Sur les six milliards d’habitants que compte la planète, plus de 1 ,2 milliards vivent avec au moins 1 dollar par jour et 2 milliards sont à peine bien logés. Environ 60% des gens qui ont moins de 1 dollar par jour vivent en Afrique sub-saharienne.
Au Sénégal, la pauvreté évolue de manière exponentielle et le taux de croissance du PIB (2,6 ; 3,5 selon les sources) n’est pas suffisante pour éradiquer de façon efficace la pauvreté. L’économie du pays n’a connu aucune évolution sur le plan structurel, elle dépend des transferts de fonds de la « diaspora » sénégalaise (1000 milliards de francs CFA /an) pour soutenir la demande intérieure.
Le Sénégal est la quatrième économie de la sous région après le Nigeria , la cote d’ivoire et le Ghana .notre pays est très pauvre en ressources naturelles, ses recettes proviennent de la pèche(déjà bradée à l’union Européenne) , du tourisme et de sa « diaspora » (avec une manne financière égale au volume d’ aide de la coopération internationale soit 37 dollars par habitant et par an). Les entreprises agonisent et les emplois deviennent de plus en plus rares et précaires.
Une enquête en 2011 a révélé une diminution de 1.8 point de pourcentage à 46,7% mais en fait le nombre de personnes pauvres ne cesse de croitre du fait des disparités assez prononcées, de la mauvaise gouvernance, et une gestion clanique, clientéliste et partisane.
Le coefficient de GINI (indicateur synthétique d’inégalité de salaire, de revenu et de niveaux de vie) est de 38, inferieur à la moyenne estimée à 42 en Afrique- subsaharienne. Malgré la polémique sur le taux de croissance ,la vérité est que le Sénégal n’ a pas affiché un taux de croissance rapide qu’ ont connue de nombreux pays subsahariens au cours des dernières décennies alors que le taux de croissance moyenne dans la sous –région est de 6%.
Pour l’année 2013 alors qu’on s’attendait à des performances économique, le taux de croissance reste encore faible et est projeté à 4,6% en 2014 à condition que des réformes financières soient faites.
Notre pays pour aspirer à devenir un pays à revenu intermédiaire (PNB situé entre 761 et 9360 dollars) doit se mettre au travail pour un éventuel rattrapage économique. Pour relancer le dynamisme économique du pays et projeter un taux de croissance supérieur à 8% d’ici 2020, le Sénégal doit mettre sur pied une bonne politique migratoire avec comme soubassement la gestion efficace et efficiente du potentiel des sénégalais de l’extérieur comme clé du développement avec la création d’un super ministère chargé des migrations internationales.
En effet l’Italie et l’Espagne après plus d’un siècle et demi de départs continus ont changé leur statut économique. L’inde et la chine en organisant leur « diaspora « ont réussi à capter le 1/3 des fonds migratoires dans le monde et d’ après la banque mondiale une augmentation pouvant atteindre les 8% est prévue malgré la crise dans six zones de la planète dont l’Afrique subsaharienne. Le Sénégal étant aujourd’hui un laboratoire de mixité et de migrations dans la sous région peut bien refaire la santé de son économie avec une bonne politique migratoire.
Boubacar Sèye
Président d’horizon sans frontières
Au Sénégal, la pauvreté évolue de manière exponentielle et le taux de croissance du PIB (2,6 ; 3,5 selon les sources) n’est pas suffisante pour éradiquer de façon efficace la pauvreté. L’économie du pays n’a connu aucune évolution sur le plan structurel, elle dépend des transferts de fonds de la « diaspora » sénégalaise (1000 milliards de francs CFA /an) pour soutenir la demande intérieure.
Le Sénégal est la quatrième économie de la sous région après le Nigeria , la cote d’ivoire et le Ghana .notre pays est très pauvre en ressources naturelles, ses recettes proviennent de la pèche(déjà bradée à l’union Européenne) , du tourisme et de sa « diaspora » (avec une manne financière égale au volume d’ aide de la coopération internationale soit 37 dollars par habitant et par an). Les entreprises agonisent et les emplois deviennent de plus en plus rares et précaires.
Une enquête en 2011 a révélé une diminution de 1.8 point de pourcentage à 46,7% mais en fait le nombre de personnes pauvres ne cesse de croitre du fait des disparités assez prononcées, de la mauvaise gouvernance, et une gestion clanique, clientéliste et partisane.
Le coefficient de GINI (indicateur synthétique d’inégalité de salaire, de revenu et de niveaux de vie) est de 38, inferieur à la moyenne estimée à 42 en Afrique- subsaharienne. Malgré la polémique sur le taux de croissance ,la vérité est que le Sénégal n’ a pas affiché un taux de croissance rapide qu’ ont connue de nombreux pays subsahariens au cours des dernières décennies alors que le taux de croissance moyenne dans la sous –région est de 6%.
Pour l’année 2013 alors qu’on s’attendait à des performances économique, le taux de croissance reste encore faible et est projeté à 4,6% en 2014 à condition que des réformes financières soient faites.
Notre pays pour aspirer à devenir un pays à revenu intermédiaire (PNB situé entre 761 et 9360 dollars) doit se mettre au travail pour un éventuel rattrapage économique. Pour relancer le dynamisme économique du pays et projeter un taux de croissance supérieur à 8% d’ici 2020, le Sénégal doit mettre sur pied une bonne politique migratoire avec comme soubassement la gestion efficace et efficiente du potentiel des sénégalais de l’extérieur comme clé du développement avec la création d’un super ministère chargé des migrations internationales.
En effet l’Italie et l’Espagne après plus d’un siècle et demi de départs continus ont changé leur statut économique. L’inde et la chine en organisant leur « diaspora « ont réussi à capter le 1/3 des fonds migratoires dans le monde et d’ après la banque mondiale une augmentation pouvant atteindre les 8% est prévue malgré la crise dans six zones de la planète dont l’Afrique subsaharienne. Le Sénégal étant aujourd’hui un laboratoire de mixité et de migrations dans la sous région peut bien refaire la santé de son économie avec une bonne politique migratoire.
Boubacar Sèye
Président d’horizon sans frontières