Il semble néanmoins, regretter son geste. « C’est mon frère, il ne s’agissait que d’une erreur », a-t-il entamé ses explications. Agé de 50 ans, Ibrahima Sall avait, en août 1999, porté plusieurs coups de couteau à son demi-frère. Dans son réplique, l’avocat général s’est référé à certains éléments du dossier. En l’occurrence le nombre de coups de couteau porté sur des parties vitales du corps de la victime, le fait qu’il n’ait pas porté secours à son frère et qu’il soit retourné vaquer à ses occupation comme si de rien n’était.
Salobé Gningue condamne également le fait qu’Ibrahima Sall ait trouvé la victime dans sa propre maison de surcroît à une heure tardive et porteur d’un couteau. Dans cette logique, le rapport général rejette les dispositions de l’article 50. Selon lui, le rapport de l’expert psychiatrique est loin de disculper l’accusé puisque ne confirmant pas de l’état de démence au moment des faits.
La cour l’a toutefois reconnu coupable pour le crime de meurtre. Ibrahima Sall est condamné à 13 ans de travaux forcés. En liberté provisoire depuis novembre 2011, l’accusé devra de nouveau purger quelques mois avant de recouvrer la liberté.
Salobé Gningue condamne également le fait qu’Ibrahima Sall ait trouvé la victime dans sa propre maison de surcroît à une heure tardive et porteur d’un couteau. Dans cette logique, le rapport général rejette les dispositions de l’article 50. Selon lui, le rapport de l’expert psychiatrique est loin de disculper l’accusé puisque ne confirmant pas de l’état de démence au moment des faits.
La cour l’a toutefois reconnu coupable pour le crime de meurtre. Ibrahima Sall est condamné à 13 ans de travaux forcés. En liberté provisoire depuis novembre 2011, l’accusé devra de nouveau purger quelques mois avant de recouvrer la liberté.