Noel Seck ont décidé de donner à l’affaire une autre
tournure en convoquant une conférence de presse devant le camp pénal où est détenu Malick
Noel Seck. Cette initiative n’est pas fortuite en cette veille de Tabaski, et fête du pardon,
où tous les moyens seront bons pour faire revenir aux bourreaux du jeune socialiste à de
meilleurs sentiments. Quelqu’un comme Barthélémy Dias maintient depuis le début de cette
affaire la ligne de la radication. Pour le maire de Mermoz-Sicap, la libération de son camarade
de parti est une question d’heures. Sur la question, le fils de Jean-Paul Dias n’est pas sur
la même longueur d’ondes que les caciques du Ps qui lui reprochent sa fougue. En retour,
Barthélémy leur témoigne une mollesse dans cette affaire. Pendant ce temps, la famille de
Malick Noel Seck s’en remet au battage des avocats pour obtenir la libération de leur fils.
Seule une grâce du chef de l’Etat pourrait leur faire passer une bonne fête de Tabaski.