Au terme de sa tournée économique qui l’a mené dans plusieurs localités rurales de Fatick, c’est une peinture assez sombre que le président de l’Alliance des forces de progrès a faite. Celle d’un monde rural où la pauvreté prédomine. «Nous étions venus nous entretenir de la situation que vivent les paysans, les éleveurs et les pêcheurs, ainsi que les ouvriers, les commerçants et les transporteurs. Au niveau de toutes les étapes que nous avons franchies, depuis Fimela jusqu’à Mbar ici et Gossas, les populations nous ont décrit leurs doléances en décrivant les souffrances qu’elles subissaient. Nous constatons la grande pauvreté qui sévit en milieu rural», a fustigé M. Niasse. Aussi, souligne-t-il «les déséquilibres criards qui existent dans le secteur de la répartition qui devait être démocratique, mais qui ne l’est pas» a indiqué M Niasse, à qui les paysans ont aussi soumis le retard dans l’allocation des semences, le chômage. «Les paysans se sont plaints de la manière dont les semences sont gérées. Les semences arrivent après les premières pluies. Il y a aussi le grand chômage des jeunes. Il y a aussi l’Etat des routes. Il aurait fallu d’une petite partie de tous les investissements qui ont été faits à Dakar pour régler la question des routes secondaires» fait savoir le leader de l’Afp. Mais martèle-t-il, «Les populations restent mobilisées dans l’espoir de voir leur situation changer dans les 4 mois qui vont venir c'est-à-dire si Dieu le veut le 26 février 2012. Elles sont miséreuses misérabilisées et fatiguées, mais pas découragées».
Les solutions de Niasse Pour sortir le monde rural du « gouffre »
Et le leader des progressistes a émis les solutions qui pourraient régler les maux du monde rural : «Ce que nous proposons comme solution c’est de régler le problème du capital semencier. C’est un problème technique et réel pour que les paysans puissent disposer de semences de qualité en quantité suffisante». Ensuite, ajoute Moustapha Niasse, «la question de l’engrais devra être réglée à travers une volonté politique de faciliter l’accès des fertilisants, l’aide alimentaire qui doit accompagner les paysans quand tout a germé et que rien n’a mûri. Pour le prix au producteur, « Le paysan mérite d’être encouragé avant de commencer à semer dans son champ» a-t-il estimé.
Youssouf SANE
Le Populaire
Les solutions de Niasse Pour sortir le monde rural du « gouffre »
Et le leader des progressistes a émis les solutions qui pourraient régler les maux du monde rural : «Ce que nous proposons comme solution c’est de régler le problème du capital semencier. C’est un problème technique et réel pour que les paysans puissent disposer de semences de qualité en quantité suffisante». Ensuite, ajoute Moustapha Niasse, «la question de l’engrais devra être réglée à travers une volonté politique de faciliter l’accès des fertilisants, l’aide alimentaire qui doit accompagner les paysans quand tout a germé et que rien n’a mûri. Pour le prix au producteur, « Le paysan mérite d’être encouragé avant de commencer à semer dans son champ» a-t-il estimé.
Youssouf SANE
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