Tant que le prix du baril du pétrole ne connaîtra pas de chute, le ciment coûtera cher. L’annonce est du directeur général de la Sococim Industries. Présentant, hier, le nouveau programme d’investissement de la société de ciment, Marc Leising a soutenu que ‘la baisse du prix du ciment n’est pas encore envisageable dans l’immédiat’, parce que ‘le prix du ciment dépend à 50 % de l’évolution du prix du baril de pétrole’. A l’en croire, c’est cette dépendance du ciment aux fluctuations du prix du pétrole qui fait qu’ils ont du mal à maintenir le prix du ciment à un niveau accessible. Aussi est-il d’avis que ‘seule une orientation vers les combustibles de substitution peut aider à mieux juguler les hausses du prix du ciment et à les ralentir’. Mieux que de le penser, le directeur général de Sococim Industries renseigne que ‘c’est l’orientation que nous nous sommes fixée pour les années à venir’. Il s’agira ’de se passer des combustibles traditionnels pour adopter les combustibles à base de biomasse’. Une substitution qui aura un double avantage : en plus de permettre la maîtrise du prix du ciment, elle aidera à réduire les gaz à effet de serre qui sont à l’origine du réchauffement de la planète.
C’est une somme de 100 milliards de francs Cfa qui a été dégagée pour l’exécution du nouveau programme d’investissement de Sococim Industries. Un programme qui va couvrir la période allant de 2007 à 2009. Financé par le groupe Vicat, la Bicis et la Société financière internationale (Sfi), le programme vise ‘à porter la production de ciment à trois millions de tonnes dès 2009, mais aussi à satisfaire la demande intérieure et des marchés extérieurs’, explique Marc Leising. Selon lui, ‘avec ce projet, la Sococim envisage d’être la plus importante cimenterie d’Afrique de l’Ouest’. En effet, avec ces investissements, la Sococim va se doter, entre autres, d’une nouvelle centrale électrique de 24 mégawatts, d’un nouveau broyeur vertical de ciment d’une capacité de 120 tonnes/l’heure, d’un site de stockage couvert et dépoussiéré d’une capacité de 60 mille tonnes de clinker et d’un système de transport de matières premières entièrement automatisé.
La cérémonie du lancement de ces investissements sera présidée, vendredi prochain, à Rufisque par le président de la République.
C’est une somme de 100 milliards de francs Cfa qui a été dégagée pour l’exécution du nouveau programme d’investissement de Sococim Industries. Un programme qui va couvrir la période allant de 2007 à 2009. Financé par le groupe Vicat, la Bicis et la Société financière internationale (Sfi), le programme vise ‘à porter la production de ciment à trois millions de tonnes dès 2009, mais aussi à satisfaire la demande intérieure et des marchés extérieurs’, explique Marc Leising. Selon lui, ‘avec ce projet, la Sococim envisage d’être la plus importante cimenterie d’Afrique de l’Ouest’. En effet, avec ces investissements, la Sococim va se doter, entre autres, d’une nouvelle centrale électrique de 24 mégawatts, d’un nouveau broyeur vertical de ciment d’une capacité de 120 tonnes/l’heure, d’un site de stockage couvert et dépoussiéré d’une capacité de 60 mille tonnes de clinker et d’un système de transport de matières premières entièrement automatisé.
La cérémonie du lancement de ces investissements sera présidée, vendredi prochain, à Rufisque par le président de la République.