
Dans un entretien accordé au journal EnQuête, le membre du M23 dénonce ce qu’il appelle le « pilotage à vue » dans la traque des biens mal acquis, les nominations de personnalités du secteur privé à la présidence de la République, source de « conflit d’intérêts ». Il regrette d’ailleurs, à ce propos, que le ministre de la Justice ait cru devoir persister et signer dans sa démarche, dans la mesure où il y a des errements évidents dans ce processus consistant à recevoir un chèque. Allusion faite aux deux chèques remis par la garde des sceaux notamment à son homologue du Budget dans des conditions pas très claires, selon certains observateurs, dont une bonne partie de la presse.