Au Sénégal, les esprits commencent de nouveau à s'échauffer sur la question de l'homosexualité. En cause, une rumeur selon laquelle le président Abdoulaye Wade aurait signé la «déclaration commune sur la fin des violences et violations des droits humains basées sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre», présentée au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, le 22 mars, à Genève (lire notre article).
Six pays d'Afrique
Une rumeur infondée. La déclaration, purement incitative, a été signée par plus de 80 pays - dont six africains, indique l'AFP: l'Afrique du Sud, la Guinée-Bissau, la République Centrafricaine, le Rwanda, les Seychelles et la Sierra Leone. Pas de Sénégal à l'horizon, donc.
Reste que, prenant la signature du chef de l'Etat pour acquise, le leader du collectif des chefs religieux s'est insurgé contre une «erreur», une «honte nationale», rapporte le journal sénégalais Le Quotidien. Serigne Modou Bousso Dieng a ajouté que si Abdoulaye Wade ne fait pas machine arrière, «tout ce qui reste à faire, c'est de se débarrasser de ces gens qui cautionnent de tels actes prohibés par nos deux religions (l'islam et le christianisme, ndlr)».
Election
Le président exécutif de l'ONG musulmane Jamra, l'imam Massamba Diop, avait quant à lui déclaré lors de la prière du vendredi 25 mars: «Si c'est signé, il se passera quelque chose ici, au Sénégal, et nous n'écarterons de mener des plans d'actions que nous n'allons pas divulguer pour le moment». Plus prudent, il disait tout de même attendre le retour du président, alors à l'étranger, pour demander des comptes.
Et de souligner que «Abdoulaye Wade sait que dans dix mois le Sénégal sera en élection, et il veut encore rester au pouvoir. Le président sait aussi que 95% des Sénégalais sont des musulmans et 4% de catholiques. Ce qui veut dire que le Sénégal est pays fortement religieux. Et aucune de ces religions n'excepte l'homosexualité. Donc, à mon avis, Me Wade ne peut pas commettre cette erreur.» Au Sénégal, les rapports homosexuels sont encore passibles d'une peine de cinq ans de prison.
Six pays d'Afrique
Une rumeur infondée. La déclaration, purement incitative, a été signée par plus de 80 pays - dont six africains, indique l'AFP: l'Afrique du Sud, la Guinée-Bissau, la République Centrafricaine, le Rwanda, les Seychelles et la Sierra Leone. Pas de Sénégal à l'horizon, donc.
Reste que, prenant la signature du chef de l'Etat pour acquise, le leader du collectif des chefs religieux s'est insurgé contre une «erreur», une «honte nationale», rapporte le journal sénégalais Le Quotidien. Serigne Modou Bousso Dieng a ajouté que si Abdoulaye Wade ne fait pas machine arrière, «tout ce qui reste à faire, c'est de se débarrasser de ces gens qui cautionnent de tels actes prohibés par nos deux religions (l'islam et le christianisme, ndlr)».
Election
Le président exécutif de l'ONG musulmane Jamra, l'imam Massamba Diop, avait quant à lui déclaré lors de la prière du vendredi 25 mars: «Si c'est signé, il se passera quelque chose ici, au Sénégal, et nous n'écarterons de mener des plans d'actions que nous n'allons pas divulguer pour le moment». Plus prudent, il disait tout de même attendre le retour du président, alors à l'étranger, pour demander des comptes.
Et de souligner que «Abdoulaye Wade sait que dans dix mois le Sénégal sera en élection, et il veut encore rester au pouvoir. Le président sait aussi que 95% des Sénégalais sont des musulmans et 4% de catholiques. Ce qui veut dire que le Sénégal est pays fortement religieux. Et aucune de ces religions n'excepte l'homosexualité. Donc, à mon avis, Me Wade ne peut pas commettre cette erreur.» Au Sénégal, les rapports homosexuels sont encore passibles d'une peine de cinq ans de prison.