La compagnie low cost easyJet a annulé 30% de ses vols mercredi en France et 26% jeudi en raison d'une nouvelle grève de deux jours menée par ses hôtesses et stewards français, une semaine après la précédente.
Le groupe britannique a indiqué mardi dans un communiqué avoir annulé 70 vols mercredi et 68 jeudi.
Il précise que 166 et 192 vols seront assurés ces deux jours-là respectivement, depuis et vers la France, sur le millier opéré quotidiennement dans l'ensemble du réseau mondial.
Les deux syndicats SNPNC-FO et Unac protestent contre l'instabilité des plannings et la baisse de 25% du bonus annuel distribué sous formes d'actions aux salariés.
Ils ont déposé un préavis de grève pour le 31 décembre et le 1er janvier, après un premier débrayage qui avait conduit à l'annulation de 38 vols les 25 et 26 décembre.
Mercredi, le mouvement social touchera principalement les aéroports parisiens de Roissy Charles-de-Gaulle (24 annulations) et Orly (14), ainsi que celui de Lyon (20). Les autres annulations concernent Nice (6), Toulouse (4) et Lille (2).
Jeudi, le trafic sera davantage perturbé à Lyon (22 annulations), Roissy (18) et Nice (16).
Direction et syndicats ont renoué le dialogue mardi après-midi lors d'une conférence téléphonique, mais sans succès.
"La discussion n'a pas permis de lever le préavis pour le 31 et le 1er", a indiqué à l'AFP Laurent Nicolas du SNPNC-FO, syndicat majoritaire chez les hôtesses de l'air et stewards français d'easyJet.
Une conférence de presse est organisée mercredi à 11h30 à Roissy par les deux syndicats appelant à la grève.
L'Unac avait affirmé avant même la reprise du dialogue que la grève serait "maintenue quoi qu'il arrive", selon sa déléguée Laeticia Oulaitoh, qui ne s'attendait à aucune concession de la part de l'entreprise.
La direction aurait, selon elle, expliqué à l'ensemble des salariés français via le site intranet qu'elle ne renoncerait pas à la baisse du bonus annuel, décidée à cause d'un mauvais taux de "satisfaction" des clients.
Les syndicats trouvent injuste la prise en compte de ce critère dans le calcul du bonus, arguant que le plus gros de la satisfaction du passager est généré par le traitement qu'il reçoit au sol (enregistrement, contrôle de sécurité) assuré par des prestataires.
Ils reprochent en outre à easyJet d'avoir recouru à des salariés britanniques lors de la précédente grève, pour diminuer son impact, une "forme de travail dissimulé qui porte atteinte aux organismes sociaux et au droit de grève", a dénoncé dans un communiqué le SNPNC-FO.
Contestée par les syndicats, cette pratique est cependant légale lorsqu'un groupe international fait appel en interne à ses propres salariés pour remplacer le personnel gréviste.
Le groupe britannique a indiqué mardi dans un communiqué avoir annulé 70 vols mercredi et 68 jeudi.
Il précise que 166 et 192 vols seront assurés ces deux jours-là respectivement, depuis et vers la France, sur le millier opéré quotidiennement dans l'ensemble du réseau mondial.
Les deux syndicats SNPNC-FO et Unac protestent contre l'instabilité des plannings et la baisse de 25% du bonus annuel distribué sous formes d'actions aux salariés.
Ils ont déposé un préavis de grève pour le 31 décembre et le 1er janvier, après un premier débrayage qui avait conduit à l'annulation de 38 vols les 25 et 26 décembre.
Mercredi, le mouvement social touchera principalement les aéroports parisiens de Roissy Charles-de-Gaulle (24 annulations) et Orly (14), ainsi que celui de Lyon (20). Les autres annulations concernent Nice (6), Toulouse (4) et Lille (2).
Jeudi, le trafic sera davantage perturbé à Lyon (22 annulations), Roissy (18) et Nice (16).
Direction et syndicats ont renoué le dialogue mardi après-midi lors d'une conférence téléphonique, mais sans succès.
"La discussion n'a pas permis de lever le préavis pour le 31 et le 1er", a indiqué à l'AFP Laurent Nicolas du SNPNC-FO, syndicat majoritaire chez les hôtesses de l'air et stewards français d'easyJet.
Une conférence de presse est organisée mercredi à 11h30 à Roissy par les deux syndicats appelant à la grève.
L'Unac avait affirmé avant même la reprise du dialogue que la grève serait "maintenue quoi qu'il arrive", selon sa déléguée Laeticia Oulaitoh, qui ne s'attendait à aucune concession de la part de l'entreprise.
La direction aurait, selon elle, expliqué à l'ensemble des salariés français via le site intranet qu'elle ne renoncerait pas à la baisse du bonus annuel, décidée à cause d'un mauvais taux de "satisfaction" des clients.
Les syndicats trouvent injuste la prise en compte de ce critère dans le calcul du bonus, arguant que le plus gros de la satisfaction du passager est généré par le traitement qu'il reçoit au sol (enregistrement, contrôle de sécurité) assuré par des prestataires.
Ils reprochent en outre à easyJet d'avoir recouru à des salariés britanniques lors de la précédente grève, pour diminuer son impact, une "forme de travail dissimulé qui porte atteinte aux organismes sociaux et au droit de grève", a dénoncé dans un communiqué le SNPNC-FO.
Contestée par les syndicats, cette pratique est cependant légale lorsqu'un groupe international fait appel en interne à ses propres salariés pour remplacer le personnel gréviste.