On pouvait penser que Mamadou Sène avait son « riti » sous le « sabador » - il porte rarement une tenue européenne. L’un des lead-vocals du groupe venu de la Scandinavie n’avait pas sur lui son instrument. Point de « violon peul ». Mais un violon tout court : celui d’Erika, autre membre du groupe.
L’enfant du Baol psalmodie un poème de Serigne Touba à l’honneur du prophète. C’est pour chauffer la voix. Ses cordes vocales vibrent sous les notes de « Aduna », chanson qui plonge les connaisseurs dans les souvenirs de l’Ensemble lyrique traditionnel du Théâtre national Daniel Sorano dont Mamadou était pensionnaire avant de « s’exiler » vers la Suède.
Ale Möller, du nom du chef d’orchestre, fait un solo. Les cordes de sa mandoline ne jurent que par ses doigts. Le public applaudit. Derrière le friselis de son luth à manche court, des notes de musique populaire suédoise et traditionnelle sénégambienne. Il entre en duo avec Solo Cissokho. Mandoline et kora s’emmêlent les notes ! C’est beau. C’est bon à entendre. Pendant ce temps, Rafael « le Mexicain » bat la caisse et Ndongo, le percusionniste, le suit. Cette complicité, ils en rient...
Le koriste et la choriste (Diéliya, un rossignol) font chorus dans les chansons mandingues. Et réagissent, quelques minutes plus tard, à la chanson Alagi Falou interprété par Sène.
Ale Möller Band. Des bêtes de scène derrière un chef d’orchestre polyvalent soufflant aisément dans sa flûte harmonique ou traversière que grattant, avec passion, les cordes de sa mandoline. Après 2STV, le groupe s’est produit, le même jour - jeudi -, à la maison de la Culture Douta Seck.
Ferloo.com
L’enfant du Baol psalmodie un poème de Serigne Touba à l’honneur du prophète. C’est pour chauffer la voix. Ses cordes vocales vibrent sous les notes de « Aduna », chanson qui plonge les connaisseurs dans les souvenirs de l’Ensemble lyrique traditionnel du Théâtre national Daniel Sorano dont Mamadou était pensionnaire avant de « s’exiler » vers la Suède.
Ale Möller, du nom du chef d’orchestre, fait un solo. Les cordes de sa mandoline ne jurent que par ses doigts. Le public applaudit. Derrière le friselis de son luth à manche court, des notes de musique populaire suédoise et traditionnelle sénégambienne. Il entre en duo avec Solo Cissokho. Mandoline et kora s’emmêlent les notes ! C’est beau. C’est bon à entendre. Pendant ce temps, Rafael « le Mexicain » bat la caisse et Ndongo, le percusionniste, le suit. Cette complicité, ils en rient...
Le koriste et la choriste (Diéliya, un rossignol) font chorus dans les chansons mandingues. Et réagissent, quelques minutes plus tard, à la chanson Alagi Falou interprété par Sène.
Ale Möller Band. Des bêtes de scène derrière un chef d’orchestre polyvalent soufflant aisément dans sa flûte harmonique ou traversière que grattant, avec passion, les cordes de sa mandoline. Après 2STV, le groupe s’est produit, le même jour - jeudi -, à la maison de la Culture Douta Seck.
Ferloo.com