Plus que jamais, Idrissa Seck demeure convaincu qu’après Abdoulaye Wade, il est le mieux placé pour perpétuer le pouvoir libéral au Sénégal. Selon "Jeune Afrique", le maire de Thiès l’a clairement indiqué au chef de l’État qui le recevait en audience, le 18 juillet dernier.
’’Je suis le mieux placé pour vous succéder. J’attends de vous un soutien total. Si notre famille politique devait être divisée en courants, comme certains le suggèrent, je dirigerais celui que vous auriez choisi comme étant le vôtre’’, a lancé Idrissa Seck au chef de l’État.
Idrissa Seck a-t-il réussi à convaincre le président Wade par ces propos ? La question reste posée, d’autant plus que le journal soutient que non seulement, le président de la République, Me Abdoulaye Wade a mis en place une cellule secrète chargée d’étudier la question de sa propre candidature en 2012, mais aussi, son épouse, Mme Viviane Wade et son fils Karim restent les plus farouches adversaires d’un retour d’Idrissa Seck au Pds.
D’ailleurs, "Jeune Afrique" révèle qu’à propos des relations entre Idrissa Seck et Karim Wade, le chef de l’État aurait déclaré au maire de Thiès : ’’Vos malentendus se dissiperont avec le temps. Certains ont réussi à faire croire à Karim qu’une fois au pouvoir, vous essaierez de vous attaquer à lui’’.
Cherchant sans doute à rassurer le président Wade, Idrissa Seck aurait ainsi répondu : ’’Ma religion et ma culture m’interdisent de nuire à un membre de votre famille. Compte tenu de notre passé commun, les Sénégalais ne comprendraient pas que j’agisse de la sorte.’’
Revenant à la charge, Idrissa Seck dirait à l’endroit du président de la République, Me Abdoulaye Wade :
’’Si nous voulons conserver le pouvoir, nous n’avons d’autre choix que de nous rassembler. Vous êtes passé de 1,9 millions de voix en 2007 à 900 000 en 2009. Mon plus grand chantier consiste à empêcher Macky Sall de basculer dans l’opposition radicale. Il va emporter avec lui au moins 100 000 voix. Ce qui risque de nous nuire en 2012.’’.
Entreprise qui s’annonce difficile, le patron de l’Alliance pour la République (Apr) qui ne veut ’’plus rien avoir à voir avec Wade’’ a déjà confié à Idrissa Seck : ’’J’ai décidé de suivre ma propre voie’’.
"Jeune Afrique" écrit qu’avant Idrissa Seck, le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, le Pr Iba Der Thiam et Serigne Modou Kara Mbacké ont tous tenté, en vain, de convaincre Macky Sall à revenir au Pds. Même si Mahmoud Saleh qui fait partie des hommes de confiance de Macky Sall et Youssou Diagne le numéro 2 de Rewmi poursuivent le dialogue, le président de l’Apr a déjà le regard tourné ailleurs.
C’est ainsi que révèle "Jeune Afrique", Macky Sall qui prépare l’élection présidentielle de 2012, travaille pour rassembler autour de sa candidature, le leader du Fsd/Bj, Bamba Dièye, le président du Mouvement de la réforme pour le développement social (Mrds), l’imam Mbaye Niang et la députée Ndèye Fatou Touré du mouvement "Tekki". Il travaille aussi pour rallier à sa cause les éléments marginalisés et mécontents du Pds comme Aminata Tall et Aminata Lô Dieng.
- Par Mayaram -
’’Je suis le mieux placé pour vous succéder. J’attends de vous un soutien total. Si notre famille politique devait être divisée en courants, comme certains le suggèrent, je dirigerais celui que vous auriez choisi comme étant le vôtre’’, a lancé Idrissa Seck au chef de l’État.
Idrissa Seck a-t-il réussi à convaincre le président Wade par ces propos ? La question reste posée, d’autant plus que le journal soutient que non seulement, le président de la République, Me Abdoulaye Wade a mis en place une cellule secrète chargée d’étudier la question de sa propre candidature en 2012, mais aussi, son épouse, Mme Viviane Wade et son fils Karim restent les plus farouches adversaires d’un retour d’Idrissa Seck au Pds.
D’ailleurs, "Jeune Afrique" révèle qu’à propos des relations entre Idrissa Seck et Karim Wade, le chef de l’État aurait déclaré au maire de Thiès : ’’Vos malentendus se dissiperont avec le temps. Certains ont réussi à faire croire à Karim qu’une fois au pouvoir, vous essaierez de vous attaquer à lui’’.
Cherchant sans doute à rassurer le président Wade, Idrissa Seck aurait ainsi répondu : ’’Ma religion et ma culture m’interdisent de nuire à un membre de votre famille. Compte tenu de notre passé commun, les Sénégalais ne comprendraient pas que j’agisse de la sorte.’’
Revenant à la charge, Idrissa Seck dirait à l’endroit du président de la République, Me Abdoulaye Wade :
’’Si nous voulons conserver le pouvoir, nous n’avons d’autre choix que de nous rassembler. Vous êtes passé de 1,9 millions de voix en 2007 à 900 000 en 2009. Mon plus grand chantier consiste à empêcher Macky Sall de basculer dans l’opposition radicale. Il va emporter avec lui au moins 100 000 voix. Ce qui risque de nous nuire en 2012.’’.
Entreprise qui s’annonce difficile, le patron de l’Alliance pour la République (Apr) qui ne veut ’’plus rien avoir à voir avec Wade’’ a déjà confié à Idrissa Seck : ’’J’ai décidé de suivre ma propre voie’’.
"Jeune Afrique" écrit qu’avant Idrissa Seck, le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, le Pr Iba Der Thiam et Serigne Modou Kara Mbacké ont tous tenté, en vain, de convaincre Macky Sall à revenir au Pds. Même si Mahmoud Saleh qui fait partie des hommes de confiance de Macky Sall et Youssou Diagne le numéro 2 de Rewmi poursuivent le dialogue, le président de l’Apr a déjà le regard tourné ailleurs.
C’est ainsi que révèle "Jeune Afrique", Macky Sall qui prépare l’élection présidentielle de 2012, travaille pour rassembler autour de sa candidature, le leader du Fsd/Bj, Bamba Dièye, le président du Mouvement de la réforme pour le développement social (Mrds), l’imam Mbaye Niang et la députée Ndèye Fatou Touré du mouvement "Tekki". Il travaille aussi pour rallier à sa cause les éléments marginalisés et mécontents du Pds comme Aminata Tall et Aminata Lô Dieng.
- Par Mayaram -