REUTERS - Une mère célibataire de 25 ans qui s'était vu refuser un logement social au vu de son statut s'est immolée par le feu lundi soir devant l'hôtel de ville de Souk Sebt, dans le centre du Maroc, a déclaré mercredi le maire de la ville, Boubker Ouchen, sans confirmer son décès.
Fadoua Laroui, mère de deux enfants, qui serait morte mercredi de ses brûlures dans un hôpital de Casablanca selon deux habitants de Souk Sebt, entendait aussi protester contre la destruction du gourbi où elle vivait avec ses parents et ses enfants, rapportent les journaux Attajdid et Akhbar Al Youm.
Laroui est la première femme à s'immoler par le feu depuis la vague de suicides de ce type ayant suivi au Maghreb celui d'un vendeur ambulant tunisien, Mohamed Bouazizi, diplômé au chômage dont le geste désespéré avait déclenché le 17 décembre la révolution du Jasmin qui a chassé Zine ben Ali après 23 ans de pouvoir.
Fadoua Laroui, mère de deux enfants, qui serait morte mercredi de ses brûlures dans un hôpital de Casablanca selon deux habitants de Souk Sebt, entendait aussi protester contre la destruction du gourbi où elle vivait avec ses parents et ses enfants, rapportent les journaux Attajdid et Akhbar Al Youm.
Laroui est la première femme à s'immoler par le feu depuis la vague de suicides de ce type ayant suivi au Maghreb celui d'un vendeur ambulant tunisien, Mohamed Bouazizi, diplômé au chômage dont le geste désespéré avait déclenché le 17 décembre la révolution du Jasmin qui a chassé Zine ben Ali après 23 ans de pouvoir.