Karim Wade est arrivé vers 10H30 (locales et GMT) à la gendarmerie de Colobane, un quartier de Dakar, pour cette cinquième audition, après deux en juillet et deux en novembre.
Il est ressorti peu après 22H00 des locaux de la gendarmerie, sans faire de déclaration. Des militants du Parti démocratique sénégalais (PDS), l'ex-parti au pouvoir, l'ont ovationné à sa sortie aux cris de Karim, c'est notre président!
Karim Wade, 44 ans, fait aussi l'objet d'une enquête en France à la suite d'une plainte déposée récemment par l'Etat du Sénégal et visant notamment les qualifications de recel de détournement de fonds publics, recel d'abus de biens sociaux et corruption, selon une source judiciaire.
Son ancien ministère de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l'Energie, doté de gros budgets, lui avait valu d'être surnommé Super ministre ou Ministre du ciel et de la terre.
Ancien conseiller de son père, Karim Wade a également occupé plusieurs autres fonctions, dont celle de responsable de l'Agence nationale de l'Organisation de la conférence islamique, chargée de grands travaux avant le sommet de l'OCI organisé en mars 2008 à Dakar.
Après son audition du 15 novembre, il a été interdit de sortie du territoire, ainsi que six autres dignitaires du régime d'Abdoulaye Wade, dont quatre ex-ministres. Abdoulaye Wade, resté 12 ans au pouvoir, a été battu à la présidentielle de mars par Macky Sall.
Le PDS a déposé lundi une plainte contre le procureur de la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI) qui a fait auditionner par la gendarmerie certains de ses responsables dans le cadre d'enquêtes sur de présumés enrichissements illicites.
Le PDS, dirigé par l'ex-président Wade, a accusé ce procureur, Alioune Ndao, de violation du secret de l'enquête, atteintes graves aux libertés individuelles par une interdiction de sortie du territoire sans base légale, violation du privilège de juridiction, violation de l'immunité parlementaire et violation de la présomption d'innocence.
Les auditions de ces responsables du PDS, dont un député, ont été faites à la demande de la CREI, en sommeil depuis des années, mais réactivée par Macky Sall, après son élection.
AFP
Il est ressorti peu après 22H00 des locaux de la gendarmerie, sans faire de déclaration. Des militants du Parti démocratique sénégalais (PDS), l'ex-parti au pouvoir, l'ont ovationné à sa sortie aux cris de Karim, c'est notre président!
Karim Wade, 44 ans, fait aussi l'objet d'une enquête en France à la suite d'une plainte déposée récemment par l'Etat du Sénégal et visant notamment les qualifications de recel de détournement de fonds publics, recel d'abus de biens sociaux et corruption, selon une source judiciaire.
Son ancien ministère de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l'Energie, doté de gros budgets, lui avait valu d'être surnommé Super ministre ou Ministre du ciel et de la terre.
Ancien conseiller de son père, Karim Wade a également occupé plusieurs autres fonctions, dont celle de responsable de l'Agence nationale de l'Organisation de la conférence islamique, chargée de grands travaux avant le sommet de l'OCI organisé en mars 2008 à Dakar.
Après son audition du 15 novembre, il a été interdit de sortie du territoire, ainsi que six autres dignitaires du régime d'Abdoulaye Wade, dont quatre ex-ministres. Abdoulaye Wade, resté 12 ans au pouvoir, a été battu à la présidentielle de mars par Macky Sall.
Le PDS a déposé lundi une plainte contre le procureur de la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI) qui a fait auditionner par la gendarmerie certains de ses responsables dans le cadre d'enquêtes sur de présumés enrichissements illicites.
Le PDS, dirigé par l'ex-président Wade, a accusé ce procureur, Alioune Ndao, de violation du secret de l'enquête, atteintes graves aux libertés individuelles par une interdiction de sortie du territoire sans base légale, violation du privilège de juridiction, violation de l'immunité parlementaire et violation de la présomption d'innocence.
Les auditions de ces responsables du PDS, dont un député, ont été faites à la demande de la CREI, en sommeil depuis des années, mais réactivée par Macky Sall, après son élection.
AFP
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