L'ancien président sud-africain Nelson Mandela, hospitalisé pour des douleurs abdominales à l'âge de 93 ans, a quitté dimanche 26 février l'établissement où il avait été pris en charge la veille. Il ya subi une cœlioscopie et "va bien", a indiqué dans la matinée la ministre de la défense Lindiwe Sisulu.Le président Jacob Zuma avait assuré samedi que l'icône de la lutte anti-apartheid sortirait dimanche ou lundi de l'hopital.
Dans un éditorial, The Sunday Independent a cependant appelé les autorités à "être sincères sur la santé de Mandela". "Il est regrettable et inexplicable que notre gouvernement et la présidence insistent maintenant sur le fait que l'état de santé de Mandela devrait être considéré comme privé et confidentiel", écrit l'hebdomadaire. "Leur attitude est en contradiction avec les principes d'ouverture de Mandela", ajoute-t-il. Et de qualifier de "triste et insensible le spectacle donné par les journalistes planant comme des oiseaux de proie devant l'hôpital Milpark" de Johannesburg, ajoutant que "cela aurait pu être évité avec un flux d'informations transparente".
Les autorités sud-africaines n'ont pas précisé dans quel hôpital l'icône de la lutte anti-apartheid avait été hospitalisée pour préserver son intimité, poussant des journalistes à se masser devant deux établissements de Johannesburg et Pretoria. Ils en ont été repoussés, et un photographe a été contraint de détruire ses clichés devant un hôpital militaire.
SOURCE:LEMONDED.FR
Dans un éditorial, The Sunday Independent a cependant appelé les autorités à "être sincères sur la santé de Mandela". "Il est regrettable et inexplicable que notre gouvernement et la présidence insistent maintenant sur le fait que l'état de santé de Mandela devrait être considéré comme privé et confidentiel", écrit l'hebdomadaire. "Leur attitude est en contradiction avec les principes d'ouverture de Mandela", ajoute-t-il. Et de qualifier de "triste et insensible le spectacle donné par les journalistes planant comme des oiseaux de proie devant l'hôpital Milpark" de Johannesburg, ajoutant que "cela aurait pu être évité avec un flux d'informations transparente".
Les autorités sud-africaines n'ont pas précisé dans quel hôpital l'icône de la lutte anti-apartheid avait été hospitalisée pour préserver son intimité, poussant des journalistes à se masser devant deux établissements de Johannesburg et Pretoria. Ils en ont été repoussés, et un photographe a été contraint de détruire ses clichés devant un hôpital militaire.
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