Soixante-dix jours après la mort de l’étudiant Fallou Sène le dossier ne connait toujours aucune évolution. Le présumé meurtrier identifié comme étant un élément de la gendarmerie, n’est jusque-là pas inquiété. Interpellé sur cette situation qui fait grincer les dents, le Haut Commandant de la Gendarmerie et de la Justice militaire, le Général Meissa Niang dégage ses responsabilités et renvoi ses interlocuteurs au procureur de la République. "L’évolution du dossier Fallou Sène n’est pas de mes prérogatives. Mais de celles du procureur de la République, dit-il dans l’Observateur. Nous avons eu des éléments que nous avons mis à la disposition de l’autorité judiciaire(…). Nous ne pouvons pas développer. Sur le plan judiciaire, c’est l’autorité qui prend la décision. Il faut une appréciation souveraine de l’autorité judiciaire."
Fallou Sène, étudiant en deuxième année d’études, a été tué le 15 mai dernier lors d'affrontements à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Selon les informations, le tireur est le chef d’unité de la gendarmerie, un certain lieutenant Sané. Il aurait confié à ses supérieurs avoir agi en légitime défense. "Affirmatif", semble dire le Général Meïssa Niang. "Le cas de Saint-Louis est un cas regrettable que nous condamnons. Ce sont des choses qui arrivent dans l’exécution des missions. En ce qui me concerne, la loi et le règlement prévoient l’utilisation de la force. N’eut été le professionnalisme des gendarmes, le bilan aurait été plus lourd des deux côtés. Nous avons enregistré du côté des gendarmes, 37 blessés".
Fallou Sène, étudiant en deuxième année d’études, a été tué le 15 mai dernier lors d'affrontements à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Selon les informations, le tireur est le chef d’unité de la gendarmerie, un certain lieutenant Sané. Il aurait confié à ses supérieurs avoir agi en légitime défense. "Affirmatif", semble dire le Général Meïssa Niang. "Le cas de Saint-Louis est un cas regrettable que nous condamnons. Ce sont des choses qui arrivent dans l’exécution des missions. En ce qui me concerne, la loi et le règlement prévoient l’utilisation de la force. N’eut été le professionnalisme des gendarmes, le bilan aurait été plus lourd des deux côtés. Nous avons enregistré du côté des gendarmes, 37 blessés".