Marine Le Pen, la candidate du Front national, a indiqué mardi 13 mars avoir atteint le seuil des 500 signatures. Elle peut donc se présenter à l'élection présidentielle, si le Conseil constitutionnel confirme le comptage des parrainages.
Marine Le Pen a précisé qu'elle ferait une déclaration officielle de candidature à 16h, à Hénin-Beaumont, sur ses terres électorales du Pas-de-Calais.
Nicolas Sarkozy a souhaité lundi soir dans "Parole de candidat" que Marine Le Pen ait ses parrainages pour pouvoir se présenter à la présidentielle, ajoutant que si elle ne les avait pas, ce serait "un problème". François Hollande avait dit un peu plus tôt que "ce serait logique" qu'elle les obtienne.
Concernant le nombre exact de ses signatures, la candidate frontiste a refusé de s'exprimer sur sa marge de sécurité.
Cette nouvelle intervient à seulement quelques jours de la date-butoir pour le dépôt des parrainages, fixée à vendredi. La candidate s'était longuement insurgée ces dernières semaines, estimant que les élus qui étaient censés lui donner leur signature subissaient des pressions pour ne pas lui fournir les parrainages requis.
Le FN proteste à chaque échéance présidentielle contre le système des parrainages d'élus et l'obligation de rendre publics les noms des élus qui acceptent de signer pour un candidat. Depuis 1988, Jean-Marie Le Pen avait néanmoins toujours réussi à obtenir les 500 signatures.
Créditée de 16% des voix, en perte de vitesse
Dans un sondage Ifop/Fiducial publié lundi soir pour Paris Match, Marine Le Pen est créditée de 16% des voix au premier tour de l'élection présidentielle. En six jours, elle aurait perdu 3,5 points selon cet institut.
Parmi les premières réactions politiques, Dominique de Villepin s'en est "réjoui pour le débat démocratique", a-t-il dit au micro de RTL. Rama Yade s'est quant à elle félicitée de cette décision: "C'est important que ce courant d'opinion, qui n'est pas négligeable, puisse s'exprimer dans le débat démocratique."
Martin Hirsch a parlé d'une "bonne chose", tout en espérant "le moins de voix possible". Nadine Morano a déclaré: "c'est habituel, ils nous ont fait le coup quasi à chaque élection présidentielle". "Je pense que ça fait partie de son scénario" pour "exister au cours de cette campagne", parce que "dès qu'elle s'exprime sur son programme économique, on voit bien qu'elle est très en difficulté".
Marine Le Pen a précisé qu'elle ferait une déclaration officielle de candidature à 16h, à Hénin-Beaumont, sur ses terres électorales du Pas-de-Calais.
Nicolas Sarkozy a souhaité lundi soir dans "Parole de candidat" que Marine Le Pen ait ses parrainages pour pouvoir se présenter à la présidentielle, ajoutant que si elle ne les avait pas, ce serait "un problème". François Hollande avait dit un peu plus tôt que "ce serait logique" qu'elle les obtienne.
Concernant le nombre exact de ses signatures, la candidate frontiste a refusé de s'exprimer sur sa marge de sécurité.
Cette nouvelle intervient à seulement quelques jours de la date-butoir pour le dépôt des parrainages, fixée à vendredi. La candidate s'était longuement insurgée ces dernières semaines, estimant que les élus qui étaient censés lui donner leur signature subissaient des pressions pour ne pas lui fournir les parrainages requis.
Le FN proteste à chaque échéance présidentielle contre le système des parrainages d'élus et l'obligation de rendre publics les noms des élus qui acceptent de signer pour un candidat. Depuis 1988, Jean-Marie Le Pen avait néanmoins toujours réussi à obtenir les 500 signatures.
Créditée de 16% des voix, en perte de vitesse
Dans un sondage Ifop/Fiducial publié lundi soir pour Paris Match, Marine Le Pen est créditée de 16% des voix au premier tour de l'élection présidentielle. En six jours, elle aurait perdu 3,5 points selon cet institut.
Parmi les premières réactions politiques, Dominique de Villepin s'en est "réjoui pour le débat démocratique", a-t-il dit au micro de RTL. Rama Yade s'est quant à elle félicitée de cette décision: "C'est important que ce courant d'opinion, qui n'est pas négligeable, puisse s'exprimer dans le débat démocratique."
Martin Hirsch a parlé d'une "bonne chose", tout en espérant "le moins de voix possible". Nadine Morano a déclaré: "c'est habituel, ils nous ont fait le coup quasi à chaque élection présidentielle". "Je pense que ça fait partie de son scénario" pour "exister au cours de cette campagne", parce que "dès qu'elle s'exprime sur son programme économique, on voit bien qu'elle est très en difficulté".