Mamour Cissé et ses camarades se demandent, en effet, comment il est possible «qu’un brigadier chef 4ème échelon après 26 ans de service, se retrouve rétrogradé simple agent, en dépit du principe universel de la sacralité des droits acquis ?». Et d’inviter le ministre de l’Intérieur à revoir sa copie et apporter des correctifs, pour permettre à la police d’être dans les meilleures conditions morales et matérielles pour exercer sa mission de sécurisation des personnes et des biens. Le Psd/Jant bi estime qu’au cas contraire, c’est le moral de l’ensemble de la Police nationale qui pourrait être sapé.
Au-delà de la Police nationale, Mamour Cissé et compagnie appellent tous les Sénégalais, toutes chapelles politiques confondues, «à resserrer les rangs autour de notre armée nationale, et de lui réaffirmer avec vigueur, toute notre estime, notre solidarité et notre sympathie en ces heures difficiles où elle constitue, souvent, la cible de grands bandits surarmés soutenus par Yaya Jammeh». C’est que le Psd ne cache pas les soupçons qu’il nourrit à l’endroit du président gambien, dont il dénonce la «duplicité» et une «collusion» réelle avec les rebelles du Mfdc, «qui se retranchent systématiquement sous sa protection après leurs attaques». Et Mamour Cissé d’exiger que l’on «cesse de lui dérouler le tapis rouge pendant qu’on enterre nos morts, ou de déployer d’immenses banderoles à sa gloire jusque devant les grilles de notre Palais présidentiel, feignant d’oublier que la cargaison d’armes interceptée au Nigeria était bel et bien destinée au State House de Kanilaï (Ndlr village d’origine de Jammeh)». Tout en se défendant de tomber dans un «va-t-en-guerrisme primaire», Mamour Cissé demande aux autorités de notre pays de «faire montre de plus de rigueur et de fermeté» à l’endroit du locataire du State House de Kanilai, «dont la complicité avec les rebelles semble donner une nouvelle force à un brigandage qui n’a que trop duré».
M. Bachir DIOP rewmi.com
Au-delà de la Police nationale, Mamour Cissé et compagnie appellent tous les Sénégalais, toutes chapelles politiques confondues, «à resserrer les rangs autour de notre armée nationale, et de lui réaffirmer avec vigueur, toute notre estime, notre solidarité et notre sympathie en ces heures difficiles où elle constitue, souvent, la cible de grands bandits surarmés soutenus par Yaya Jammeh». C’est que le Psd ne cache pas les soupçons qu’il nourrit à l’endroit du président gambien, dont il dénonce la «duplicité» et une «collusion» réelle avec les rebelles du Mfdc, «qui se retranchent systématiquement sous sa protection après leurs attaques». Et Mamour Cissé d’exiger que l’on «cesse de lui dérouler le tapis rouge pendant qu’on enterre nos morts, ou de déployer d’immenses banderoles à sa gloire jusque devant les grilles de notre Palais présidentiel, feignant d’oublier que la cargaison d’armes interceptée au Nigeria était bel et bien destinée au State House de Kanilaï (Ndlr village d’origine de Jammeh)». Tout en se défendant de tomber dans un «va-t-en-guerrisme primaire», Mamour Cissé demande aux autorités de notre pays de «faire montre de plus de rigueur et de fermeté» à l’endroit du locataire du State House de Kanilai, «dont la complicité avec les rebelles semble donner une nouvelle force à un brigandage qui n’a que trop duré».
M. Bachir DIOP rewmi.com