Le ministre de la Jeunesse, de l’emploi et de la construction citoyenne parie sur une société sénégalaise imbue de ses valeurs culturelles. Cela passe, dit-il, par une éducation civique des jeunes. En clôturant le Camp de vacances organisé par le service civique national à l’école Algor Dioum de Diourbel, Mame Mbaye Niang a plaidé pour un retour aux valeurs sénégalaises.
«Vous êtes enseignants, vous pouvez constater comme moi jusqu’à quel point nos valeurs civiques, républicaines et culturelles sont en train d’être dégradées. Chaque jour que le bon Dieu fait, nous pouvons constater de visu dans les quartiers, les communautés rurales, en ville, à la télé, dans les radios que Sénégal d’aujourd’hui sur le plan des valeurs a vraiment régressé», dit-il.
Il sollicite ainsi le soutien des enseignants qui participent à la formation des enfants : «Si nous avons la charge ministérielle de ce département, vous, vous avez la charge morale et administrative de participer à aider ces enfants à revenir sur nos valeurs culturelles. C’est important.
On est arrivé à un stade où on n’a pas besoin que le Sénégalais soit dépeint comme un Français ni comme un Américain. Le prototype sénégalais existe, imbu de ses valeurs, ancré dans ses réalités et fier d’être sénégalais».
Gonflé de regrets, il poursuit : «Nous sommes arrivés à un stade où nous commençons à perdre cette fierté-là. Et si les régulateurs sociaux, cela commence de l’enseignant jusqu’au marabout, ne prennent pas garde, je pense que personne ne pourra garantir le Sénégal de nos rêves dans 10 ans. L’identité sénégalaise existe. Il faudra transmettre ces messages à la jeune génération. Ces campeurs offrent à leurs prochains la possibilité d’être dans des conditions de vie meilleure, c’est cela le cœur, le don de soi pour sauver ces attitudes et valeurs qui commencent à disparaître dans ce pays.»
Par ailleurs, il a demandé aux enseignants de l’école Algor Dioum de transmettre aux enfants «ce qui s’est passé ici». «En tant qu’éducateurs, vous savez mieux que moi, l’enseignement ne peut être généralisé à tout le monde. Le président de la République est en train d’investir sur une jeunesse qui sera la croissance de demain. Cette jeunesse-là doit être éduquée, républicaine, elle doit avoir des valeurs renforcées», insiste Mame Mbaye Niang. Il est convaincu que le développement du Sénégal passe par l’agriculture et l’élevage. Car «un pays sérieux ne travaille pas 3 mois sur 12», dit-il.
Interpellé sur l’emploi des jeunes, le ministre note que «le Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac) ambitionne de créer 300 mille emplois, l’Agence nationale de promotion de l’emploi des jeunes (Anpej) 113 mille, et il y a le Projet d’appui à la promotion de l’emploi des jeunes (Papej), avec 17 mille entrepreneurs et 156 fermes agricoles.
Je crois que ça dépasse largement la promesse du président de la République, c’est-à-dire les 300 mille emplois pour son quinquennat. Nous serons dans l’ordre de 500 mille emplois». Les jeunes attendent de voir.
Le Quotidien
«Vous êtes enseignants, vous pouvez constater comme moi jusqu’à quel point nos valeurs civiques, républicaines et culturelles sont en train d’être dégradées. Chaque jour que le bon Dieu fait, nous pouvons constater de visu dans les quartiers, les communautés rurales, en ville, à la télé, dans les radios que Sénégal d’aujourd’hui sur le plan des valeurs a vraiment régressé», dit-il.
Il sollicite ainsi le soutien des enseignants qui participent à la formation des enfants : «Si nous avons la charge ministérielle de ce département, vous, vous avez la charge morale et administrative de participer à aider ces enfants à revenir sur nos valeurs culturelles. C’est important.
On est arrivé à un stade où on n’a pas besoin que le Sénégalais soit dépeint comme un Français ni comme un Américain. Le prototype sénégalais existe, imbu de ses valeurs, ancré dans ses réalités et fier d’être sénégalais».
Gonflé de regrets, il poursuit : «Nous sommes arrivés à un stade où nous commençons à perdre cette fierté-là. Et si les régulateurs sociaux, cela commence de l’enseignant jusqu’au marabout, ne prennent pas garde, je pense que personne ne pourra garantir le Sénégal de nos rêves dans 10 ans. L’identité sénégalaise existe. Il faudra transmettre ces messages à la jeune génération. Ces campeurs offrent à leurs prochains la possibilité d’être dans des conditions de vie meilleure, c’est cela le cœur, le don de soi pour sauver ces attitudes et valeurs qui commencent à disparaître dans ce pays.»
Par ailleurs, il a demandé aux enseignants de l’école Algor Dioum de transmettre aux enfants «ce qui s’est passé ici». «En tant qu’éducateurs, vous savez mieux que moi, l’enseignement ne peut être généralisé à tout le monde. Le président de la République est en train d’investir sur une jeunesse qui sera la croissance de demain. Cette jeunesse-là doit être éduquée, républicaine, elle doit avoir des valeurs renforcées», insiste Mame Mbaye Niang. Il est convaincu que le développement du Sénégal passe par l’agriculture et l’élevage. Car «un pays sérieux ne travaille pas 3 mois sur 12», dit-il.
Interpellé sur l’emploi des jeunes, le ministre note que «le Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac) ambitionne de créer 300 mille emplois, l’Agence nationale de promotion de l’emploi des jeunes (Anpej) 113 mille, et il y a le Projet d’appui à la promotion de l’emploi des jeunes (Papej), avec 17 mille entrepreneurs et 156 fermes agricoles.
Je crois que ça dépasse largement la promesse du président de la République, c’est-à-dire les 300 mille emplois pour son quinquennat. Nous serons dans l’ordre de 500 mille emplois». Les jeunes attendent de voir.
Le Quotidien