Quelques jours de la fête du Maouloud, la naissance du prophète Mohamed (PSL), Dakar commence à changer de visage. Ce changement de visage n’épargne pas les commerçants du marché sandaga. En effet les marchands ambulants, les boutiques et autres qui vendent des articles ayant trait à cette fête ce sont déjà mis dans le bain. A dix heures trente minutes du matin, l’avenue Emile Badiane comme à son habitude est remplie de monde, ils vont dans tous les sens. La pollution est au rendez-vous avec les voitures et les bus de transport commun (Dakar Dem Dikk). Des pousses-pousses qui transportent des marchandises occupent illicitement la route. Les magasins, qui souvent mettent de la musique (Mbalax, Rap, Zouk etc.) pour mieux vendre leurs articles, ont changés de tempo, maintenant ce sont les chants religieux, les zikr et autres qui sont diffusés à longueur de journée «nous sommes dans l’un des mois les plus symboliques pour nous musulmans c'est-à-dire le Maouloud, alors il faut le fêter comme il se doit. C’est pourquoi nous on met maintenant des sikar (chants religieux chez les Mourides)» nous dit Baye Modou un vendeur de chaussures.
A la rue Mohamed 5, réputée pour ses échoppes de tissus, boubous et de babouches, les commerçants nous disent que le nombre de clients a augmenté par rapport aux autres jours et la raison c’est le Maouloud communément appelé Gamou: «c’est pas mal puisque ces jours-ci j’ai plus de clients que d’habitude, je pense que c’est à cause du Gamou. Car la naissance du prophète Mohamed ça se fête et c’est pour tous les musulmans. Elle est fêtée par tous musulmans de toutes les confréries Tidjane, Mouride, Khadre, Niassène ou autre. En tout cas les boubous, les babouches et les bonnets se vendent à merveille» soutient Mohamed Nouridine, un commerçant qui a la trentaine. Même son de cloche chez les vendeurs de chapelets, livre de coran et autres. Serigne Diop qui a pignon sur rue à Emile Badiane depuis prés de dix ans d’affirmer: «ça marche bien, on ne se plaint pas. Avec le Gamou, les gens viennent acheter les œuvres écrites par Cheikh Ahmed Tidiane surtout le «wird Tidjane». Ils se vendent comme de petits pain. Les œuvres des autres confréries, comme chez les mourides les «khassaïdes» écrits par Serigne Touba, aussi ne sont pas en reste mais les clients demandent plus le «wird Tidjane». Pour les articles que je vends c’est seulement les chapelets qui ne se vendent pas».
S'il y en a qui font affaire avec le Gamou, ce n'est pas le cas pour certains. Malgré la chute des prix, ils ne voient pas beaucoup de clients. Selon Khadim Guèye, vendeur de t-shirts qui contiennent des portraits de chefs religieux: «les clients viennent timidement, je n’ai pas constaté de changement. Vous savez, à cette période on avait beaucoup de clients mais là jusqu’à présent on ne fait pas affaire, les gens n’ont pas d’argent. Nous avons baissé les prix mais malgré cela on ne voit personne". Le fait qu'ils varient les portraits des chefs religieux n'y fait rien. "Nous, on fait du business, on vend pour toutes les confréries, de ce fait on a des t-shirts pour les tidjanes, les Niassènes, les Khadres, les Mourides etc. Nous avons baissé les prix mais malgré cela, on ne voit personne».
Pape Mamadou Diéry Diallo (Stagiaire) pressafrik.com
A la rue Mohamed 5, réputée pour ses échoppes de tissus, boubous et de babouches, les commerçants nous disent que le nombre de clients a augmenté par rapport aux autres jours et la raison c’est le Maouloud communément appelé Gamou: «c’est pas mal puisque ces jours-ci j’ai plus de clients que d’habitude, je pense que c’est à cause du Gamou. Car la naissance du prophète Mohamed ça se fête et c’est pour tous les musulmans. Elle est fêtée par tous musulmans de toutes les confréries Tidjane, Mouride, Khadre, Niassène ou autre. En tout cas les boubous, les babouches et les bonnets se vendent à merveille» soutient Mohamed Nouridine, un commerçant qui a la trentaine. Même son de cloche chez les vendeurs de chapelets, livre de coran et autres. Serigne Diop qui a pignon sur rue à Emile Badiane depuis prés de dix ans d’affirmer: «ça marche bien, on ne se plaint pas. Avec le Gamou, les gens viennent acheter les œuvres écrites par Cheikh Ahmed Tidiane surtout le «wird Tidjane». Ils se vendent comme de petits pain. Les œuvres des autres confréries, comme chez les mourides les «khassaïdes» écrits par Serigne Touba, aussi ne sont pas en reste mais les clients demandent plus le «wird Tidjane». Pour les articles que je vends c’est seulement les chapelets qui ne se vendent pas».
S'il y en a qui font affaire avec le Gamou, ce n'est pas le cas pour certains. Malgré la chute des prix, ils ne voient pas beaucoup de clients. Selon Khadim Guèye, vendeur de t-shirts qui contiennent des portraits de chefs religieux: «les clients viennent timidement, je n’ai pas constaté de changement. Vous savez, à cette période on avait beaucoup de clients mais là jusqu’à présent on ne fait pas affaire, les gens n’ont pas d’argent. Nous avons baissé les prix mais malgré cela on ne voit personne". Le fait qu'ils varient les portraits des chefs religieux n'y fait rien. "Nous, on fait du business, on vend pour toutes les confréries, de ce fait on a des t-shirts pour les tidjanes, les Niassènes, les Khadres, les Mourides etc. Nous avons baissé les prix mais malgré cela, on ne voit personne».
Pape Mamadou Diéry Diallo (Stagiaire) pressafrik.com