Depuis la parution du livre de Abdou Latif Coulibaly, le super ministre d’Etat Karim Wade serait dans le même état mental que celui du lendemain de la proclamation des résultats des élections locales, auxquelles il avait participé et à l’issue desquelles lui et son mouvement « politique » dénommé « Génération du concret » avaient subi une vraie débâcle pour un baptême de feu et en dépit d’une forte et coûteuse médiatisation. Karim avait été battu dans le bureau de Point E où il avait voté. La liste de la coalition « sopi » 2009, où il figurait en très bonne place pour la conquête de la capitale sénégalaise avait été laminée par la même coalition « Benno siggil Senegaal », qui réunit les partis de l’opposition la plus radicale et représentative. Ainsi, avancent ses proches, depuis, « c’est à peine que Karim desserre les dents ». Autour de lui, ses conseillers Européens, qu’il a recrutés pour lui
trouver la meilleure stratégie « pour liquider » le journaliste Abdou Latif Coulibaly , seraient les « rares auxquels il parle ». Ceux-ci lui auraient conseillé de ne pas ester en justice contre l’auteur du livre « Contes et mécomptes de l’Anoci » ; entendez l’agence nationale de l’Organisation de la conférence islamique, dont il est le président. Car, pour ce cabinet, traîner le journaliste devant la barre équivaudrait à « non seulement lui faire plus de publicité, mais aussi à lui offrir un cadre pour étayer, en public, ses arguments », qui seraient du béton. Autrement, la task force européenne de Karim ne met pas en doute les révélations de Abdou Latif. Ainsi, elle lui a conseillé de laisser passer l’ouragan ». Mieux, il s’agit pour ces « ingénieurs » versés dans la prospective de créer un «non-événement qui déconnectera l’attention de l’opinion du livre de Latif ». Quel sera cet « événement » ?
C’est la question à laquelle les « experts Européens » de Karim seraient tenus d’apporter une réponse « à mettre en œuvre avant la pleine rentrée gouvernementale ». Mais, c’est comme qui dirait que ces « manitous blancs » semblent ignorer les mentalités et les réactions des Sénégalais ». Ils semblent ne pas savoir que l’essentiel des électeurs actuels sont nés après les indépendances et ont expérimenté qu’il n’y a de vérité politique que dans les urnes. Le « mépris » suffira-t-il comme réponse aux « Contes et mécomptes de l’Anoci » ? Les prochains jours feront le décompte.
La Redaction
trouver la meilleure stratégie « pour liquider » le journaliste Abdou Latif Coulibaly , seraient les « rares auxquels il parle ». Ceux-ci lui auraient conseillé de ne pas ester en justice contre l’auteur du livre « Contes et mécomptes de l’Anoci » ; entendez l’agence nationale de l’Organisation de la conférence islamique, dont il est le président. Car, pour ce cabinet, traîner le journaliste devant la barre équivaudrait à « non seulement lui faire plus de publicité, mais aussi à lui offrir un cadre pour étayer, en public, ses arguments », qui seraient du béton. Autrement, la task force européenne de Karim ne met pas en doute les révélations de Abdou Latif. Ainsi, elle lui a conseillé de laisser passer l’ouragan ». Mieux, il s’agit pour ces « ingénieurs » versés dans la prospective de créer un «non-événement qui déconnectera l’attention de l’opinion du livre de Latif ». Quel sera cet « événement » ?
C’est la question à laquelle les « experts Européens » de Karim seraient tenus d’apporter une réponse « à mettre en œuvre avant la pleine rentrée gouvernementale ». Mais, c’est comme qui dirait que ces « manitous blancs » semblent ignorer les mentalités et les réactions des Sénégalais ». Ils semblent ne pas savoir que l’essentiel des électeurs actuels sont nés après les indépendances et ont expérimenté qu’il n’y a de vérité politique que dans les urnes. Le « mépris » suffira-t-il comme réponse aux « Contes et mécomptes de l’Anoci » ? Les prochains jours feront le décompte.
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