Maître, est-ce que vous pouvez revenir sur l’incident qui vous a opposé à Mme Fatou Younouss Aïdara, hier, à l’Assemblée nationale ?
J’ai fermé la parenthèse. Je ne veux pas amplifier. Ce n’est pas responsable. C’est arrivé et je l’ai remise à sa place. C’est terminé. J’ai fait ce que j’avais à faire. Je ne suis pas son égal. Je suis chef de parti. Je suis un intellectuel. Elle est analphabète, elle n’a aucune responsabilité dans son parti. Elle est là comme une trouble-fête. Pour perturber les gens qui ne vont pas dans la ligne tracée par le Pds. C’est Abdoulaye Wade mon égal. Il est avocat et chef de parti comme moi. Je brigue son fauteuil. Mais une Fatou Younous Aïdara, je ne vais pas lui accorder de l’importance.
Pensez-vous que l’audition de Karim Wade s’est passée dans les règles de l’art ?
Non, cela ne pouvait pas se passer dans les règles de l’art. Tout a été mis en œuvre pour empêcher les députés d’avoir le rapport. Jusqu’à présent, nous ne l’avons pas. Ce n’est pas juste. Ils ont dit à la télé qu’ils étaient venus pour présenter le bilan. Nous n’avons pas vu de bilan. Nous n’avons entendu que des discours. Un bilan, c’est un document. Ils n’ont pas le courage de donner le document aux députés. Non seulement c’est un manque de respect aux députés, mais c’est une peur bleue de dire la vérité. C’est la preuve que rien n’est transparent dans ce dossier. Les choses ont été programmées de telle sorte qu’on ne pouvait pas savoir le prix des matériaux qui entrent en compte dans la construction des routes, les prix sur le marché, le prix du goudron, le montant d’un kilomètre de route... Il fallait qu’on nous donne les documents. C’était une grosse farce. Un cinéma.
Me Diouf, depuis quelque temps, on a remarqué que vous avez changé de discours vis-à-vis du régime de Wade, qu’est-ce qui s’est passé ?
Depuis quelque temps, le pouvoir est fou. Depuis qu’on a battu le Pds aux élections locales du 22 mars 2009, mes amis sont méconnaissables. Ils multiplient les actions et les comportements qui frisent la déraison. Des comportements qui sont dangereux pour le tissu social, pour la sauvegarde de l’intérêt national. En tant que démocrate, en tant que patriote, je me dois de réagir par rapport à la vice-présidence, par rapport à cette arnaque. J’étais le seul député de la mouvance présidentielle à voter contre le retour du septennat pour la présidentielle. Les gens ne l’ont pas dit. Les gens ne sont pas honnêtes.
Par HAROUNA FALL L'observateur
J’ai fermé la parenthèse. Je ne veux pas amplifier. Ce n’est pas responsable. C’est arrivé et je l’ai remise à sa place. C’est terminé. J’ai fait ce que j’avais à faire. Je ne suis pas son égal. Je suis chef de parti. Je suis un intellectuel. Elle est analphabète, elle n’a aucune responsabilité dans son parti. Elle est là comme une trouble-fête. Pour perturber les gens qui ne vont pas dans la ligne tracée par le Pds. C’est Abdoulaye Wade mon égal. Il est avocat et chef de parti comme moi. Je brigue son fauteuil. Mais une Fatou Younous Aïdara, je ne vais pas lui accorder de l’importance.
Pensez-vous que l’audition de Karim Wade s’est passée dans les règles de l’art ?
Non, cela ne pouvait pas se passer dans les règles de l’art. Tout a été mis en œuvre pour empêcher les députés d’avoir le rapport. Jusqu’à présent, nous ne l’avons pas. Ce n’est pas juste. Ils ont dit à la télé qu’ils étaient venus pour présenter le bilan. Nous n’avons pas vu de bilan. Nous n’avons entendu que des discours. Un bilan, c’est un document. Ils n’ont pas le courage de donner le document aux députés. Non seulement c’est un manque de respect aux députés, mais c’est une peur bleue de dire la vérité. C’est la preuve que rien n’est transparent dans ce dossier. Les choses ont été programmées de telle sorte qu’on ne pouvait pas savoir le prix des matériaux qui entrent en compte dans la construction des routes, les prix sur le marché, le prix du goudron, le montant d’un kilomètre de route... Il fallait qu’on nous donne les documents. C’était une grosse farce. Un cinéma.
Me Diouf, depuis quelque temps, on a remarqué que vous avez changé de discours vis-à-vis du régime de Wade, qu’est-ce qui s’est passé ?
Depuis quelque temps, le pouvoir est fou. Depuis qu’on a battu le Pds aux élections locales du 22 mars 2009, mes amis sont méconnaissables. Ils multiplient les actions et les comportements qui frisent la déraison. Des comportements qui sont dangereux pour le tissu social, pour la sauvegarde de l’intérêt national. En tant que démocrate, en tant que patriote, je me dois de réagir par rapport à la vice-présidence, par rapport à cette arnaque. J’étais le seul député de la mouvance présidentielle à voter contre le retour du septennat pour la présidentielle. Les gens ne l’ont pas dit. Les gens ne sont pas honnêtes.
Par HAROUNA FALL L'observateur