Faire entrer le Paris SG dans une nouvelle dimension. Voilà la mission que confiait il y a plus d’un an QSI à Leonardo, promu directeur sportif. Aujourd’hui, le changement est en marche, même si le début de saison de ses troupes déçoit quelque peu le Brésilien. « C’est clair. Mais le titre de champion ne dépend pas de ces deux matches. C’est notre parcours qui va dire ce que cette équipe peut devenir, et là je ne suis pas inquiet. En France, on est peut-être la seule équipe qui a presque complètement changé son onze de départ (en fait, contre Lorient, huit des onze titulaires étaient déjà au club la saison passée et, à Ajaccio, la seule recrue alignée était Lavezzi). Les autres équipes se connaissent depuis longtemps, elles sont compactes, connaissent la L1. Chacun a ses arguments. Nous, on a de bons joueurs », a-t-il lancé, choisissant les mêmes justifications que son coach Carlo Ancelotti.
Néanmoins, il ne cherche pas d’excuses et met ses joueurs en garde, souhaitant leur inculquer la culture de la gagne. « Cette équipe doit aborder chaque match pour le gagner. L’obligation de victoires doit devenir notre ADN. Il y a des investissements, un projet, on est là pour gagner, pas pour rigoler ou pour les photos. Si un joueur du PSG aujourd’hui n’a pas conscience du projet qui se met en place, il ne restera pas ici. Je ne suis pas là pour être aimé par les joueurs. Je travaille pour le club », a-t-il martelé avant de revenir sur le bilan du mercato, dont il s’est félicité. « Prenons Ibra, déjà. On peut me parler de Messi et de Cristiano Ronaldo, mais ce ne sont pas des attaquants comme lui. Il mesure 1,96 m pour presque 100 kg, il est rapide, agile et, avec sa technique, c’est le meilleur au monde dans un registre d’avant-centre pur. Ronaldo et Messi sont plus des deuxièmes attaquants. Quant à Thiago Silva, c’est le meilleur à son poste (défenseur central) », a-t-il lâché.
Il est ensuite revenu sur le couac Anthony Réveillère, n’hésitant pas à répondre aux critiques des Lyonnais, Jean-Michel Aulas en tête. « Lors d’un transfert, il y a la dimension économique, sportive et médicale. Dans ce cas, après la visite médicale, on a pensé qu’il y avait un risque et on ne l’a pas fait. Notre médecin (Éric Rolland) a considéré qu’il y avait un risque de blessure. Alors, on a fait ce choix. Leurs critiques (des Lyonnais) ne m’ont pas plu non plus parce qu’elles n’ont pas de sens. Et qui a critiqué chez eux ? Ah oui, et il est médecin ? À ma connaissance, non. Alors, je n’entre pas dans ces considérations médicales. J’ai toute confiance en notre médecin. Quant à Anthony, il a été très classe. On a parlé ensemble, après. Et puis, il ne faut pas oublier que tout avait commencé parce que Lyon voulait Bisevac, qui avait demandé à partir », a-t-il raconté.
Par ailleurs, le dirigeant des Rouge-et-Bleu a laissé planer le doute sur l’arrivée éventuelle d’un latéral droit supplémentaire. « Carlo invente parfois des choses, comme il l’avait fait avec Pirlo à Milan en l’installant devant la défense. (Il sourit.) Il a donc peut-être une petite idée derrière la tête (le milieu Clément Chantôme pourrait être cette option)… Il y a aussi la possibilité de faire monter un jeune du centre de formation. Et il reste, bien sûr, le mercato », a-t-il mystérieusement indiqué, avouant avoir étudié la piste Mathieu Debuchy (Lille) sans toutefois la creuser. « Il est en équipe de France, comme Jallet. Avoir les deux, ce serait peut-être un peu beaucoup mais bon ! (Il rit.) Debuchy est un très bon joueur. Son agent est le même que celui de Bodmer. Donc, on peut dire qu’on a déjà parlé de lui. Mais on ne lui a jamais adressé d’offre. On n’a jamais discuté avec Lille », a-t-il avoué.
Contrairement à ce qu’avait avancé Ancelotti, l’arrière droit, s’il venait à être recruté, ne sera pas forcément un Français de Ligue 1, d’autant que les clubs tricolores demandent bien trop au PSG aux yeux de Leo. « Je ne m’attache pas aux questions de nationalité. Carlo a une idée sur un joueur français mais je ne sais pas si c’est faisable. (...) Pour ce poste d’arrière droit, si on trouve en France, c’est mieux. Sinon, on regardera à l’étranger. Après tout, on a acheté certains joueurs à l’étranger pour moins cher que ce que nous auraient demandé des clubs de L1. Les clubs français cherchent à nous faire surpayer, c’est sûr. (...) Je ne vais pas donner d’exemple précis mais c’est arrivé plus d’une fois. Si un joueur vaut 10 M€ et qu’on demande 12 ou 13 au PSG pourquoi pas. Mais si on nous demande 30 M€, là, c’est non », a-t-il commenté, faisant ensuite le point sur d’éventuels départs en fin de mercato.
« Nenê ? C’est un grand joueur mais sa situation contractuelle n’est pas cruciale. Il n’est pas le seul auquel il reste seulement un an de contrat (Hoarau, Camara). C’est lui qui a réfléchi à un départ. On a donc discuté et étudié des possibilités mais on n’a jamais reçu d’offres pour moi conformes à son niveau. Jusqu’à présent, il n’y a rien eu de concret. Mais la situation est très claire. Il n’y a aucun problème s’il veut partir. Mais s’il reste, on est contents. Quand il est sur le terrain, il fait son boulot. Pour Gameiro ? Il y a eu Valence mais l’offre n’était pas satisfaisante », a-t-il conclu. Le discours de Leonardo se veut ambitieux. Fera-t-il mouche auprès des joueurs et des supporters du PSG ? La réponse dépendra en partie du terrain...
Alexis Pereira
Néanmoins, il ne cherche pas d’excuses et met ses joueurs en garde, souhaitant leur inculquer la culture de la gagne. « Cette équipe doit aborder chaque match pour le gagner. L’obligation de victoires doit devenir notre ADN. Il y a des investissements, un projet, on est là pour gagner, pas pour rigoler ou pour les photos. Si un joueur du PSG aujourd’hui n’a pas conscience du projet qui se met en place, il ne restera pas ici. Je ne suis pas là pour être aimé par les joueurs. Je travaille pour le club », a-t-il martelé avant de revenir sur le bilan du mercato, dont il s’est félicité. « Prenons Ibra, déjà. On peut me parler de Messi et de Cristiano Ronaldo, mais ce ne sont pas des attaquants comme lui. Il mesure 1,96 m pour presque 100 kg, il est rapide, agile et, avec sa technique, c’est le meilleur au monde dans un registre d’avant-centre pur. Ronaldo et Messi sont plus des deuxièmes attaquants. Quant à Thiago Silva, c’est le meilleur à son poste (défenseur central) », a-t-il lâché.
Il est ensuite revenu sur le couac Anthony Réveillère, n’hésitant pas à répondre aux critiques des Lyonnais, Jean-Michel Aulas en tête. « Lors d’un transfert, il y a la dimension économique, sportive et médicale. Dans ce cas, après la visite médicale, on a pensé qu’il y avait un risque et on ne l’a pas fait. Notre médecin (Éric Rolland) a considéré qu’il y avait un risque de blessure. Alors, on a fait ce choix. Leurs critiques (des Lyonnais) ne m’ont pas plu non plus parce qu’elles n’ont pas de sens. Et qui a critiqué chez eux ? Ah oui, et il est médecin ? À ma connaissance, non. Alors, je n’entre pas dans ces considérations médicales. J’ai toute confiance en notre médecin. Quant à Anthony, il a été très classe. On a parlé ensemble, après. Et puis, il ne faut pas oublier que tout avait commencé parce que Lyon voulait Bisevac, qui avait demandé à partir », a-t-il raconté.
Par ailleurs, le dirigeant des Rouge-et-Bleu a laissé planer le doute sur l’arrivée éventuelle d’un latéral droit supplémentaire. « Carlo invente parfois des choses, comme il l’avait fait avec Pirlo à Milan en l’installant devant la défense. (Il sourit.) Il a donc peut-être une petite idée derrière la tête (le milieu Clément Chantôme pourrait être cette option)… Il y a aussi la possibilité de faire monter un jeune du centre de formation. Et il reste, bien sûr, le mercato », a-t-il mystérieusement indiqué, avouant avoir étudié la piste Mathieu Debuchy (Lille) sans toutefois la creuser. « Il est en équipe de France, comme Jallet. Avoir les deux, ce serait peut-être un peu beaucoup mais bon ! (Il rit.) Debuchy est un très bon joueur. Son agent est le même que celui de Bodmer. Donc, on peut dire qu’on a déjà parlé de lui. Mais on ne lui a jamais adressé d’offre. On n’a jamais discuté avec Lille », a-t-il avoué.
Contrairement à ce qu’avait avancé Ancelotti, l’arrière droit, s’il venait à être recruté, ne sera pas forcément un Français de Ligue 1, d’autant que les clubs tricolores demandent bien trop au PSG aux yeux de Leo. « Je ne m’attache pas aux questions de nationalité. Carlo a une idée sur un joueur français mais je ne sais pas si c’est faisable. (...) Pour ce poste d’arrière droit, si on trouve en France, c’est mieux. Sinon, on regardera à l’étranger. Après tout, on a acheté certains joueurs à l’étranger pour moins cher que ce que nous auraient demandé des clubs de L1. Les clubs français cherchent à nous faire surpayer, c’est sûr. (...) Je ne vais pas donner d’exemple précis mais c’est arrivé plus d’une fois. Si un joueur vaut 10 M€ et qu’on demande 12 ou 13 au PSG pourquoi pas. Mais si on nous demande 30 M€, là, c’est non », a-t-il commenté, faisant ensuite le point sur d’éventuels départs en fin de mercato.
« Nenê ? C’est un grand joueur mais sa situation contractuelle n’est pas cruciale. Il n’est pas le seul auquel il reste seulement un an de contrat (Hoarau, Camara). C’est lui qui a réfléchi à un départ. On a donc discuté et étudié des possibilités mais on n’a jamais reçu d’offres pour moi conformes à son niveau. Jusqu’à présent, il n’y a rien eu de concret. Mais la situation est très claire. Il n’y a aucun problème s’il veut partir. Mais s’il reste, on est contents. Quand il est sur le terrain, il fait son boulot. Pour Gameiro ? Il y a eu Valence mais l’offre n’était pas satisfaisante », a-t-il conclu. Le discours de Leonardo se veut ambitieux. Fera-t-il mouche auprès des joueurs et des supporters du PSG ? La réponse dépendra en partie du terrain...
Alexis Pereira