Après les négociations entre l’Etat et les organisations syndicales d’enseignants qui avaient avorté lors de la rencontre du 05 août dernier, la seconde tentative de concertations bipartites a débouché hier, mercredi 08 octobre, en queue de poisson. Les syndicats d’enseignants ont en effet décidé d’aller consulter leurs mandants, avant de donner leur avis sur la « dernière proposition » du gouvernement formulée à propos de la question de l’Indemnité de recherche documentaire (IRD), hier après-midi, à l’issue de la dernière séance de négociations qui a réuni les deux parties. Au titre de l’IRD reformulée en une Allocation de soutien scolaire, le gouvernement a décidé d’allouer dès 2009, à chaque enseignant, la somme de 120.000 francs CFA payable en deux tranches (juin et octobre), soit une enveloppe globale de 6,5 milliards de francs CFA inscrite dans le budget 2009. Une somme qui devra être portée à 150.000 francs CFA en 2010, avant de se stabiliser à 180.000 francs CFA payables en deux tranches de 90.000 francs CFA, en juin et octobre 2011, sur un total de 8,5 milliards de francs CFA.
En réponse, les syndicats d’enseignants ont décidé de retourner recueillir l’avis de la base avant de donner une réponse au gouvernement, à l’exception de l’Organisation des instituteurs du Sénégal (OIS) dirigée par Youssou Touiré qui a vivement rejeté cette proposition. Pour sa part, Marième Sakho Dansokho, coordonnatrice de l’Intersyndicale des enseignants, a déclaré qu’« Il n’y a pas eu d’accord dans la mesure où il n’y a pas eu de négociations. On était venu pour écouter les propositions du gouvernement, avant de consulter la base qui devra décider de la conduite à tenir ».
Il faut noter par ailleurs que le gouvernement s’est interdit de faire de nouvelles propositions concernant l’indemnité de logement, arguant que la revendication de parcelles à octroyer aux enseignants figure sur toutes les plateformes que les syndicats lui ont jusque-là soumises. Se basant tout autant sur le fait que l’indemnité de logement a bénéficié en 2007 d’une dernière augmentation qui l’a portée à 60.000 francs CFA, « le gouvernement a décidé de laisser cette question en l’état en s’abstenant de faire toute nouvelle proposition », a dit Innocence Ntap Ndiaye, ministre de la Fonction publique
source sud quotidien
En réponse, les syndicats d’enseignants ont décidé de retourner recueillir l’avis de la base avant de donner une réponse au gouvernement, à l’exception de l’Organisation des instituteurs du Sénégal (OIS) dirigée par Youssou Touiré qui a vivement rejeté cette proposition. Pour sa part, Marième Sakho Dansokho, coordonnatrice de l’Intersyndicale des enseignants, a déclaré qu’« Il n’y a pas eu d’accord dans la mesure où il n’y a pas eu de négociations. On était venu pour écouter les propositions du gouvernement, avant de consulter la base qui devra décider de la conduite à tenir ».
Il faut noter par ailleurs que le gouvernement s’est interdit de faire de nouvelles propositions concernant l’indemnité de logement, arguant que la revendication de parcelles à octroyer aux enseignants figure sur toutes les plateformes que les syndicats lui ont jusque-là soumises. Se basant tout autant sur le fait que l’indemnité de logement a bénéficié en 2007 d’une dernière augmentation qui l’a portée à 60.000 francs CFA, « le gouvernement a décidé de laisser cette question en l’état en s’abstenant de faire toute nouvelle proposition », a dit Innocence Ntap Ndiaye, ministre de la Fonction publique
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