On s’attendait à de grosses révélations sur sa complicité avec son ancien maître mais Matar Diokhane a été prudent durant tout son interrogatoire lundi dernier, envers Imam Ndao. En effet, en son retour au Sénégal, en juillet 2015, raconte-t-il devant la barre, il avait envisagé de regrouper tous les compatriotes revenus du Nigéria, pour les confier a un « sage ». Et ce sage selon lui, n’est rien d’autre que Imam Alioune Ndao.
« L’Imam est un homme pieux, il a sorti beaucoup de préjugés dans ma tête. Je l’ai connu lorsque j’ai quitté Dakar pour Kaolack pour les études. Je me rendais souvent dans sa mosquée pour écouter ses prêchés. Je ne lui ai jamais remis de l’argent, même si j’ai un fils adoptif dans son « Daara ». Et il n’était pas au courant de mon voyage au Nigéria », a confié Diokhané.
L’accuse dit avoir effectué à deux reprises le voyage à Kaolack, après son retour pour l’informer de son souhait de lui confier ces compatriotes qui ont décidé de rentrer au pays, pour qu’ils ne soient pas repérés par les Sénégalais partis faire le jihad en Libye (Moustapha Diop alias Abu Hatem, Assane Diène alias Abu Anaïs, Abdallah Bâ alias Zaïd, Abdourahm Mendy dit Abu Amine…)
« J’avais des soupçons sur eux depuis Abadam, j’ai compris que ces Sénégalais qu’ils ont envoyé au Nigeria, ont été trompés. L’Imam a été favorable à ma proposition », dit-il. Le juge Samba Kane est allé convoquer par la suite une phrase de l’accusé à l’enquête, où il disait que la proposition de l’Imam sur la Charia est proche de celle d’Al Qaïda. Matar Diokhané précise « La démarche de l’Imam est proche de celle d’Al Qaïda en ce qui concerne la Charia. Parce qu’il estime que la Charia est une obligation. Maintenant la méthode pour installer la Charia peut différer. Moi je ne cautionne pas la violence et l’Imam est lui, un homme de paix ».
Vox Populi
« L’Imam est un homme pieux, il a sorti beaucoup de préjugés dans ma tête. Je l’ai connu lorsque j’ai quitté Dakar pour Kaolack pour les études. Je me rendais souvent dans sa mosquée pour écouter ses prêchés. Je ne lui ai jamais remis de l’argent, même si j’ai un fils adoptif dans son « Daara ». Et il n’était pas au courant de mon voyage au Nigéria », a confié Diokhané.
L’accuse dit avoir effectué à deux reprises le voyage à Kaolack, après son retour pour l’informer de son souhait de lui confier ces compatriotes qui ont décidé de rentrer au pays, pour qu’ils ne soient pas repérés par les Sénégalais partis faire le jihad en Libye (Moustapha Diop alias Abu Hatem, Assane Diène alias Abu Anaïs, Abdallah Bâ alias Zaïd, Abdourahm Mendy dit Abu Amine…)
« J’avais des soupçons sur eux depuis Abadam, j’ai compris que ces Sénégalais qu’ils ont envoyé au Nigeria, ont été trompés. L’Imam a été favorable à ma proposition », dit-il. Le juge Samba Kane est allé convoquer par la suite une phrase de l’accusé à l’enquête, où il disait que la proposition de l’Imam sur la Charia est proche de celle d’Al Qaïda. Matar Diokhané précise « La démarche de l’Imam est proche de celle d’Al Qaïda en ce qui concerne la Charia. Parce qu’il estime que la Charia est une obligation. Maintenant la méthode pour installer la Charia peut différer. Moi je ne cautionne pas la violence et l’Imam est lui, un homme de paix ».
Vox Populi