La forte baisse du budget du ministère que dirige le professeur Moustapha Sourang, qui était de 205 milliards 977 millions 809 mille 360 pour l’exercice 2008, s’explique notamment par la division du département de l’Education en deux. L’un en charge de l’Enseignement élémentaire est affecté à Kalidou Diallo et le second en charge de l’Enseignement secondaire, des Cur et des Universités, est confié à Sourang. Cependant, cet éclatement du ministère n’a pas eu d’incidence sur le budget global de l’Education qui conserve ses 40 % de part dans le budget de fonctionnement national.
Le professeur Moustapha Sourang, en marge de la plénière sur le vote du budget de son département, lundi, a présenté les priorités de son ministère. Il s’agit de l’érection de l’université de Ziguinchor en un temple du savoir à vocation sous-régionale, de la construction d’un collège universitaire à Diamniadio, d’un Centre universitaire régional à Tambacounda, orienté dans la filière industrie et de terminer les chantiers de la seconde université de Saint-Louis.
Entre 2005 et 2008, le nombre de bacheliers au Sénégal est passé de 12 mille à 24 mille. Aussi, notera le professeur Sourang, les taux de réussite sont-ils plus importants à l’intérieur du pays qu’à Dakar. Et pour mettre les étudiants dans des conditions de travail apaisées, les chantiers vont se poursuivre rapidement pour que les infrastructures soient livrées dans les délais. ‘Nous nous donnons encore deux ans pour décongestionner Dakar’, dira le professeur Sourang.
Toutefois, le ministre indique que, en ce qui concerne les chantiers en cours, les tensions de trésorerie font que les entrepreneurs travaillent dans des conditions financières difficiles. Mais, assure-t-il, les travaux de l’Université du futur sont en cours et un crédit supplémentaire d’un milliard a été consenti à cet effet. Le ministre renseigne, par ailleurs, que la construction du lycée de Mermoz est inscrit dans le budget 2009.
Le professeur Sourang a été interpellé, lors de son passage à l’Assemblée nationale, sur la délocalisation du lycée Abdoulaye Sadji de Rufisque vers un autre site qui n’a qu’une capacité de 16 salles de classe, alors que l’établissement en compte présentement trente. En ce sens, le ministre suggérera l’occupation des deux sites ‘en attendant que les autorités locales règlent le problème du transport des élèves’. Egalement, sur le point relatif à la restauration des universités, le ministre révèle que son collègue du Budget a consenti un ‘énorme’ effort financier pour que les neuf restaurants universitaires puissent à nouveau fonctionner.
Auteur: Khady BAKHOUM
Le professeur Moustapha Sourang, en marge de la plénière sur le vote du budget de son département, lundi, a présenté les priorités de son ministère. Il s’agit de l’érection de l’université de Ziguinchor en un temple du savoir à vocation sous-régionale, de la construction d’un collège universitaire à Diamniadio, d’un Centre universitaire régional à Tambacounda, orienté dans la filière industrie et de terminer les chantiers de la seconde université de Saint-Louis.
Entre 2005 et 2008, le nombre de bacheliers au Sénégal est passé de 12 mille à 24 mille. Aussi, notera le professeur Sourang, les taux de réussite sont-ils plus importants à l’intérieur du pays qu’à Dakar. Et pour mettre les étudiants dans des conditions de travail apaisées, les chantiers vont se poursuivre rapidement pour que les infrastructures soient livrées dans les délais. ‘Nous nous donnons encore deux ans pour décongestionner Dakar’, dira le professeur Sourang.
Toutefois, le ministre indique que, en ce qui concerne les chantiers en cours, les tensions de trésorerie font que les entrepreneurs travaillent dans des conditions financières difficiles. Mais, assure-t-il, les travaux de l’Université du futur sont en cours et un crédit supplémentaire d’un milliard a été consenti à cet effet. Le ministre renseigne, par ailleurs, que la construction du lycée de Mermoz est inscrit dans le budget 2009.
Le professeur Sourang a été interpellé, lors de son passage à l’Assemblée nationale, sur la délocalisation du lycée Abdoulaye Sadji de Rufisque vers un autre site qui n’a qu’une capacité de 16 salles de classe, alors que l’établissement en compte présentement trente. En ce sens, le ministre suggérera l’occupation des deux sites ‘en attendant que les autorités locales règlent le problème du transport des élèves’. Egalement, sur le point relatif à la restauration des universités, le ministre révèle que son collègue du Budget a consenti un ‘énorme’ effort financier pour que les neuf restaurants universitaires puissent à nouveau fonctionner.
Auteur: Khady BAKHOUM