M. F. Ndiaye comparaissait hier devant la barre des flagrants délits de Dakar pour avortement clandestin. La mise en cause risque 2 ans dont 6 mois ferme. Il ressort des débats d’audience que la prévenue a contracté une grossesse non désirée. Après l’avoir sue, elle l’a cachée à son entourage pour éviter d’être la risée de sa famille. A 25 semaines de grossesse, elle aurait décidé d’avorter.
Pour ce faire, elle aurait bu un médicament. Par la suite, elle s’est rendue à l’hôpital. Après la consultation, l’homme de l’art a fait état de l’interruption de la grossesse. Ainsi, la mise en cause est arrêtée et placée sous mandat de dépôt le 12 décembre dernier. Devant la barre, M. F. Ndiaye a contesté les faits qui lui sont reprochés. Elle renseigne avoir vu le fœtus sortir de ses parties intimes vers les coups de 4 heures du matin. «Je n'ai subi aucun choc pouvant provoquer l'interruption de la grossesse. Je n’ai pas dit à mon amant la grossesse car il avait des problèmes avec son épouse. En plus, je voulais lui faire une surprise vu qu’il n’a jamais eu d’enfant. Seule ma sœur qui habite à Fass était au courant de mon état », s’est-elle défendue. Prenant son contrepied, Me Mbaye Sène soutient que la constante est que la grossesse n'est pas arrivée à terme.
A l’en croire, c’est lorsque sa cliente est allée aux toilettes que le fœtus de 25 semaines est tombé. «Dès qu'on a découvert le fœtus, elle s'est rendue à la police. Depuis une semaine, elle est détenue alors qu'elle est malade. Son placenta est dans son ventre. Elle doit faire un curetage. Sa vie est en danger», a relaté la robe noire. Me Sène demande la relaxe au bénéfice du doute. Délibéré au 27 décembre prochain.
L'As
Pour ce faire, elle aurait bu un médicament. Par la suite, elle s’est rendue à l’hôpital. Après la consultation, l’homme de l’art a fait état de l’interruption de la grossesse. Ainsi, la mise en cause est arrêtée et placée sous mandat de dépôt le 12 décembre dernier. Devant la barre, M. F. Ndiaye a contesté les faits qui lui sont reprochés. Elle renseigne avoir vu le fœtus sortir de ses parties intimes vers les coups de 4 heures du matin. «Je n'ai subi aucun choc pouvant provoquer l'interruption de la grossesse. Je n’ai pas dit à mon amant la grossesse car il avait des problèmes avec son épouse. En plus, je voulais lui faire une surprise vu qu’il n’a jamais eu d’enfant. Seule ma sœur qui habite à Fass était au courant de mon état », s’est-elle défendue. Prenant son contrepied, Me Mbaye Sène soutient que la constante est que la grossesse n'est pas arrivée à terme.
A l’en croire, c’est lorsque sa cliente est allée aux toilettes que le fœtus de 25 semaines est tombé. «Dès qu'on a découvert le fœtus, elle s'est rendue à la police. Depuis une semaine, elle est détenue alors qu'elle est malade. Son placenta est dans son ventre. Elle doit faire un curetage. Sa vie est en danger», a relaté la robe noire. Me Sène demande la relaxe au bénéfice du doute. Délibéré au 27 décembre prochain.
L'As