Il s’est attardé sur le président Wade pour dire que « Tous les dignes fils du continent africain ont essuyé l’ultime honte de leur vie avec la visite du Président sénégalais en Libye, le premier dirigeant africain à effectuer une visite officielle aux rebelles du CNT. Missionné par les occidentaux (ce n’est plus un secret !), avec la France en tête, Me Abdoulaye WADE s’est rendu à Benghazi, siège des insurgés pour prêcher les bonnes mœurs de la démocratie à son ex-ami, le guide Mouammar Kadhafi. Escorté par les militaires français, il dégageait une image qui nous rappelle celle d’un de nos chefs traditionnels complices du colon envahisseur. Et nombreux sont ceux qui se demandent : depuis quand ce monsieur qui se réclamait, par urbi et orbi, l’héritier des Ché Guevara, Du Bois, N’krumah et autres Sankara a préféré se dévêtir de son costume de panafricaniste chevronné pour aller secourir les intérêts des grandes puissances ? ».
Paul Nguéssan est triste de constater qu’aujourd’hui en Afrique « le colon noir a bien remplacé le colon blanc » avant de faire remarquer le président Wade « aucun crédit pour aller montrer la marche à suivre à un Kadhafi ». selon Paul Nguéssan « Lui-même (Abdoulaye Wade) reste une calamité pour le Sénégal où l’énergie devient une denrée plus que rare, où la démocratie continue de subir de violents coups de sabots, où l’impunité est érigée en règle de gouvernance, où le territoire national est découpé pour des raisons purement politique, où la crise scolaire persiste, où une pauvreté sans précédent pointe son museau dans le monde rural, où l’Assemblée Nationale au lieu de servir le peuple souverain sert à détruire ou à exclure des adversaires politiques, où la constitution est chiffonnée en permanence , où l’on cherche à domestiquer la justice ».
Ce qui fait à dire au journaliste du quotidien Le Combat que « Comme Kadhafi, Me Wade doit partir lui aussi. Il ne doit plus briguer les suffrages en 2012. Qu’il sache que l’ère des « Mon fils, tu régneras est révolue ! ».
Kadhafi a été capturé et tué par le CNT à Syrte où il s’était retranché après la chute de Tripoli.
Abdou K. Cissé
Paul Nguéssan est triste de constater qu’aujourd’hui en Afrique « le colon noir a bien remplacé le colon blanc » avant de faire remarquer le président Wade « aucun crédit pour aller montrer la marche à suivre à un Kadhafi ». selon Paul Nguéssan « Lui-même (Abdoulaye Wade) reste une calamité pour le Sénégal où l’énergie devient une denrée plus que rare, où la démocratie continue de subir de violents coups de sabots, où l’impunité est érigée en règle de gouvernance, où le territoire national est découpé pour des raisons purement politique, où la crise scolaire persiste, où une pauvreté sans précédent pointe son museau dans le monde rural, où l’Assemblée Nationale au lieu de servir le peuple souverain sert à détruire ou à exclure des adversaires politiques, où la constitution est chiffonnée en permanence , où l’on cherche à domestiquer la justice ».
Ce qui fait à dire au journaliste du quotidien Le Combat que « Comme Kadhafi, Me Wade doit partir lui aussi. Il ne doit plus briguer les suffrages en 2012. Qu’il sache que l’ère des « Mon fils, tu régneras est révolue ! ».
Kadhafi a été capturé et tué par le CNT à Syrte où il s’était retranché après la chute de Tripoli.
Abdou K. Cissé