Si le Président Macky a d’excellentes raisons de faire confiance à ces hommes, les sénégalais aussi. Car, partout où ils sont passés, ils ont laissé des traces de probité morale. Leur sens patriotique, leur volonté de servir le peuple sénégalais avec abnégation, et leur cursus qui leur ont permis de surfer sur tous les scandales au parfum libéral, ne se discutent plus. D’ailleurs là, n’est pas la question.
Mais, en voulant, coûte-que-coûte, satisfaire tous ses compagnons de la longue lutte qui a mené au pouvoir, le Président Macky Sall ne risque-t-il pas de tomber dans le même piège que Wade, quand on sait que l’ancien Président élu en 2000, avait de réelles ambitions pour notre pays mais, qu’il a été freiné dans son ardeur par des nécessités de politique politicienne qui ont abouti à des compromis et compromissions douteux ?
On peut se poser la question. S’il n’est pas encore possible de dresser un bilan même partiel de l’action de Macky Sall qui ne date, après tout, que de quelques semaines, en revanche, certaines mesures prises jusqu’ici, dégagent des relents de déjà vu, avec les libéraux.
Tout comme certaines d’entre elles, semblent obéir à des logiques électoralistes, avec un gouvernement fixé à 25 membres mais, qui se dilate, chaque jour, avec de nouvelles recrues.
Que ce soit avec des ministres sans portefeuille, des ministres conseillers ou de simples conseillers, la liste commence à être longue et les sénégalais ont besoin de savoir.
Font-ils des prestations gratuites ? Comment sont-ils rémunérés ? Le sont-ils à hauteur de leurs collègues qui siègent au gouvernement, ou perçoivent-ils des indemnités régulières ? Il appartient aux autorités de nous fixer sur la question car, elle intéresse le contribuable sénégalais, au premier chef. Dans tous les cas cependant, une certaine pause dans les nominations ne pourrait qu’être la bienvenue. D’abord, parce que persiste l’impression qu’elles ont lieu tous les jours, comme à la Wade, ensuite, parce que nous avons d’autres priorités, de la nature de cet hivernage qui approche à pas de loup, et qui fait tant peur aux banlieusards et aux paysans.
By Piccmi
Mais, en voulant, coûte-que-coûte, satisfaire tous ses compagnons de la longue lutte qui a mené au pouvoir, le Président Macky Sall ne risque-t-il pas de tomber dans le même piège que Wade, quand on sait que l’ancien Président élu en 2000, avait de réelles ambitions pour notre pays mais, qu’il a été freiné dans son ardeur par des nécessités de politique politicienne qui ont abouti à des compromis et compromissions douteux ?
On peut se poser la question. S’il n’est pas encore possible de dresser un bilan même partiel de l’action de Macky Sall qui ne date, après tout, que de quelques semaines, en revanche, certaines mesures prises jusqu’ici, dégagent des relents de déjà vu, avec les libéraux.
Tout comme certaines d’entre elles, semblent obéir à des logiques électoralistes, avec un gouvernement fixé à 25 membres mais, qui se dilate, chaque jour, avec de nouvelles recrues.
Que ce soit avec des ministres sans portefeuille, des ministres conseillers ou de simples conseillers, la liste commence à être longue et les sénégalais ont besoin de savoir.
Font-ils des prestations gratuites ? Comment sont-ils rémunérés ? Le sont-ils à hauteur de leurs collègues qui siègent au gouvernement, ou perçoivent-ils des indemnités régulières ? Il appartient aux autorités de nous fixer sur la question car, elle intéresse le contribuable sénégalais, au premier chef. Dans tous les cas cependant, une certaine pause dans les nominations ne pourrait qu’être la bienvenue. D’abord, parce que persiste l’impression qu’elles ont lieu tous les jours, comme à la Wade, ensuite, parce que nous avons d’autres priorités, de la nature de cet hivernage qui approche à pas de loup, et qui fait tant peur aux banlieusards et aux paysans.
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