Hyacynthe Bakhoum l’a échappé belle. Pour cause, dans la nuit du mardi 16 au mercredi 17 octobre 2023, le vigile de la maternité du village de Roff a évité de justesse un guet-apens, qui aurait pu lui coûter la vie.
En effet, cette nuit-là, vers minuit, quittant son domicile qui se trouve à plus d’un kilomètre de son poste de garde, il passe devant deux individus assis dans la pénombre. Exactement à l’endroit où se trouve le forage du village. Bien qu’étant pressé de rejoindre son lieu de travail, il prend la résolution d’interpeller ces individus qui ont éveillé ses soupçons, du fait de l’heure tardive à laquelle il les a trouvés en cet endroit.
Sans hésiter, il leur demande de décliner leur identité. Les individus vont refuser de répondre dans un premier temps, avant de lui demander à leur tour, qu’est-ce que lui aussi pouvait bien faire à cet endroit, à pareille heure.
Tout de même, Hyacinthe reconnaît la voix de l’un des individus et continue son chemin. A peine a-t-il tourné le dos, que le nommé Abdoulaye Kâ a entrepris de le suivre. Enturbanné, il nourrissait le dessein de surprendre le vigile par derrière. Mais son projet n’a pas abouti, car le sieur Bakhoum, guidé par son flair, a eu le réflexe de se retourner et de tomber net sur le quidam qui voulait l’attaquer.
"Que veux- tu faire ?". L’assaillant de répondre sans détour, qu’il a envie de lui régler son compte. Et le vigile de rétorquer : "Abdoulaye Amou, c’est à moi que tu parles". Sachant qu’il a été démasqué, le suspect prend la tangente.
Le lendemain, Hyacinthe se rend à la brigade de proximité de Nianing, où il dépose une plainte et une convocation destinée au suspect lui est remise.
Sachant que les carottes sont cuites, Abdoulaye Kâ sollicite sans tarder le voisinage pour un règlement à l’amiable. Ainsi, de nombreuses personnes sont intervenues auprès du vigile, pour le persuader de retirer sa plainte. Ce qui n’a pas fait fléchir pour autant le plaignant, qui a campé sur sa position et, est allé même répondre vendredi dernier aux enquêteurs
Seulement, il sera déçu de constater que l’accusé ne s’était pas présenté, sous prétexte qu’il était à la recherche de ses vaches. À la place de Abdoulaye Kâ, c’est l’oncle et la sœur de ce dernier qui sont venus répondre à la convocation, alors que l’accusé est majeur, marié et polygame. Face à cette situation ubuesque, le plaignant dépose une deuxième plainte pour contraindre le suspect à se présenter face aux enquêteurs.
En effet, dans le passé, Abdoulaye Kâ avait déjà eu des problèmes avec le plaignant, pour divagation de ses animaux dans son champ. Il y aussi un problème d’incendie volontaire, qui avait atterri à la brigade de gendarmerie de Mbour. Au finish, les accusés avaient payé une somme forfaitaire.
Cette fois-ci, le plaignant se dit d’autant plus déterminé, qu’il ne souhaite pas qu’Abdoulaye Kâ, qui est un récidiviste, poursuive ses actes délictuels sans être inquiété.
Le Témoin
En effet, cette nuit-là, vers minuit, quittant son domicile qui se trouve à plus d’un kilomètre de son poste de garde, il passe devant deux individus assis dans la pénombre. Exactement à l’endroit où se trouve le forage du village. Bien qu’étant pressé de rejoindre son lieu de travail, il prend la résolution d’interpeller ces individus qui ont éveillé ses soupçons, du fait de l’heure tardive à laquelle il les a trouvés en cet endroit.
Sans hésiter, il leur demande de décliner leur identité. Les individus vont refuser de répondre dans un premier temps, avant de lui demander à leur tour, qu’est-ce que lui aussi pouvait bien faire à cet endroit, à pareille heure.
Tout de même, Hyacinthe reconnaît la voix de l’un des individus et continue son chemin. A peine a-t-il tourné le dos, que le nommé Abdoulaye Kâ a entrepris de le suivre. Enturbanné, il nourrissait le dessein de surprendre le vigile par derrière. Mais son projet n’a pas abouti, car le sieur Bakhoum, guidé par son flair, a eu le réflexe de se retourner et de tomber net sur le quidam qui voulait l’attaquer.
"Que veux- tu faire ?". L’assaillant de répondre sans détour, qu’il a envie de lui régler son compte. Et le vigile de rétorquer : "Abdoulaye Amou, c’est à moi que tu parles". Sachant qu’il a été démasqué, le suspect prend la tangente.
Le lendemain, Hyacinthe se rend à la brigade de proximité de Nianing, où il dépose une plainte et une convocation destinée au suspect lui est remise.
Sachant que les carottes sont cuites, Abdoulaye Kâ sollicite sans tarder le voisinage pour un règlement à l’amiable. Ainsi, de nombreuses personnes sont intervenues auprès du vigile, pour le persuader de retirer sa plainte. Ce qui n’a pas fait fléchir pour autant le plaignant, qui a campé sur sa position et, est allé même répondre vendredi dernier aux enquêteurs
Seulement, il sera déçu de constater que l’accusé ne s’était pas présenté, sous prétexte qu’il était à la recherche de ses vaches. À la place de Abdoulaye Kâ, c’est l’oncle et la sœur de ce dernier qui sont venus répondre à la convocation, alors que l’accusé est majeur, marié et polygame. Face à cette situation ubuesque, le plaignant dépose une deuxième plainte pour contraindre le suspect à se présenter face aux enquêteurs.
En effet, dans le passé, Abdoulaye Kâ avait déjà eu des problèmes avec le plaignant, pour divagation de ses animaux dans son champ. Il y aussi un problème d’incendie volontaire, qui avait atterri à la brigade de gendarmerie de Mbour. Au finish, les accusés avaient payé une somme forfaitaire.
Cette fois-ci, le plaignant se dit d’autant plus déterminé, qu’il ne souhaite pas qu’Abdoulaye Kâ, qui est un récidiviste, poursuive ses actes délictuels sans être inquiété.
Le Témoin