Au début, l’actuel président de l’Assemblée nationale, Macky Sall, avait annoncé la couleur par des séminaires à Saly (station balnéaire à 70 km de la capitale) et à Dakar. Mais cela s’est arrêté là, car le jeu politique a pris le dessus.
Analysant la situation de l’institution, suite aux turpitudes de son président Macky Sall en bisbille avec ses "frères" de parti, Mouhamed Mbodj, Coordonnateur du Forum civil, se dit "consterné pour les Sénégalais par le manque de maturité de la classe politique au pouvoir, je dis bien la classe politique au pouvoir, par sa propension à privilégier les questions privées sur les questions publiques pour lesquelles le Sénégal les a choisis", dit d’entrée Mouhamed Mbodj.
Le Coordonnateur du Forum civil de poursuivre son analyse en soutenant que "tout le monde a remarqué le défaut de contrôle parlementaire. La situation économique est catastrophique. Le Fmi est là et revient dans deux mois. Même Macky Sall est interpellé, puisque aucun acte de contrôle n’est posé, comme le contrôle de l’exécution du budget, par exemple, ou le vote de lois de règlement budgétaire. Les vrais questions du pays sont les inondations, avec plus de 500 000 personnes qui doivent être recasées".
A en croire M. Mbodj, "la confusion est énorme entre la sphère publique, qui nous gère tous, et les sphères privées que sont le parti, l’appartenance confrérique, la famille, etc. Ces dernières interfèrent sur la sphère publique et négativement". Il estime en tout cas que Macky Sall doit "prendre ses responsabilités".
Le Coordonnateur du Forum Civil qualifie la guéguerre des libéraux de "combat de coqs" souhaitant qu’elle reste circonscrite à ce cadre au sein du Parti démocratique sénégalais (Pds, au pouvoir). Mouhamed Mbodj est cependant pessimiste, "c’est utopique, puisque cela a déjà déteint sur le fonctionnement de l’Assemblée nationale".
Analysant la situation de l’institution, suite aux turpitudes de son président Macky Sall en bisbille avec ses "frères" de parti, Mouhamed Mbodj, Coordonnateur du Forum civil, se dit "consterné pour les Sénégalais par le manque de maturité de la classe politique au pouvoir, je dis bien la classe politique au pouvoir, par sa propension à privilégier les questions privées sur les questions publiques pour lesquelles le Sénégal les a choisis", dit d’entrée Mouhamed Mbodj.
Le Coordonnateur du Forum civil de poursuivre son analyse en soutenant que "tout le monde a remarqué le défaut de contrôle parlementaire. La situation économique est catastrophique. Le Fmi est là et revient dans deux mois. Même Macky Sall est interpellé, puisque aucun acte de contrôle n’est posé, comme le contrôle de l’exécution du budget, par exemple, ou le vote de lois de règlement budgétaire. Les vrais questions du pays sont les inondations, avec plus de 500 000 personnes qui doivent être recasées".
A en croire M. Mbodj, "la confusion est énorme entre la sphère publique, qui nous gère tous, et les sphères privées que sont le parti, l’appartenance confrérique, la famille, etc. Ces dernières interfèrent sur la sphère publique et négativement". Il estime en tout cas que Macky Sall doit "prendre ses responsabilités".
Le Coordonnateur du Forum Civil qualifie la guéguerre des libéraux de "combat de coqs" souhaitant qu’elle reste circonscrite à ce cadre au sein du Parti démocratique sénégalais (Pds, au pouvoir). Mouhamed Mbodj est cependant pessimiste, "c’est utopique, puisque cela a déjà déteint sur le fonctionnement de l’Assemblée nationale".