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Moustapha Cissé Lô taxe les journalistes de menteurs et de corrompus

Rédigé par leral.net le Vendredi 18 Mars 2016 à 19:11 | | 0 commentaire(s)|

Comme s’il avait l’insulte à la bouche, Moustapha Cissé Lô, fait frémir lors qu’il est en colère. Hier, il a encore fait mouche aux journalistes. Lui qui dément les informations faisant état qu’il aurait tiré des coups de feu de sommation pour intimider les partisans du Non lors de sa campagne à Touba, accuse les journalistes de menteurs.


Moustapha Cissé Lô taxe les journalistes de menteurs et de corrompus
Le deuxième vice président de l’Assemblée nationale, Moustapha Cissé Lô était en campagne référendaire ce mercredi à Touba. Après un accrochage avec les partisans du camp du Non, il aurait tiré des coups de feu en l’air. Aussitôt l’information rapportée, il convoque une conférence de presse pour se prononcer sur la question. Il fait savoir à l’occasion que “Ce qui se passe au Sénégal est inadmissible. Voilà une presse qui ne s’intéresse qu’à des frasques et des informations people qui n’ont aucun sens. C’est des menteurs qui me poursuivent pour dire du mal de moi et de ma famille”.

Le président du Parlement de la Cedeao qui cache mal sa colère poursuit en rappelant que lorsqu’on a brûlé sa maison à Touba, il faisait les choux gras de la presse et des réseaux sociaux. « Je fais l’objet de médisance et de calomnie de la part de journalistes qui sont payés par des adversaires politiques. Ce qui a été dit sur l’affaire de la fusillade est contraire à la réalité. Je n’ai jamais tiré de balles”, accuse-t-il.

Le visage rayonnant de colère, il poursuit ses accusations à l’endroit des journalistes : “arrêtez vos mensonges et soyez respectueux envers les hommes. Vous n’êtes que des corrompus. Vous n’avez pas de salaire proportionnel au rythme de vie que vous menez. Ce pays ne vous appartient pas”.

Face à de telles attaques, les journalistes ont décidé de ne plus se laisser faire. Il rétorque à leur tour à Moustapha Cissé Lo pour confirmer leurs dires, et de demander plus de respect.

Face à cet échange de propos virulents, Mousapha Cissé Lô finit par bouder la salle.


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