Si vous lisez ces mots c’est que mon combat est couronné de succès. J’ai utilisé tous les canaux qui me sont accessibles pour que le présent courrier arrive entre vos mains. J’aurais préféré cependant que la primeur et l’exclusivité de cette lettre vous soient réservées mais je ne suis pas sûr que dans ce cas elle vous parvienne à travers les services de la présidence qui s’occupent du courrier. C’est aussi une lettre ouverte pour que celui qui la lit sache qu’il peut faire quelque chose lui aussi.
Je vous demande de nous rendre notre cher pays le Sénégal en 2012. Au pire des cas rendez nous le comme nous vous l’avions confié le 19 Mars 2000.
Monsieur le Président nous nous sommes rencontrés une fois. J’ai eu l’honneur de vous présenter une solution dans le cadre de mes activités professionnelles dans un salon en 2006. Je peux vous dire que ce jour restera à jamais gravé dans ma mémoire par le bonheur qui a rempli mon cœur et la motivation que vous m’avez insufflé et qui continue d’alimenter mon envie d’apporter ma pierre à l’édifice.
Je vous ai serré la main Monsieur le Président vous vous rendez compte ? Vous êtes une personne comme moi mais le bon Dieu vous a attribué un rang et un pouvoir qui font qu’on ressent forcément quelque chose quand on vous serre la main. C’est à la limite de l’adoration. Heureusement qu’on le ressent comme une délégation du pouvoir divin, oui parce que présider aux destinées des millions de personnes est une mission qui vous est assigné pour un temps donné.
Mieux Monsieur le Président, la première formule que vous avez prononcée à notre endroit ce jour, mes collègues et moi est « Que vous êtes jeunes ! ». Evidement vous ne vous en souvenez pas pour vous c’est une routine mais pour nous administrés, ce sont des mots chargés qui nous ont accompagnés et qui continuent de nous accompagner malgré le niveau de considération à votre endroit qui a pris un sérieux coup depuis lors. Nous ne voyons pas ces mots comme ceux sortis de Monsieur Abdoulaye Wade mais bien du Président de la République du Sénégal. J’insiste sur le mot « République » monsieur le Président, nous ne pouvons pas accepter de reculer.
Je vous rappelle ces moments forts de ma vie pour vous montrer comment vous pouvez booster les citoyens en quelques fractions de secondes. Vous pouvez bien alors imaginer comment vous pouvez casser le moral des citoyens s’ils ressentent que le mot « République » peut échapper au Sénégal si ce n’est déjà fait. Je n’aimerais pas entrer dans les détails de ce qui a été fait ou n’a pas été fait de 2000 à nos jours, malgré tout ma prière de tous les jours c’est que Dieu nous aide à bien négocier votre départ. Mais la prière ne suffit pas, nous devons vous convaincre du fait que vous avez le privilège d’être le mieux placé pour aider le Sénégal à traverser une phase historique jamais connue depuis son indépendance. En effet la chose politique, la chose religieuse et la chose traditionnelle n’ont jamais été aussi controversées, mal organisées et imprévisibles avec un manque de visibilité jamais atteint.
Nous avons peur pour notre pays le Sénégal, ce manque de visibilité augmente notre anxiété car tout peut se produire et nous ne voulons pas penser au pire des scénarios. Les esprits s’échauffent de jour en jour et vous n’avez pas le droit de nous laisser dans cette zone de turbulence. J’ai horreur des thèses allant dans le même sens mais qui s’appuient sur le « qu’en pensera la communauté internationale ? ». Nous sommes d’abord sénégalais pensons d’abord aux pertes que nous accuserons si un tel chaos venait à se produire.
S’il vous plait recollez ce qui peut l’être d’ici les échéances de 2012 c’est encore possible !
Le pays regorge de talents qui sont peut-être dans le champ de la politique ou tout simplement dans l’ombre car n’ayant aucun espoir de faire valoir leurs compétences dans cette fosse aux lions qu’est le champ politique sénégalais. Je suis sûr que si vous posez les bases d’une préparation saine des élections en épargnant ce qui reste de la Constitution et en étant neutre vis-à-vis des juridictions de ce pays, votre succession sera assurée par une équipe qui vous surprendra agréablement si votre souci est la bonne marche du pays.
La vérité par la vérité
Vous avez la chance d’être très intelligent et ce n’est pas à la portée de tout le monde. Vous avez des idées tellement ingénieuses Monsieur le Président ! A titre d’exemple je vous cite deux projets dont l’un est macro et l’autre micro mais pas des moins importants : « La grande muraille verte » et « Bandienou gokh ». La succession a un grand défi qui est celui de sélectionner les idées pertinentes parmi celles que vous avez présenté et de poursuivre la réalisation des chantiers que vous avez entamé. Est-ce cela votre crainte ? Vous ne vous accrochez pas au pouvoir de peur de voir vos projets tués dans l’œuf ? Ou bien vous pensez transmettre le pouvoir à vos proches pour être sûr que ces monuments sortiront au grand jour tout à votre gloire ? Expliquez-nous nous sommes intelligents nous aussi et pourrons peut-être comprendre votre formidable motivation à conserver le pouvoir. Si votre motivation est bonne c’est-à-dire pour le bien être des sénégalais n’ayez crainte, utilisez des moyens sains et ces projets verront le jour et les générations futures se rappelleront de vous en bien. D’où la notion de « la vérité par la vérité ». Cette formule est très bien aimée et utilisée par la majorité de vos compatriotes. Une bonne frange de cette population prononce cette formule plus de trois cent fois par jour pour vous dire que c’est dans les convictions des sénégalais. Qui se l’approprie gagne leur cœur, qui s’en écarte encourt leur haine.
C’est juste pour vous dire qu’il y a quatre approches dans la démarche de projet. Ce sont des approches qui s’enseignent dans des écoles autres que celles que vous avez fréquenté peut-être.
- Le mensonge par le mensonge : c’est le fait d’exécuter un projet maléfique ou en tout qui n’est pas dans l’intérêt des populations en utilisant le mensonge c'est-à-dire la corruption, la fraude et l’injustice ;
- Le mensonge par la vérité : c’est le fait d’exécuter un projet inopportun en utilisant des moyens légaux ;
- La vérité par le mensonge : C’est par exemple le voleur qui commet son forfait sous le prétexte qu’il a une famille à nourrir, ou le marchand ambulant qui sous le même prétexte occupe la chaussée ou encore l’entreprise qui pour avoir des marchés et payer ses employés doit corrompre ;
- Enfin la vérité par la vérité : C’est la seule façon de faire passer ses idées et de les concrétiser avec une appropriation désintéressée par les populations du projet. Le principe c’est d’avoir des objectifs sains et utiliser des moyens sains pour les atteindre. Toutes les autres approches ne sont que du vent. Je vous le répète qui se l’approprie gagne leur cœur, qui s’en écarte encourt leur haine.
Malgré les persécutions qu’il a subies, malgré la promotion des contre valeurs et de la médiocrité qui l’a entouré de toute part ces dernières années, le sénégalais est encore debout car imbu de la culture de la vérité par la vérité. Qui en fait son cheval de bataille le voit entièrement dévoué à sa cause, qui la piétine le trouvera sur son chemin.
Sous votre magistère nous avons compris cela et nous vous en remercions. Nous avons tiré tellement de leçons qui font que le Sénégal, contrairement à ce qu’on peut penser, peut être un pays où la démocratie est florissante dans quelques années mais ce sera plus facile avec votre aide. Sachez tout de même que vous n’êtes pas incontournable dans ce processus, nous y arriverons aussi si vous décidez de ne pas nous aider.
Soyez assuré, Monsieur le Président, que nous serons très fiers de vous avoir à nos cotés comme apporteur d’idée et nous espérons que vos successeurs sauront utiliser vos idées et compteront sur votre accompagnement tout le reste de votre vie et même au-delà.
Je ne pourrais terminer sans vous implorer, Monsieur le Président, pour le peu de temps qui nous sépare de la date de votre départ, de cesser de me déchirer. Arrêtez pour l’amour de Dieu de piétiner mon intelligence tous les jours que Dieu fait!
Nous sommes un PEUPLE encore debout, notre BUT est de sauver la République, notre FOI nous aidera à l’atteindre.
Ousmane CISSE
Ingénieur Electromécanicien Automaticien
cisseo9@hotmail.com
Je vous demande de nous rendre notre cher pays le Sénégal en 2012. Au pire des cas rendez nous le comme nous vous l’avions confié le 19 Mars 2000.
Monsieur le Président nous nous sommes rencontrés une fois. J’ai eu l’honneur de vous présenter une solution dans le cadre de mes activités professionnelles dans un salon en 2006. Je peux vous dire que ce jour restera à jamais gravé dans ma mémoire par le bonheur qui a rempli mon cœur et la motivation que vous m’avez insufflé et qui continue d’alimenter mon envie d’apporter ma pierre à l’édifice.
Je vous ai serré la main Monsieur le Président vous vous rendez compte ? Vous êtes une personne comme moi mais le bon Dieu vous a attribué un rang et un pouvoir qui font qu’on ressent forcément quelque chose quand on vous serre la main. C’est à la limite de l’adoration. Heureusement qu’on le ressent comme une délégation du pouvoir divin, oui parce que présider aux destinées des millions de personnes est une mission qui vous est assigné pour un temps donné.
Mieux Monsieur le Président, la première formule que vous avez prononcée à notre endroit ce jour, mes collègues et moi est « Que vous êtes jeunes ! ». Evidement vous ne vous en souvenez pas pour vous c’est une routine mais pour nous administrés, ce sont des mots chargés qui nous ont accompagnés et qui continuent de nous accompagner malgré le niveau de considération à votre endroit qui a pris un sérieux coup depuis lors. Nous ne voyons pas ces mots comme ceux sortis de Monsieur Abdoulaye Wade mais bien du Président de la République du Sénégal. J’insiste sur le mot « République » monsieur le Président, nous ne pouvons pas accepter de reculer.
Je vous rappelle ces moments forts de ma vie pour vous montrer comment vous pouvez booster les citoyens en quelques fractions de secondes. Vous pouvez bien alors imaginer comment vous pouvez casser le moral des citoyens s’ils ressentent que le mot « République » peut échapper au Sénégal si ce n’est déjà fait. Je n’aimerais pas entrer dans les détails de ce qui a été fait ou n’a pas été fait de 2000 à nos jours, malgré tout ma prière de tous les jours c’est que Dieu nous aide à bien négocier votre départ. Mais la prière ne suffit pas, nous devons vous convaincre du fait que vous avez le privilège d’être le mieux placé pour aider le Sénégal à traverser une phase historique jamais connue depuis son indépendance. En effet la chose politique, la chose religieuse et la chose traditionnelle n’ont jamais été aussi controversées, mal organisées et imprévisibles avec un manque de visibilité jamais atteint.
Nous avons peur pour notre pays le Sénégal, ce manque de visibilité augmente notre anxiété car tout peut se produire et nous ne voulons pas penser au pire des scénarios. Les esprits s’échauffent de jour en jour et vous n’avez pas le droit de nous laisser dans cette zone de turbulence. J’ai horreur des thèses allant dans le même sens mais qui s’appuient sur le « qu’en pensera la communauté internationale ? ». Nous sommes d’abord sénégalais pensons d’abord aux pertes que nous accuserons si un tel chaos venait à se produire.
S’il vous plait recollez ce qui peut l’être d’ici les échéances de 2012 c’est encore possible !
Le pays regorge de talents qui sont peut-être dans le champ de la politique ou tout simplement dans l’ombre car n’ayant aucun espoir de faire valoir leurs compétences dans cette fosse aux lions qu’est le champ politique sénégalais. Je suis sûr que si vous posez les bases d’une préparation saine des élections en épargnant ce qui reste de la Constitution et en étant neutre vis-à-vis des juridictions de ce pays, votre succession sera assurée par une équipe qui vous surprendra agréablement si votre souci est la bonne marche du pays.
La vérité par la vérité
Vous avez la chance d’être très intelligent et ce n’est pas à la portée de tout le monde. Vous avez des idées tellement ingénieuses Monsieur le Président ! A titre d’exemple je vous cite deux projets dont l’un est macro et l’autre micro mais pas des moins importants : « La grande muraille verte » et « Bandienou gokh ». La succession a un grand défi qui est celui de sélectionner les idées pertinentes parmi celles que vous avez présenté et de poursuivre la réalisation des chantiers que vous avez entamé. Est-ce cela votre crainte ? Vous ne vous accrochez pas au pouvoir de peur de voir vos projets tués dans l’œuf ? Ou bien vous pensez transmettre le pouvoir à vos proches pour être sûr que ces monuments sortiront au grand jour tout à votre gloire ? Expliquez-nous nous sommes intelligents nous aussi et pourrons peut-être comprendre votre formidable motivation à conserver le pouvoir. Si votre motivation est bonne c’est-à-dire pour le bien être des sénégalais n’ayez crainte, utilisez des moyens sains et ces projets verront le jour et les générations futures se rappelleront de vous en bien. D’où la notion de « la vérité par la vérité ». Cette formule est très bien aimée et utilisée par la majorité de vos compatriotes. Une bonne frange de cette population prononce cette formule plus de trois cent fois par jour pour vous dire que c’est dans les convictions des sénégalais. Qui se l’approprie gagne leur cœur, qui s’en écarte encourt leur haine.
C’est juste pour vous dire qu’il y a quatre approches dans la démarche de projet. Ce sont des approches qui s’enseignent dans des écoles autres que celles que vous avez fréquenté peut-être.
- Le mensonge par le mensonge : c’est le fait d’exécuter un projet maléfique ou en tout qui n’est pas dans l’intérêt des populations en utilisant le mensonge c'est-à-dire la corruption, la fraude et l’injustice ;
- Le mensonge par la vérité : c’est le fait d’exécuter un projet inopportun en utilisant des moyens légaux ;
- La vérité par le mensonge : C’est par exemple le voleur qui commet son forfait sous le prétexte qu’il a une famille à nourrir, ou le marchand ambulant qui sous le même prétexte occupe la chaussée ou encore l’entreprise qui pour avoir des marchés et payer ses employés doit corrompre ;
- Enfin la vérité par la vérité : C’est la seule façon de faire passer ses idées et de les concrétiser avec une appropriation désintéressée par les populations du projet. Le principe c’est d’avoir des objectifs sains et utiliser des moyens sains pour les atteindre. Toutes les autres approches ne sont que du vent. Je vous le répète qui se l’approprie gagne leur cœur, qui s’en écarte encourt leur haine.
Malgré les persécutions qu’il a subies, malgré la promotion des contre valeurs et de la médiocrité qui l’a entouré de toute part ces dernières années, le sénégalais est encore debout car imbu de la culture de la vérité par la vérité. Qui en fait son cheval de bataille le voit entièrement dévoué à sa cause, qui la piétine le trouvera sur son chemin.
Sous votre magistère nous avons compris cela et nous vous en remercions. Nous avons tiré tellement de leçons qui font que le Sénégal, contrairement à ce qu’on peut penser, peut être un pays où la démocratie est florissante dans quelques années mais ce sera plus facile avec votre aide. Sachez tout de même que vous n’êtes pas incontournable dans ce processus, nous y arriverons aussi si vous décidez de ne pas nous aider.
Soyez assuré, Monsieur le Président, que nous serons très fiers de vous avoir à nos cotés comme apporteur d’idée et nous espérons que vos successeurs sauront utiliser vos idées et compteront sur votre accompagnement tout le reste de votre vie et même au-delà.
Je ne pourrais terminer sans vous implorer, Monsieur le Président, pour le peu de temps qui nous sépare de la date de votre départ, de cesser de me déchirer. Arrêtez pour l’amour de Dieu de piétiner mon intelligence tous les jours que Dieu fait!
Nous sommes un PEUPLE encore debout, notre BUT est de sauver la République, notre FOI nous aidera à l’atteindre.
Ousmane CISSE
Ingénieur Electromécanicien Automaticien
cisseo9@hotmail.com