Ibra Pouye, au siège de la Banque mondiale, lors du Groupe consultatif de Paris
Le Plan Sénégal Emergent (PSE) sera, j’ose espérer, on ne peut plus clair un coup de pouce pour l’économie du pays déjà à deux genoux où tout n’est pas qu’embellie. Coup de pouce des bailleurs de fonds étrangers, locaux voire privés. J’ose exclamer et sortir cette belle tirade de ma gorge profonde tout en parodiant le Général de Gaulle avec une certaine comparaison pleine d’humour sarcastique et un rire de banania y a bon, « le Sénégal n’a pas de pétrole mais a des idées ! » Encore une chance de m’enorgueillir dans mon cocon et de celui de la communauté sénégalaise présente sur les lieux.
Mais quelle horde de troubadours, de louangeurs venus non seulement acclamer et participer chacun à sa guise comme Son Excellence Macky Sall, Président d’un pays en hibernation qui émerge petit à petit. Excusez-moi de cet écart de langage mais le terme bal de nègres est drôle et captif. En aucune manière, ceci n’est une façon d’humilier la bande de dirigeants et de politiques présents sur le lieu du crime. La Banque Mondiale a été dévalisée par le Sénégal. Rire sous cape. Un bal de nègres je précise et pèse mes mots teintés de sens et d’humour. Tout ce que notre pays compte de gratin est sur Paris. Le clinquant et le pimpant au menu. Un m’as-tu-vu loufoque à hue et à dia et ne sachant quelle direction prendre. L’étourdissement était à son comble. Mon Dieu, le sénégalais est pétri d’intelligence mais regorge de zéro humilité.
Dès qu’il a quelque chose de rare, il le fait savoir à son semblable. Ceci est dans notre hérédité. Et c’est dans ce périple de deux journées de moissons laborieuses que j’ai eu une chance inouïe de tomber sur un vieux camarade de promotion brillant de par ses qualités intellectuelles et de par sa plume acerbe et qui l’a un peu laissée pour une marque de fabrique qui lui est propre. Ma joie a été grande de côtoyer un jeune à la fleur de l’âge et plein d’entrain de jeunesse qui surfe sur les vagues du net. Mon temps a été pour eux même si Paris est une contrée où ne se rencontrent que les funambules de la parole et de la plume. D’agréables moments j’ai passé avec eux autour du sacré thé sénégalais qui nous a toujours réunis.
Le temps d’une fleur s’écoule. Une envie de dire à mon pays, « afin me voilà ouvert à toi et le retour de l’enfant prodigue annoncé!’’ Silence. Bal de nègres ? Avec le défilé et le tohu-bohu à l’hôtel où a séjourné la délégation sénégalaise. Me suis exclamé; « Mon Dieu, il ne manque que des tambours et trompettes ! » Soulagé de constater que le vrai bal des nègres n’aura pas lieu à Paris mais le bal des nègres a eu bel et bien lieu là où personne ne s’attendait, c’est-à-dire dans les coulisses du secret des dieux. J’ose espérer que ce PSE serve à une cause commune et non à une horde de politiques en guenilles et dépourvus de scrupule. Et comme l’a si bien dit le Président Sall lors de sa conférence où était assis derrière le grand gourou de la communication présidentielle, Souleymane Jules Diop, distillant des notes précieuses à son Président.
Sacré artiste ce griot de la parole et de la plume ! Me disais-je au tréfonds de mes pensées ; que mon cher Pays, terra patria de la Téranga, décolle enfin vers le chemin de l’émergence et que finissent nos maux et que nous rentrions tous afin d’apporter cette pierre qui manque à l’édifice Sénégal ! En électron libre de la scène politique et m’affiliant à aucun parti de quelque bord que ce soit, je forge ma pensée en disant que le Président Macky Sall a une envie d’en découdre et aidons le parce que seul il n’y arrivera pas. S’unir dans l’effort doit être le credo et le viatique de notre combat qu’est un Sénégal Emergent. La moisson est belle comme la pluie fine et belle qui s’est abattue sur Paris ce matin de février. Que Dieu bénisse le Sénégal et la République !
POUYE Ibra
Mais quelle horde de troubadours, de louangeurs venus non seulement acclamer et participer chacun à sa guise comme Son Excellence Macky Sall, Président d’un pays en hibernation qui émerge petit à petit. Excusez-moi de cet écart de langage mais le terme bal de nègres est drôle et captif. En aucune manière, ceci n’est une façon d’humilier la bande de dirigeants et de politiques présents sur le lieu du crime. La Banque Mondiale a été dévalisée par le Sénégal. Rire sous cape. Un bal de nègres je précise et pèse mes mots teintés de sens et d’humour. Tout ce que notre pays compte de gratin est sur Paris. Le clinquant et le pimpant au menu. Un m’as-tu-vu loufoque à hue et à dia et ne sachant quelle direction prendre. L’étourdissement était à son comble. Mon Dieu, le sénégalais est pétri d’intelligence mais regorge de zéro humilité.
Dès qu’il a quelque chose de rare, il le fait savoir à son semblable. Ceci est dans notre hérédité. Et c’est dans ce périple de deux journées de moissons laborieuses que j’ai eu une chance inouïe de tomber sur un vieux camarade de promotion brillant de par ses qualités intellectuelles et de par sa plume acerbe et qui l’a un peu laissée pour une marque de fabrique qui lui est propre. Ma joie a été grande de côtoyer un jeune à la fleur de l’âge et plein d’entrain de jeunesse qui surfe sur les vagues du net. Mon temps a été pour eux même si Paris est une contrée où ne se rencontrent que les funambules de la parole et de la plume. D’agréables moments j’ai passé avec eux autour du sacré thé sénégalais qui nous a toujours réunis.
Le temps d’une fleur s’écoule. Une envie de dire à mon pays, « afin me voilà ouvert à toi et le retour de l’enfant prodigue annoncé!’’ Silence. Bal de nègres ? Avec le défilé et le tohu-bohu à l’hôtel où a séjourné la délégation sénégalaise. Me suis exclamé; « Mon Dieu, il ne manque que des tambours et trompettes ! » Soulagé de constater que le vrai bal des nègres n’aura pas lieu à Paris mais le bal des nègres a eu bel et bien lieu là où personne ne s’attendait, c’est-à-dire dans les coulisses du secret des dieux. J’ose espérer que ce PSE serve à une cause commune et non à une horde de politiques en guenilles et dépourvus de scrupule. Et comme l’a si bien dit le Président Sall lors de sa conférence où était assis derrière le grand gourou de la communication présidentielle, Souleymane Jules Diop, distillant des notes précieuses à son Président.
Sacré artiste ce griot de la parole et de la plume ! Me disais-je au tréfonds de mes pensées ; que mon cher Pays, terra patria de la Téranga, décolle enfin vers le chemin de l’émergence et que finissent nos maux et que nous rentrions tous afin d’apporter cette pierre qui manque à l’édifice Sénégal ! En électron libre de la scène politique et m’affiliant à aucun parti de quelque bord que ce soit, je forge ma pensée en disant que le Président Macky Sall a une envie d’en découdre et aidons le parce que seul il n’y arrivera pas. S’unir dans l’effort doit être le credo et le viatique de notre combat qu’est un Sénégal Emergent. La moisson est belle comme la pluie fine et belle qui s’est abattue sur Paris ce matin de février. Que Dieu bénisse le Sénégal et la République !
POUYE Ibra