Le propos est du Président du mouvement Tekki, Mamadou Lamine Diallo. Il présentait le samedi dernier son livre « Tekki, principes et méthodes du responsabilisme ». Face à des militants déchaînés, Diallo a lancé : « ce n’est pas du tout cela. Il faut avoir un projet, l’ambition de faire progresser sa société, d’un état A vers un état B en sachant les limites que nous avons comme être humain et celles de la science ». Et de poursuivre, « nous sommes un mouvement qui a pris conscience que nous sommes dans la deuxième phase de la globalisation. Dans la première phase, les deux doctrines qui ont dominé sont le libéralisme et le socialisme. Pour le président de Tekki, « il faut que nous sortions mentalement de là. Et en tant qu’africains, nous estimons qu’il faut développer ce que nous avons appelé l’esprit de responsabilité ». « Cette dernière, poursuit-il, est inhérente à ce que nous sommes. « C’est cette responsabilité qui m’a conduit moi-même, alors que je n’étais pas connu au Sénégal à être candidat à l’élection présidentielle. » La prise des responsabilités, alerte Mamadou Lamine Diallo, est quotidienne chez nous. Interrogé, en marge de la cérémonie sur la Présidentielle 2012, il dira qu’ « en ce qui concerne la candidature à la Présidentielle au sein de Benno Siggil Senegaal, nous avons prôné à Tekki la fin du présidentialisme absolu, obscur pour aller vers une République citoyenne. Pour nous le pouvoir n’est pas absolu. Il faut une équipe pour améliorer la croissance. Nous avons besoin d’une équipe forte ».
Mamadou Lamine Diallo lance « Tekki… », son nouvel ouvrage« Ils vont comprendre qu’assumer le pouvoir politique ce n’est pas se partager les ressources du pays entre un groupe de gens comme si c’était un gâteau. »Rédigé par leral.net le Lundi 6 Décembre 2010 à 06:53 | | 2 commentaire(s)|
Sa Kolda
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