
La logique voudrait que la ministre de la Justice laisse les magistrats se prononcer sur la question. Mme Aw estime, dans les colonnes de La Tribune, que « Mimi Touré doit être la première personne à devoir respecter le justice ». Elle a également relevé les « tâtonnements » de l’enquête, du fait que les hypothèses et les conclusions sont changeantes. Fort de ce constat, la responsable libérale, qui reste optimiste quant à la libération des personnes retenues de manière illégitime, tente de mettre en lumière les soubassements de la décision divulguée par la ministre de la Justice. Marie Aw est d’avis que Mimi Touré a pris cette décision non pas en tant que ministre de la Justice, mais avec sa casquette de responsable politique de l’Apr. Pour la libérale, cela « confirme que le dossier est politisé, parce que le dossier est en instruction, les magistrats de notre pays font leur travail, donc Mimi ne peut pas sortir ex nihilo pour affirmer que les personnes arrêtées dans la traque des biens mal acquis resteront une période de dix ans avant d’être de nouveau éligible ».
Aussi, rappelle-t-elle à l’ordre la ministre de la Justice qui, de par sa résolution, peut, selon Mme Aw, bouleverser le cours des choses. « La ministre de la Justice n’est pas le bon Dieu, elle n’est pas la justice, mais elle est ministre de la Justice. Si Mimi Touré fait de la politique, elle nous trouvera sur son chemin, parce que nous sommes comme elle, des responsables politiques. Une femme avertie en vaut trois, nous tenons à ce qu’elle le sache », a-t-elle martelé à l'endroit de la Garde des Sceaux. Renvoyant ainsi Mme Touré aux règles de base d’un Etat démocratique, telles que prônées par Montesquieu, Marie Aw l'invite à respecter la séparation des pouvoirs soulignant que le gouvernement de Macky Sall avait annoncé une ère de rupture et de bonne gouvernance.
Aussi, rappelle-t-elle à l’ordre la ministre de la Justice qui, de par sa résolution, peut, selon Mme Aw, bouleverser le cours des choses. « La ministre de la Justice n’est pas le bon Dieu, elle n’est pas la justice, mais elle est ministre de la Justice. Si Mimi Touré fait de la politique, elle nous trouvera sur son chemin, parce que nous sommes comme elle, des responsables politiques. Une femme avertie en vaut trois, nous tenons à ce qu’elle le sache », a-t-elle martelé à l'endroit de la Garde des Sceaux. Renvoyant ainsi Mme Touré aux règles de base d’un Etat démocratique, telles que prônées par Montesquieu, Marie Aw l'invite à respecter la séparation des pouvoirs soulignant que le gouvernement de Macky Sall avait annoncé une ère de rupture et de bonne gouvernance.