Les commerçants nigérians qui vont chercher du poisson au Tchad ont l'habitude de voyager en convoi jusqu'au village de Dogon Bara. De là, ils partent vers le Tchad en empruntant une route pourtant réputée sûre. Mais, ce jeudi 20 novembre, ils n'ont pas pu atteindre le village. A quelques kilomètres de là, ils ont été stoppés par des miliciens de Boko Haram.
Ces derniers ont commencé à égorger les commerçants, un par un. Ils en ont aussi ligotés plusieurs avant de les jeter dans le lac où ils se sont noyés. Cette scène d'horreur s'est déroulée sans aucun coup de feu, a raconté à l'AFP le président de l'association des commerçants de poisson de Maiduguri. Car Dogon Bara est aussi une base militaire, celle de la Force commune créée entre le Tchad, le Niger et le Nigeria pour combattre - entre autres - Boko Haram. Et des coups de feu auraient alerté les militaires.
Selon des informations recueillies par le service Haoussa de RFI, une trentaine de commerçants ont pu s'échapper et regagner Maiduguri. La région de Dogon Bara est régulièrement l'objet d'attaques de la part des islamistes de Boko Haram. En août dernier, ils avaient kidnappé près d'une centaine de villageois, libérés par la suite par les forces tchadiennes. En 2013, 85 habitants de ce village avaient déjà été tués par Boko Haram.
Par RFI
Ces derniers ont commencé à égorger les commerçants, un par un. Ils en ont aussi ligotés plusieurs avant de les jeter dans le lac où ils se sont noyés. Cette scène d'horreur s'est déroulée sans aucun coup de feu, a raconté à l'AFP le président de l'association des commerçants de poisson de Maiduguri. Car Dogon Bara est aussi une base militaire, celle de la Force commune créée entre le Tchad, le Niger et le Nigeria pour combattre - entre autres - Boko Haram. Et des coups de feu auraient alerté les militaires.
Selon des informations recueillies par le service Haoussa de RFI, une trentaine de commerçants ont pu s'échapper et regagner Maiduguri. La région de Dogon Bara est régulièrement l'objet d'attaques de la part des islamistes de Boko Haram. En août dernier, ils avaient kidnappé près d'une centaine de villageois, libérés par la suite par les forces tchadiennes. En 2013, 85 habitants de ce village avaient déjà été tués par Boko Haram.
Par RFI