Toute chose qui avait réjoui par-delà les frontières du Niger, tous les démocrates qui, accoutumés à des contestations post électorales, redoutaient ces scènes de violences qui desservent le continent. Et depuis lors, on croyait le Niger remis sur les rails de la démocratie surtout que Mahamadou Issoufou entendait faire de la bonne gouvernance politique son cheval de bataille. En tout cas, tout semblait marcher comme sur des roulettes, si bien qu’on ne comprend pas pourquoi on en vient à vouloir attenter à la vie du chef de l’Etat. A-t-il suffisamment eu le temps de mettre en application son projet de société dont il s’était servi en pleine campagne comme un viatique ? Non, peut-on répondre sans ambages car, même en un an d’exercice du pouvoir, suivant les contingences, il serait prématuré voire subjectif de dresser un bilan négatif d’un chef d’Etat à l’aune de son projet de société.
Ou bien est-ce le travail d’assainissement de l’administration et des finances publiques, que Mahamadou Issoufou a entrepris depuis son arrivée, qui lui vaut une telle haine morbide ? En tous les cas, le Niger n’a plus besoin d’enregistrer un coup d’Etat dans son histoire du reste mouvementée depuis son accession à l’indépendance en 1960.
C’en est assez. Le pays passe pour un fleuron de la démocratie dans la sous-région d’autant que le président américain, Barack Obama, dans le souci de lui exprimer son soutien, s’apprête à recevoir le président Issoufou avec trois autres chefs d’Etat d’Afrique subsaharienne, le 29 juillet prochain, à la Maison blanche. Toutefois, si l’on peut se féliciter de ce que le régime nigérien a pu déjouer ce putsch conspiré par des élements visiblement refractaires à la démocratie, on est par contre en droit de craindre que cet incident n’augure un nouveau climat de méfiance marqué par une chasse à l’homme avec en sus des règlements de comptes. Comme on l’a vu récemment en Guinée, cet autre pays constamment en proie à la " complotite".
© Source : Le Pays
Ou bien est-ce le travail d’assainissement de l’administration et des finances publiques, que Mahamadou Issoufou a entrepris depuis son arrivée, qui lui vaut une telle haine morbide ? En tous les cas, le Niger n’a plus besoin d’enregistrer un coup d’Etat dans son histoire du reste mouvementée depuis son accession à l’indépendance en 1960.
C’en est assez. Le pays passe pour un fleuron de la démocratie dans la sous-région d’autant que le président américain, Barack Obama, dans le souci de lui exprimer son soutien, s’apprête à recevoir le président Issoufou avec trois autres chefs d’Etat d’Afrique subsaharienne, le 29 juillet prochain, à la Maison blanche. Toutefois, si l’on peut se féliciter de ce que le régime nigérien a pu déjouer ce putsch conspiré par des élements visiblement refractaires à la démocratie, on est par contre en droit de craindre que cet incident n’augure un nouveau climat de méfiance marqué par une chasse à l’homme avec en sus des règlements de comptes. Comme on l’a vu récemment en Guinée, cet autre pays constamment en proie à la " complotite".
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