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Me MADICKE NIANG, MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DE LA JUSTICE : « C’est la preuve de l’indépendance de la justice »

Le ministre d’Etat, ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Me Madické Niang, a noté, hier, que cette décision est « la preuve de l’indépendance de la justice », demandant à ceux qui avaient douté de l’institution de « demander pardon au peuple ».


Rédigé par leral.net le Mercredi 12 Août 2009 à 15:02 | | 0 commentaire(s)|

Me MADICKE NIANG, MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DE LA JUSTICE : « C’est la preuve de l’indépendance de la justice »
Le ministre de la Justice, Me Madické Niang, commentant la décision, a souligné, hier, que cette décision rendue par la Cour suprême prouve que la justice sénégalaise est indépendante. « Je me réjouis que la justice ait eu à statuer en toute indépendance. C’est ce qui a permis une telle décision qui apporte un démenti cinglant à tous ceux qui soutiennent qu’il y a avait immixtion du pouvoir après la décision de la Cour d’appel, parce qu’il y avait des intérêts fonciers d’une très grande importance », a affirmé M. Niang. A son avis, ces derniers avaient porté « un préjudice grave à l’institution judiciaire ». En effet, a soutenu Me Madické Niang, « même s’il est permis qu’on puisse critiquer publiquement une décision de justice, il est inacceptable, sans aucune raison, parce qu’on a eu à perdre en première instance, à verser dans la suspicion ». Et de poursuivre, « c’est pourquoi j’avais appelé les uns et les autres, notamment ceux de Bennoo Siggil Senegaal, à l’obligation d’accorder un respect scrupuleux à l’institution judiciaire ». Le Garde des Sceaux a noté que dans la bataille qu’il a entreprise pour « faire en sorte que la justice soit réellement indépendante », il a le soutien du premier magistrat du pays, le président de la République et du Premier ministre. Me Niang a rappelé sa conviction que le salut du Sénégal passe nécessairement par « le raffermissement de l’indépendance de la justice », afin qu’elle puisse jouer fortement son rôle de « pilier de l’Etat de droit ». Et d’affirmer sans ambages : « tous ceux qui avaient injustement mis en cause la justice doivent avoir aujourd’hui le courage et la dignité de demander pardon au peuple sénégalais au nom duquel la justice est rendue. Pour ma part, je m’évertuerai à œuvrer pour que l’institution judiciaire soit respectée de tous. »

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