Une situation insupportable pour Me Ndeye Fatou Touré, qui a laissé échapper quelques larmes. « Je ne peux pas être dans une salle où les droits des femmes sont violés, s’est-elle plainte. C’est une forme de violence que la chambre est en train d’infliger à une femme enceinte de sept mois. Je ne peux pas me taire face à une telle ignominie. J’ai le cœur plein».
« Faites-moi sortir s’il le faut, mais je suis dans l’obligation de déverser ce trop plein. C’est une première et je me désole que ce manque d’humanisme émane d’un juge », a-t-elle, lancé au juge.
Ainsi, n’eût été l’intervention de ses confrères, l’avocate aurait quitté la salle.
« Faites-moi sortir s’il le faut, mais je suis dans l’obligation de déverser ce trop plein. C’est une première et je me désole que ce manque d’humanisme émane d’un juge », a-t-elle, lancé au juge.
Ainsi, n’eût été l’intervention de ses confrères, l’avocate aurait quitté la salle.