Selon les résultats définitifs qui ont été proclamés ce jeudi 30 octobre, c’est le candidat du parti Frelimo au pouvoir à Maputo, Filipe Nyusi qui devient le président-élu du Mozambique. Il a remporté la victoire avec 57% de voix contre Afonso Dhalamo, le candidat de la Renamo, principal parti de l’opposition, dont le score s’établit à 37%. Quant au troisième candidat Daviz Simango, leader d’un petit parti montant, son score plafonne à 6%.
Le Frelimo gouverne le pays depuis trente-neuf ans. Agé de 55 ans, le nouveau président-élu est un homme relativement jeune. Il sera le premier président à ne pas avoir participé à la lutte pour l’indépendance. Ingénieur de formation, il a longtemps travaillé à la tête de la compagnie nationale des chemins de fer, avant de rejoindre le gouvernement en 2008. On le dit un fidèle du président sortant Guebuza à qui il doit sa nomination au gouvernement et sa désignation en mars dernier comme candidat du parti à la présidentielle.
Selon les experts, Nyusi a fait une campagne convaincante et a su persuader les électeurs de sa détermination à débarrasser le pays du fléau de la corruption. A cause de la corruption des élites, la majorité des Mozambicains vivent encore sous le seuil de la pauvreté, et cela malgré la croissance moyenne annuelle que connaît ce pays riche en réserves de gaz et de charbon.
Le Frelimo gouverne le pays depuis trente-neuf ans. Agé de 55 ans, le nouveau président-élu est un homme relativement jeune. Il sera le premier président à ne pas avoir participé à la lutte pour l’indépendance. Ingénieur de formation, il a longtemps travaillé à la tête de la compagnie nationale des chemins de fer, avant de rejoindre le gouvernement en 2008. On le dit un fidèle du président sortant Guebuza à qui il doit sa nomination au gouvernement et sa désignation en mars dernier comme candidat du parti à la présidentielle.
Selon les experts, Nyusi a fait une campagne convaincante et a su persuader les électeurs de sa détermination à débarrasser le pays du fléau de la corruption. A cause de la corruption des élites, la majorité des Mozambicains vivent encore sous le seuil de la pauvreté, et cela malgré la croissance moyenne annuelle que connaît ce pays riche en réserves de gaz et de charbon.