Coups et blessures volontaires (Cbv) sur enfant de moins de 15 ans, ayant entraîné la mort sans intention de la donner, par personne ayant autorité sur la victime nommée Abdoulaye Diop, violence et voies de fait sur Cheikhouna Guèye, Mouhamed Thioune et Assane Dia (enfants de moins de 15 ans ) par personne ayant autorité sur eux et violences et voies de fait sur de Serigne Fallou Samb. Tels sont les crimes pour lesquels Khadim Thioune a comparu hier, devant la Chambre criminelle de Diourbel.
D'aprés le recit du journal, le 11 janvier 2022, Bandiougou Traoré et Abdoulaye Dia sont allés signaler aux éléments du commissariat de Ndamatou de Touba, qu’un jeune talibé du nom de Abdoulaye Diop, âgé de 10 ans, a été battu à mort par son maître Khadim Thioune. Procédant à un constat, les policiers remarquent sur la dépouille des égratignures au niveau du cou. Saisi pour autopsie, le médecin légiste conclut que la victime est morte de polytraumatisme avec luxation du rachis cervical en CI et C2, lésions multiples avec hématome cutanéo-musculaire, à la suite de coups et blessures par un objet contondant.
En outre, les témoignages recueillis auprès de trois condisciples de la victime, renseignent qu’elle a été mortellement passée à tabac par Khadim Thioune. Les témoins indiquent qu’après les coups de fouet et de bâton, le mis en cause a plaqué Abdoulaye Diop au sol et l’a maintenu en posant son pied sur le cou du pauvre gosse. Ils ajoutent que le seul tort de la victime a été d’avoir égaré des pages de son livre. Il ressort aussi des auditions de ces talibés, que le maitre coranique Khadim Thioune avait l’habitude de les violenter. Ce qui lui a valu le surnom de «Ass Malaka».
D’ailleurs, Assane Dia, âgé de 10 ans et Serigne Fallou Samb, âgé de 15 ans environ, ont indiqué avoir subi les foudres de leur enseignant. Ils ajoutent que deux autres disciples, en l’occurrence Mouhamed Thioune (sorti récemment d’hôpital) et Cheikhouna Guèye qui avait perdu un œil, avaient également été violentés. Toujours dans leurs dépositions, les trois condisciples du défunt ont révélé que le maître coranique leur avait demandé de déclarer que Abdoulaye Diop était mort naturellement.
Interrogé avec confrontation aux stigmates de violences sur le corps de la victime, Khadim Thioune est passé aux aveux. Seulement, il a juré avoir agi dans un but purement éducatif et qu’il n’avait jamais voulu la mort de son élève. Il l’a corrigé parce qu’il n’avait pas assimilé sa leçon. Comme pièces à conviction, les enquêteurs ont saisi et mis sous scellés les objets qu’utilisait le mis cause pour corriger ses talibés. Il s’agit, entre autres, d’une corde, d’un câble et de trois bâtons. En guise de complément d’enquête, Mouhamed Thioune et Cheikhouna Guèye (autres victimes), ont été entendus. Tous les deux ont confirmé avoir été violentés. Le premier a souligné qu’il traîne encore des séquelles. Quant au second témoin, il a précisé que son œil était enflé à cause des violences qu’il a subies. D’ailleurs, c’est à cause de cela qu’il a quitté le «daara».
Lors de sa première comparution devant le juge d’instruction, Khadim Thioune avait reconnu tous les faits qui lui étaient reprochés. Interrogé au fond, il atténuait ses aveux, en arguant que la mort Abdoulaye Diop n’était pas liée aux coups qu’il lui avait donnés des jours auparavant. En plus, il a réfuté les témoignages à charge de ses autres talibés dont Ousseynou Dia, Assane Dia et Serigne Fallou Samb. A la barre, l’accusé a réitéré ses déclarations faites depuis l’enquête. Mais pour sa défense, il a juré n’avoir jamais eu l’intention de causer ni la mort, encore moins une quelconque souffrance à aucun de ses disciples.
N’empêche, le procureur a requis la réclusion criminelle à perpétuité contre l’accusé. Le verdict sera rendu le 1er juillet prochain.
D'aprés le recit du journal, le 11 janvier 2022, Bandiougou Traoré et Abdoulaye Dia sont allés signaler aux éléments du commissariat de Ndamatou de Touba, qu’un jeune talibé du nom de Abdoulaye Diop, âgé de 10 ans, a été battu à mort par son maître Khadim Thioune. Procédant à un constat, les policiers remarquent sur la dépouille des égratignures au niveau du cou. Saisi pour autopsie, le médecin légiste conclut que la victime est morte de polytraumatisme avec luxation du rachis cervical en CI et C2, lésions multiples avec hématome cutanéo-musculaire, à la suite de coups et blessures par un objet contondant.
En outre, les témoignages recueillis auprès de trois condisciples de la victime, renseignent qu’elle a été mortellement passée à tabac par Khadim Thioune. Les témoins indiquent qu’après les coups de fouet et de bâton, le mis en cause a plaqué Abdoulaye Diop au sol et l’a maintenu en posant son pied sur le cou du pauvre gosse. Ils ajoutent que le seul tort de la victime a été d’avoir égaré des pages de son livre. Il ressort aussi des auditions de ces talibés, que le maitre coranique Khadim Thioune avait l’habitude de les violenter. Ce qui lui a valu le surnom de «Ass Malaka».
D’ailleurs, Assane Dia, âgé de 10 ans et Serigne Fallou Samb, âgé de 15 ans environ, ont indiqué avoir subi les foudres de leur enseignant. Ils ajoutent que deux autres disciples, en l’occurrence Mouhamed Thioune (sorti récemment d’hôpital) et Cheikhouna Guèye qui avait perdu un œil, avaient également été violentés. Toujours dans leurs dépositions, les trois condisciples du défunt ont révélé que le maître coranique leur avait demandé de déclarer que Abdoulaye Diop était mort naturellement.
Interrogé avec confrontation aux stigmates de violences sur le corps de la victime, Khadim Thioune est passé aux aveux. Seulement, il a juré avoir agi dans un but purement éducatif et qu’il n’avait jamais voulu la mort de son élève. Il l’a corrigé parce qu’il n’avait pas assimilé sa leçon. Comme pièces à conviction, les enquêteurs ont saisi et mis sous scellés les objets qu’utilisait le mis cause pour corriger ses talibés. Il s’agit, entre autres, d’une corde, d’un câble et de trois bâtons. En guise de complément d’enquête, Mouhamed Thioune et Cheikhouna Guèye (autres victimes), ont été entendus. Tous les deux ont confirmé avoir été violentés. Le premier a souligné qu’il traîne encore des séquelles. Quant au second témoin, il a précisé que son œil était enflé à cause des violences qu’il a subies. D’ailleurs, c’est à cause de cela qu’il a quitté le «daara».
Lors de sa première comparution devant le juge d’instruction, Khadim Thioune avait reconnu tous les faits qui lui étaient reprochés. Interrogé au fond, il atténuait ses aveux, en arguant que la mort Abdoulaye Diop n’était pas liée aux coups qu’il lui avait donnés des jours auparavant. En plus, il a réfuté les témoignages à charge de ses autres talibés dont Ousseynou Dia, Assane Dia et Serigne Fallou Samb. A la barre, l’accusé a réitéré ses déclarations faites depuis l’enquête. Mais pour sa défense, il a juré n’avoir jamais eu l’intention de causer ni la mort, encore moins une quelconque souffrance à aucun de ses disciples.
N’empêche, le procureur a requis la réclusion criminelle à perpétuité contre l’accusé. Le verdict sera rendu le 1er juillet prochain.