Alors que le Royaume du Maroc commémorait le 20 aout 2014 le 61ème Anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple qui augurera le retour de feu Sa Majesté Mohammed V et l’indépendance du Maroc, un mystificateur ne trouva mieux que d’insulter la mémoire des martyrs et résistants marocains.
En effet, le même jour, l’Algérie célébrait, elle aussi, deux dates anniversaires chères au peuple algérien, à savoir celles de l’offensive du Nord-Constantinois, le 20 août 1955, et du Congrès de la Soummam, le 20 aout 1956.
A cette occasion, le Président algérien, Abdelaziz Bouteflika, a adressé un message, qui fut lu en son nom par le conseiller auprès de la Présidence de la République, Mohamed Ali Boughazi, lors de la commémoration de la journée nationale du Moujahid à Skikda.
Dans ce message, le Chef de l’Etat algérien a rappelé les liens de solidarité qui prévalaient entre les algériens et les résistants marocains et tunisiens.
Pour le locataire du Palais d’Al Mouradia, l’offensive du 20 août 1955 dans le Nord-Constantinois constitue la preuve de cette expression de solidarité avec le peuple marocain à l’occasion du 2ème Anniversaire de l'exil de feu Sa Majesté Mohammed V. Un élan de solidarité du peuple algérien envers le Maroc qui fut confirmé avec l’organisation du Congrès de la Soummam dans un petit village Kabyle le 20 août 1956 ; deux évènements qui seront les déclencheurs de la guerre de libération algérienne.
Jusque-là, les affirmations de Monsieur Bouteflika restent dans le politiquement correctes, historiquement parlant.
Or, le Chef de l’Etat algérien ajoute dans son message, et je cite, «l’indépendance du Maroc est en partie la conséquence de la guerre de libération algérienne qui a mis fin à l’exil du Roi du Maroc et sa famille à Madagascar».
Cette affirmation, digne d’un fabulateur de haut vol, est une insulte faite au peuple marocain et à la mémoire de ses martyrs qui ont consenti au sacrifice suprême pour exiger le retour de leur Souverain et libérer leur Pays, le Maroc du joug du protectorat.
Cette contrevérité confirme également l’ignorance de l’Histoire de son pays par le détenteur du magistère suprême.
Aussi, il est plus que pertinent de rappeler quelques faits historiques de son pays, histoire de lui rafraichir la mémoire.
Tout d’abord, les événements du Nord Constantinois et les massacres qui s’en suivirent furent l’œuvre de Zighout Youssef afin de réanimer la résistance qui s’étiolait et de contrecarrer les avances faites par le Délégué Général du Gouvernement français en Algérie, Jacques Soustelle.
Quant au Congrès de la Soummam, organisé par Abane et Larbi Benmehidi, il avait pour objectif l’odoption d’une charte structurant l’ossature du mouvement de l’insurrection contre le colonialisme, la division de l’Algérie en Wilayas et zones et la mise en place de structures militaires et administratives.
Ce Congrès, pierre angulaire de la Révolution algérienne, a également confirmé la déclaration du 1er novembre 1954 qui s’oppose à toute forme de tutelle extérieure, notamment la mainmise du nassérisme.
On sait ce qu’il advenu des résolutions issues de ce Congrès et la direction de la Révolution algérienne connaîtra des conflits entre pro-nassériens et indépendistes et des purges sanglantes avec les assassinants d’Abane Ramdane, l’architecte du Congrès de la Soummam, au Maroc en 1957, des Colonels Lamouri, Aouachria, Nouaouria en novembre 1958, du Colonel Amirouch en 1959 par le Colonel Boumedienne et le clan d’Oujda puis la prise de pouvoir en 1962 par l’armée des frontères commandée par ce même Boumedienne.
Un coup d’Etat qui allait sceller le destin du peuple algérien avec la confiscation de l’indépendance par le clan dOujda, de 1962 à 1979 avec la mort de Boumedienne, puis par celui du clan de l’Est, originaire du «bec du canard » (Tebessa-Biskra-Souk Ahras, plus connu sous l’acronyme BTS).
Le clan d’Oujda reprendra les rennes du pouvoir en 1999 avec l’élection de Bouteflika, alias Abdelkader, qui n’a jamais été promu au grade de commandant durant la guerre de libération car il n’a jamais été membre du Conseil National de la Révolution Algérienne (CNRA).
Enfin, pour ce qui est de l’indépendance du Maroc, il est utile de rappeler à Monsieur Bouteflika que le Mouvement National Marocain est né en 1930 et que ses membres ont combattu contre les protectorats espagnol et français sans aides extérieures.
Une lutte qui culmina avec la déposition et l’exil de Feu Sa Majesté Mohammed V et qui se conclut avec le retour du Souverain légitime qui annonça au peuple marocain, dans son Discours du Trône en date du 18 novembre 1955, son indépendance.
En conclusion, les assertions de Bouteflika prouvent, si besoin est, qu’il est un mythomane, ignorant de l’Histoire de son propre pays, reniant le sacrifice de milliers de marocains qui sont morts pour l’Algérie, l’aide du Maroc à la construction de la résistance algérienne, les fournitures d’armements et la protection de l’armée des frontières en l’accueillant sur son territoire.
Même son maître et créateur Boumedienne na osé franchir ce pas et il est plus que certain qu’il ne s’en serait pas privé si de telles assertions étaient réelles.
Finalement, son message n’est que poudre aux yeux destinée à leurrer le peuple algérien qui, malheureusement pour lui, est au fait de l’Histoire vraie de l’algérie grâce aux moyens modernes de l’information et des communications.
Aussi, il serait plus sage pour le Président Bouteflika de rendre l’indépendance au peuple algérien et de réhabiliter les Kabyles, les Mozabites, les Touaregs, les Chrétiens et les Juifs dans leurs droits que de s’adonner à des boniments.
En effet, le même jour, l’Algérie célébrait, elle aussi, deux dates anniversaires chères au peuple algérien, à savoir celles de l’offensive du Nord-Constantinois, le 20 août 1955, et du Congrès de la Soummam, le 20 aout 1956.
A cette occasion, le Président algérien, Abdelaziz Bouteflika, a adressé un message, qui fut lu en son nom par le conseiller auprès de la Présidence de la République, Mohamed Ali Boughazi, lors de la commémoration de la journée nationale du Moujahid à Skikda.
Dans ce message, le Chef de l’Etat algérien a rappelé les liens de solidarité qui prévalaient entre les algériens et les résistants marocains et tunisiens.
Pour le locataire du Palais d’Al Mouradia, l’offensive du 20 août 1955 dans le Nord-Constantinois constitue la preuve de cette expression de solidarité avec le peuple marocain à l’occasion du 2ème Anniversaire de l'exil de feu Sa Majesté Mohammed V. Un élan de solidarité du peuple algérien envers le Maroc qui fut confirmé avec l’organisation du Congrès de la Soummam dans un petit village Kabyle le 20 août 1956 ; deux évènements qui seront les déclencheurs de la guerre de libération algérienne.
Jusque-là, les affirmations de Monsieur Bouteflika restent dans le politiquement correctes, historiquement parlant.
Or, le Chef de l’Etat algérien ajoute dans son message, et je cite, «l’indépendance du Maroc est en partie la conséquence de la guerre de libération algérienne qui a mis fin à l’exil du Roi du Maroc et sa famille à Madagascar».
Cette affirmation, digne d’un fabulateur de haut vol, est une insulte faite au peuple marocain et à la mémoire de ses martyrs qui ont consenti au sacrifice suprême pour exiger le retour de leur Souverain et libérer leur Pays, le Maroc du joug du protectorat.
Cette contrevérité confirme également l’ignorance de l’Histoire de son pays par le détenteur du magistère suprême.
Aussi, il est plus que pertinent de rappeler quelques faits historiques de son pays, histoire de lui rafraichir la mémoire.
Tout d’abord, les événements du Nord Constantinois et les massacres qui s’en suivirent furent l’œuvre de Zighout Youssef afin de réanimer la résistance qui s’étiolait et de contrecarrer les avances faites par le Délégué Général du Gouvernement français en Algérie, Jacques Soustelle.
Quant au Congrès de la Soummam, organisé par Abane et Larbi Benmehidi, il avait pour objectif l’odoption d’une charte structurant l’ossature du mouvement de l’insurrection contre le colonialisme, la division de l’Algérie en Wilayas et zones et la mise en place de structures militaires et administratives.
Ce Congrès, pierre angulaire de la Révolution algérienne, a également confirmé la déclaration du 1er novembre 1954 qui s’oppose à toute forme de tutelle extérieure, notamment la mainmise du nassérisme.
On sait ce qu’il advenu des résolutions issues de ce Congrès et la direction de la Révolution algérienne connaîtra des conflits entre pro-nassériens et indépendistes et des purges sanglantes avec les assassinants d’Abane Ramdane, l’architecte du Congrès de la Soummam, au Maroc en 1957, des Colonels Lamouri, Aouachria, Nouaouria en novembre 1958, du Colonel Amirouch en 1959 par le Colonel Boumedienne et le clan d’Oujda puis la prise de pouvoir en 1962 par l’armée des frontères commandée par ce même Boumedienne.
Un coup d’Etat qui allait sceller le destin du peuple algérien avec la confiscation de l’indépendance par le clan dOujda, de 1962 à 1979 avec la mort de Boumedienne, puis par celui du clan de l’Est, originaire du «bec du canard » (Tebessa-Biskra-Souk Ahras, plus connu sous l’acronyme BTS).
Le clan d’Oujda reprendra les rennes du pouvoir en 1999 avec l’élection de Bouteflika, alias Abdelkader, qui n’a jamais été promu au grade de commandant durant la guerre de libération car il n’a jamais été membre du Conseil National de la Révolution Algérienne (CNRA).
Enfin, pour ce qui est de l’indépendance du Maroc, il est utile de rappeler à Monsieur Bouteflika que le Mouvement National Marocain est né en 1930 et que ses membres ont combattu contre les protectorats espagnol et français sans aides extérieures.
Une lutte qui culmina avec la déposition et l’exil de Feu Sa Majesté Mohammed V et qui se conclut avec le retour du Souverain légitime qui annonça au peuple marocain, dans son Discours du Trône en date du 18 novembre 1955, son indépendance.
En conclusion, les assertions de Bouteflika prouvent, si besoin est, qu’il est un mythomane, ignorant de l’Histoire de son propre pays, reniant le sacrifice de milliers de marocains qui sont morts pour l’Algérie, l’aide du Maroc à la construction de la résistance algérienne, les fournitures d’armements et la protection de l’armée des frontières en l’accueillant sur son territoire.
Même son maître et créateur Boumedienne na osé franchir ce pas et il est plus que certain qu’il ne s’en serait pas privé si de telles assertions étaient réelles.
Finalement, son message n’est que poudre aux yeux destinée à leurrer le peuple algérien qui, malheureusement pour lui, est au fait de l’Histoire vraie de l’algérie grâce aux moyens modernes de l’information et des communications.
Aussi, il serait plus sage pour le Président Bouteflika de rendre l’indépendance au peuple algérien et de réhabiliter les Kabyles, les Mozabites, les Touaregs, les Chrétiens et les Juifs dans leurs droits que de s’adonner à des boniments.