L’ancien président du Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales dit comprendre la réponse de Me Wade à l’opposition dans laquelle il l’invite au déballage.
"La réponse de "Bennoo Siggil Senegal" n’a pas été un accord mais une invite à la dispute. Le dialogue a du plomb dans les ailes. Un dialogue suppose des discussions et non pas une querelle. Or la réponse de "Bennoo Siggil Senegaal" a Wade relève du "tessanté" (querelle de chiffonniers : Ndlr). C’est pourquoi on peut comprendre aisément la réponse du président Wade. "Boy khoulo khamal lingay wax wayé boul xam lougnou lay tonton" (Quand tu engage une dispute, tu sais ce que tu as pour arguments mais attends-toi à tout de la part de ton vis-àvis)", soutient l’ex-socialiste, aujourd’hui membre du comité directeur du parti libéral, le Pds.
Le maire honoraire de Rufisque n’a pas fait dans la dentelle pour fustiger le comportement des leaders de l’Opposition à l’endroit de qui le chef de l’Etat, avait lancé un appel pour un dialogue politique :
"La dernière lettre de Me Wade est une réponse à une attitude. On peut ne pas l’accepter mais on doit la comprendre. C’est juste une réponse du berger à la bergère". Pas plus, dans son entendement.
A ceux qui s’attendent à des déballages croisés, eu égard à la tournure qu’ont pris les antagonismes entre les deux parties, Jacques demande de déchanter : "Il n’y aura pas de déballages !", a-t-il lancé. Catégorique !
"L’inventaire de l’Etat du Sénégal de 1960 à nos jours appartient au peuple sénégalais. Cet inventaire est fait tous les jours régime après régime, alternance après alternance. Il n’appartient, ni à Abdoulaye Wade, ni à Senghor, ni à Abdou Diouf. Il n’appartient pas non plus à "Bennoo Siggil Senegaal".Cet inventaire appartient au peuple sénégalais dans toutes ses entités", renchérit l’ex-président du défunt Conseil de la République.
Interrogé sur son compagonnage avec le Président de la République, l’ex-fondateur du PPC, trouve que "les relations sont au beau fixe". Mais pour refuser le piège infernal de "la langue de bois", il affirme sans ambadges :
"Nous me manquons de considération de la part du Pds et du pouvoir. Nous n’avons ni ministre, ni sénateur, ni ambassadeur, ni directeur de société encore moins de président de conseil d’aministration. Nous n’avons qu’un seul député. Je trouve que c’est pas juste", constate Mbaye Jacques Diop dont le parti avait fusionné avec le Pds en 2002.
"Tous mes amis politiques avec qui j’ai cheminé à la création du PPC, depuis notre entrée au Pds, ils ne se sentent pas considérés et pris en compte dans la distribution des rôles et postes tant au nivreau du parti que de l’Etat !", conclut-il, avec amertume.
Toutefois, Me Mbaye Jacques Diop est resté silencieux sur l’attitude qu’ils entendent prendre, lui et ses partisans, face au comprtement de leurs "frères libéraux", pour les pousser à corriger les "disparités" ainsi soulignées.
"La réponse de "Bennoo Siggil Senegal" n’a pas été un accord mais une invite à la dispute. Le dialogue a du plomb dans les ailes. Un dialogue suppose des discussions et non pas une querelle. Or la réponse de "Bennoo Siggil Senegaal" a Wade relève du "tessanté" (querelle de chiffonniers : Ndlr). C’est pourquoi on peut comprendre aisément la réponse du président Wade. "Boy khoulo khamal lingay wax wayé boul xam lougnou lay tonton" (Quand tu engage une dispute, tu sais ce que tu as pour arguments mais attends-toi à tout de la part de ton vis-àvis)", soutient l’ex-socialiste, aujourd’hui membre du comité directeur du parti libéral, le Pds.
Le maire honoraire de Rufisque n’a pas fait dans la dentelle pour fustiger le comportement des leaders de l’Opposition à l’endroit de qui le chef de l’Etat, avait lancé un appel pour un dialogue politique :
"La dernière lettre de Me Wade est une réponse à une attitude. On peut ne pas l’accepter mais on doit la comprendre. C’est juste une réponse du berger à la bergère". Pas plus, dans son entendement.
A ceux qui s’attendent à des déballages croisés, eu égard à la tournure qu’ont pris les antagonismes entre les deux parties, Jacques demande de déchanter : "Il n’y aura pas de déballages !", a-t-il lancé. Catégorique !
"L’inventaire de l’Etat du Sénégal de 1960 à nos jours appartient au peuple sénégalais. Cet inventaire est fait tous les jours régime après régime, alternance après alternance. Il n’appartient, ni à Abdoulaye Wade, ni à Senghor, ni à Abdou Diouf. Il n’appartient pas non plus à "Bennoo Siggil Senegaal".Cet inventaire appartient au peuple sénégalais dans toutes ses entités", renchérit l’ex-président du défunt Conseil de la République.
Interrogé sur son compagonnage avec le Président de la République, l’ex-fondateur du PPC, trouve que "les relations sont au beau fixe". Mais pour refuser le piège infernal de "la langue de bois", il affirme sans ambadges :
"Nous me manquons de considération de la part du Pds et du pouvoir. Nous n’avons ni ministre, ni sénateur, ni ambassadeur, ni directeur de société encore moins de président de conseil d’aministration. Nous n’avons qu’un seul député. Je trouve que c’est pas juste", constate Mbaye Jacques Diop dont le parti avait fusionné avec le Pds en 2002.
"Tous mes amis politiques avec qui j’ai cheminé à la création du PPC, depuis notre entrée au Pds, ils ne se sentent pas considérés et pris en compte dans la distribution des rôles et postes tant au nivreau du parti que de l’Etat !", conclut-il, avec amertume.
Toutefois, Me Mbaye Jacques Diop est resté silencieux sur l’attitude qu’ils entendent prendre, lui et ses partisans, face au comprtement de leurs "frères libéraux", pour les pousser à corriger les "disparités" ainsi soulignées.