Fatoumata Diallo était à la barre du Tribunal correctionnel de Mbour, pour avoir porté des coups et blessures sur son homonyme, fille de sa sœur, qui la lui a offerte. Chez nous, il est de coutume de voir une femme généreuse offrir son propre enfant à sa sœur, parfois parce que celle-ci n’en a pas.
Seulement, il arrive que dans ce genre de situations, la maman de l’enfant finisse par regretter son acte. C’est sûrement le cas de cette fille maltraitée par son homonyme. Mariama, sœur de la prévenue, Fatoumata, lui a gracieusement donné sa fille dès l’âge d’un an.
Seulement, la dame Fatoumata ne cesse de brutaliser son homonyme, au point de lui causer des blessures. «Fatoumata est mon homonyme. Sa mère est ma sœur de même père et de même mère. C’est moi-même qui l’ai assistée lors de son accouchement. Et quand Fatoumata a eu un an, elle me l’a donnée. Depuis lors, je vis avec elle et je m’occupe bien d’elle. Seulement, elle est têtue comme une mule. J’ai voulu seulement la corriger», s’est défendue la prévenue.
«Vous avez été très violente envers elle. Vous lui avez causé beaucoup de blessures sur le corps. Vous avez bien été chanceuse de comparaître libre», lui dit le président du Tribunal.
«Je présente mes excuses. Cet enfant est mon homonyme. Je ne peux pas la haïr. J’ai voulu seulement la corriger. Mais puisqu’il en est ainsi, je suis disposée à le rendre à sa maman», a répondu la prévenue.
Elle a écopé une peine de trois mois de prison avec sursis.
Bes Bi
Seulement, il arrive que dans ce genre de situations, la maman de l’enfant finisse par regretter son acte. C’est sûrement le cas de cette fille maltraitée par son homonyme. Mariama, sœur de la prévenue, Fatoumata, lui a gracieusement donné sa fille dès l’âge d’un an.
Seulement, la dame Fatoumata ne cesse de brutaliser son homonyme, au point de lui causer des blessures. «Fatoumata est mon homonyme. Sa mère est ma sœur de même père et de même mère. C’est moi-même qui l’ai assistée lors de son accouchement. Et quand Fatoumata a eu un an, elle me l’a donnée. Depuis lors, je vis avec elle et je m’occupe bien d’elle. Seulement, elle est têtue comme une mule. J’ai voulu seulement la corriger», s’est défendue la prévenue.
«Vous avez été très violente envers elle. Vous lui avez causé beaucoup de blessures sur le corps. Vous avez bien été chanceuse de comparaître libre», lui dit le président du Tribunal.
«Je présente mes excuses. Cet enfant est mon homonyme. Je ne peux pas la haïr. J’ai voulu seulement la corriger. Mais puisqu’il en est ainsi, je suis disposée à le rendre à sa maman», a répondu la prévenue.
Elle a écopé une peine de trois mois de prison avec sursis.
Bes Bi