En retirant au colonel Abdoulaye Badié son titre de secrétaire permanent du Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD), le général Djibo a créé une grande confusion au Niger. Le colonel Badié et deux de ses proches ont été démis de leurs fonctions mais font toujours partie de la junte. Plusieurs autres membres éminents du CSDR auraient également été arrêtés et interrogés ces derniers jours, mais aucune confirmation officielle n'est venue de la présidence, enfermée dans un grand mutisme
Impossible de connaître les intentions de Salou Djibo qui préside cette junte depuis le coup d'Etat du 18 février dernier. Craint-il une opération de déstabilisation de la transition ou cherche-t-il à asseoir davantage son leadership sur la junte ? Une chose est sûre : la junte est, depuis le début, traversée par des lignes de rupture.
De multiples sujets de discorde
Depuis des mois, la question de la durée de la transition a creusé les dissensions. Le général Djibo s'est personnellement engagé pour le respect d'un calendrier réduit à 12 mois. Une option qui n'est pas partagée par tous les militaires. Au fil des mois, entre lui et le colonel Badié, autre homme fort du 18 février, les sujets de discordes se sont multipliés au point de faire dire à certains que les deux hommes en sont arrivés à se détester.
Reste à savoir qui peut bien avoir intérêt à une telle confusion à quinze jours du référendum constitutionnel, premier scrutin de cette transition. Certainement pas les Nigériens qui souhaitent un rapide retour à l'ordre républicain prévu normalement pour le mois de mars 2011.
Rfi
Impossible de connaître les intentions de Salou Djibo qui préside cette junte depuis le coup d'Etat du 18 février dernier. Craint-il une opération de déstabilisation de la transition ou cherche-t-il à asseoir davantage son leadership sur la junte ? Une chose est sûre : la junte est, depuis le début, traversée par des lignes de rupture.
De multiples sujets de discorde
Depuis des mois, la question de la durée de la transition a creusé les dissensions. Le général Djibo s'est personnellement engagé pour le respect d'un calendrier réduit à 12 mois. Une option qui n'est pas partagée par tous les militaires. Au fil des mois, entre lui et le colonel Badié, autre homme fort du 18 février, les sujets de discordes se sont multipliés au point de faire dire à certains que les deux hommes en sont arrivés à se détester.
Reste à savoir qui peut bien avoir intérêt à une telle confusion à quinze jours du référendum constitutionnel, premier scrutin de cette transition. Certainement pas les Nigériens qui souhaitent un rapide retour à l'ordre républicain prévu normalement pour le mois de mars 2011.
Rfi