Le ministre d’Etat chargé de l’Aménagement du territoire, des Infrastructures, des Transports aériens et de la Coopération internationale est en train, discrètement, de mettre en place son équipe de collaborateurs devant l’accompagner dans ses nouvelles charges. Et, pour le choix de ces derniers, Karim Wade n’a pas misé sur n’importe qui. En effet, de source sûre, Wade-fils a, pour les postes-clé de son département, jeté son dévolu sur deux technocrates. Il s’agit, en l’occurrence, d’Abdoulaye Racine Kane, nommé directeur de cabinet et de Boubacar Camara choisi comme Secrétaire général de ce grand ministère.
Le premier nommé, ci-devant Délégué général au management public devenu, par la suite, Directeur de la réforme de l’Etat et de l’assistance technique, a fait, jusque-là, sa carrière dans les hautes sphères de l’Etat, notamment au ministère de l’Economie où, pendant plus d’une décennie, il a été conseiller technique. Auparavant, l’actuel directeur de cabinet de Karim Wade a été le Coordonnateur du Fonds européen de développement (Fed) au Sénégal, de 1987 à 2000. Avec la création de l’Agence nationale pour l’Organisation de la Conférence islamique (Anoci), Karim en fera un de ses hommes de confiance avec comme titre, Coordonnateur délégué. Compte tenu de sa maîtrise des rouages de l’Administration, le nouveau ministre d’Etat en fera quasiment son conseiller spécial en le consultant sur bien des dossiers. L’on rapporte, d’ailleurs, qu’Abdoulaye Racine Kane était l’une des têtes pensantes de l’Anoci avec un rôle discret mais efficace.
Concernant son nouveau poste, certaines sources rapportent que c’est difficilement que Karim Wade a eu à le convaincre d’être son plus proche collaborateur. Car, non seulement, de par le poste qu’il occupait, M. Kane n’avait rien à envier à un membre du gouvernement puisqu’il avait rang de ministre, mais son background autant que son succès obtenu, chez lui, aux dernières élections en faisaient un ministre plein. En effet, sa proximité avec le fils du président l’avait finalement amené à plonger dans le marigot politique pour se retrouver maire de sa localité, Galoya. Selon ses proches, c’est par ‘patriotisme’ qu’il a accepté le poste, mais ‘il méritait mieux’. Quant au nouveau Secrétaire général du ministère de Karim Wade, il n’est plus à présenter. Boubacar Camara, pour ne pas le nommer, est de ceux qui font la fierté du Sénégal à cause de son élogieux et brillant cursus. Son parcours, écrivaient nos confrères du Témoin, ‘résume, de manière magistrale, le cheminement d’une race de cracks de haut vol en voie de disparition’.
Inspecteur général d’Etat, docteur en droit, expert maritime et ancien directeur général des douanes, Boubacar Camara a été, l’an dernier, candidat malheureux au poste de Directeur général de l’Organisation mondiale de la douane. Un de ses proches est d’avis qu’en faisant le tour de la République, l’on ne pourrait trouver meilleur cadre que lui. Et notre interlocuteur de confier que Camara est, non seulement, une tête pleine, mais quelqu’un qui se tue à la tâche.
C’est donc sur ces deux hommes que Wade-fils compte pour arriver à des résultats. Leur choix, selon certains, devrait faciliter le travail du nouveau ministre de la Coopération internationale et des Infrastructures parce que ses deux collaborateurs connaissent bien les rouages de l’Administration publique. Ce qui ne serait pas évident si le leader de la Génération du concret avait choisi des novices. D’ailleurs, confie-t-on, pour ce qui est des conseillers techniques, le choix sera tout aussi rigoureux parce que Karim Wade veut arriver à des réalisations… concrètes.
walfadjri
Le premier nommé, ci-devant Délégué général au management public devenu, par la suite, Directeur de la réforme de l’Etat et de l’assistance technique, a fait, jusque-là, sa carrière dans les hautes sphères de l’Etat, notamment au ministère de l’Economie où, pendant plus d’une décennie, il a été conseiller technique. Auparavant, l’actuel directeur de cabinet de Karim Wade a été le Coordonnateur du Fonds européen de développement (Fed) au Sénégal, de 1987 à 2000. Avec la création de l’Agence nationale pour l’Organisation de la Conférence islamique (Anoci), Karim en fera un de ses hommes de confiance avec comme titre, Coordonnateur délégué. Compte tenu de sa maîtrise des rouages de l’Administration, le nouveau ministre d’Etat en fera quasiment son conseiller spécial en le consultant sur bien des dossiers. L’on rapporte, d’ailleurs, qu’Abdoulaye Racine Kane était l’une des têtes pensantes de l’Anoci avec un rôle discret mais efficace.
Concernant son nouveau poste, certaines sources rapportent que c’est difficilement que Karim Wade a eu à le convaincre d’être son plus proche collaborateur. Car, non seulement, de par le poste qu’il occupait, M. Kane n’avait rien à envier à un membre du gouvernement puisqu’il avait rang de ministre, mais son background autant que son succès obtenu, chez lui, aux dernières élections en faisaient un ministre plein. En effet, sa proximité avec le fils du président l’avait finalement amené à plonger dans le marigot politique pour se retrouver maire de sa localité, Galoya. Selon ses proches, c’est par ‘patriotisme’ qu’il a accepté le poste, mais ‘il méritait mieux’. Quant au nouveau Secrétaire général du ministère de Karim Wade, il n’est plus à présenter. Boubacar Camara, pour ne pas le nommer, est de ceux qui font la fierté du Sénégal à cause de son élogieux et brillant cursus. Son parcours, écrivaient nos confrères du Témoin, ‘résume, de manière magistrale, le cheminement d’une race de cracks de haut vol en voie de disparition’.
Inspecteur général d’Etat, docteur en droit, expert maritime et ancien directeur général des douanes, Boubacar Camara a été, l’an dernier, candidat malheureux au poste de Directeur général de l’Organisation mondiale de la douane. Un de ses proches est d’avis qu’en faisant le tour de la République, l’on ne pourrait trouver meilleur cadre que lui. Et notre interlocuteur de confier que Camara est, non seulement, une tête pleine, mais quelqu’un qui se tue à la tâche.
C’est donc sur ces deux hommes que Wade-fils compte pour arriver à des résultats. Leur choix, selon certains, devrait faciliter le travail du nouveau ministre de la Coopération internationale et des Infrastructures parce que ses deux collaborateurs connaissent bien les rouages de l’Administration publique. Ce qui ne serait pas évident si le leader de la Génération du concret avait choisi des novices. D’ailleurs, confie-t-on, pour ce qui est des conseillers techniques, le choix sera tout aussi rigoureux parce que Karim Wade veut arriver à des réalisations… concrètes.
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