« L’administration pénitentiaire a voulu tromper l’opinion, en disant qu’Assane Diouf fait l’objet d’un traitement royal.. « Qu’il a une chambre individuelle avec un téléviseur. Ce qui est vrai ! Mais, qui a besoin d’une chambre individuelle avec téléviseur ? Alors qu’il n’a pas le droit de communiquer, de sortir, de voir sa famille. Il a été battu, bastonné, plaqué au sol, jusqu’à avoir des fractures au niveau de la jambe. Parce que tout simplement, il avait salué un détenu », déplore-t-il. « L’administration pénitentiaire a menti », estime Me Diouf.
Pour lui, cette chambre n’est qu’une cellule de punition pour son client. « Assane Diouf est un otage de l’Etat du Sénégal qui viole toutes les lois, en le maintenant en prison, en refusant de le juger. Il n’y a aucune plainte dans le dossier. On a parlé de Serigne Bass Abdou Khadre Mbacké (porte-parole des mourides). Ce dernier, a dit qu’il ne porte pas plainte contre lui. Il n’a rien fait. On a tout invité pour envoyer ce garçon en prison », constate Me Diouf.
La robe noire est également revenue sur le traitement « terroriste », dont a été victime son client au cours de l’instruction. « Il était menotté, quand il venait chez le doyen des juges avec une dizaine d’éléments, armés et encagoulés comme s’il était un terroriste. Ce que je n’ai jamais vu durant mes 30 ans de barreau », regrette-t-il.
« On ne peut gouverner un pays dans le mensonge et la violation des droit de l’homme. Ils se sont bien gardés de parler de sa fracture. Ils savent que s’il le sorte de prison pour venir dans la salle d’audience, les gens vont s’apercevoir qu’il a été maltraité. Parce qu’il va boîter », a conclu Me Diouf.
Kady FATY Leral
Pour lui, cette chambre n’est qu’une cellule de punition pour son client. « Assane Diouf est un otage de l’Etat du Sénégal qui viole toutes les lois, en le maintenant en prison, en refusant de le juger. Il n’y a aucune plainte dans le dossier. On a parlé de Serigne Bass Abdou Khadre Mbacké (porte-parole des mourides). Ce dernier, a dit qu’il ne porte pas plainte contre lui. Il n’a rien fait. On a tout invité pour envoyer ce garçon en prison », constate Me Diouf.
La robe noire est également revenue sur le traitement « terroriste », dont a été victime son client au cours de l’instruction. « Il était menotté, quand il venait chez le doyen des juges avec une dizaine d’éléments, armés et encagoulés comme s’il était un terroriste. Ce que je n’ai jamais vu durant mes 30 ans de barreau », regrette-t-il.
« On ne peut gouverner un pays dans le mensonge et la violation des droit de l’homme. Ils se sont bien gardés de parler de sa fracture. Ils savent que s’il le sorte de prison pour venir dans la salle d’audience, les gens vont s’apercevoir qu’il a été maltraité. Parce qu’il va boîter », a conclu Me Diouf.
Kady FATY Leral