Le candidat de BSS et chef de file de l’Alliance des forces de progrès (AFP) réagit ainsi à la déclaration du candidat Abdoulaye Wade, le lendemain du scrutin. «Cette déclaration est sans objet parce qu’on n’a jamais vu au lendemain du premier tour d’une élection présidentielle, un candidat, fut-il le président de la République, faire une déclaration comme ça pour remercier les services de l’Etat de l’organisation du scrutin alors que le processus n’est pas encore achevé», a estimé Moustapha Niasse. Ses propos sont rapportés par le quotidien «Enquête» dans son édition du 28 février 2012.
De l’avis du «progressiste», «le président sortant, en faisant cette déclaration et surtout en mettant un accent sur son score à l’issue du premier tour, sur la moitié des circonscriptions dont on possède les résultats, veut préparer les Sénégalais à accepter, demain, qu’il déclare être arrivé à 50 et quelques pour cent».
Il y a le risque que Wade dise aux Sénégalais : «Oui, j’avais 32,5% quand on fait le point sur la moitié des circonscriptions et puis voilà, depuis qu’on a fait l’autre moitié, je suis allé à 50%. C’est cela que Wade prépare. Je suis formel». Poursuivant son explication, Moustapha Niasse estime qu’il n’y avait aucune raison objective d’évoquer cette question du score qu’il a réalisé lors de son point de presse, lundi 27 février. Car, de son point de vue, c’est seulement le lendemain (ce mardi à midi) que se réunit la Commission de recensement des votes.
De l’avis du «progressiste», «le président sortant, en faisant cette déclaration et surtout en mettant un accent sur son score à l’issue du premier tour, sur la moitié des circonscriptions dont on possède les résultats, veut préparer les Sénégalais à accepter, demain, qu’il déclare être arrivé à 50 et quelques pour cent».
Il y a le risque que Wade dise aux Sénégalais : «Oui, j’avais 32,5% quand on fait le point sur la moitié des circonscriptions et puis voilà, depuis qu’on a fait l’autre moitié, je suis allé à 50%. C’est cela que Wade prépare. Je suis formel». Poursuivant son explication, Moustapha Niasse estime qu’il n’y avait aucune raison objective d’évoquer cette question du score qu’il a réalisé lors de son point de presse, lundi 27 février. Car, de son point de vue, c’est seulement le lendemain (ce mardi à midi) que se réunit la Commission de recensement des votes.