«Cette garde à vue n'a rien de répréhensible, mais c'est plutôt pour lui faire éviter des ennuis personnels si l'on juge très étroites ses relations avec ses élèves», a appris l’Aps auprès d’une autorité administrative. Pour les autorités, qui ont assisté à l'enterrement des deux premiers corps retrouvés, il s’agit de ne «pas laisser seul» le maître de la classe. «Il faut l'avoir à l'œil encore qu'il ne cesse de déclarer qu’il voudrait retourner sur les lieux pour aller à la recherche des noyés». Dans de pareils cas, il serait plus prudent de ne pas le laisser seul dans ses méditations. «Je me suis d'ailleurs rendu personnellement auprès des quatre familles des victimes pour leur présenter les condoléances de la hiérarchie», a ajouté la même source. Cette autorité administrative a demandé aux parents des victimes de «venir au secours de cet enseignant qui était très attaché à ses élèves jusqu'à leur organiser une sortie après les examens». A ses collègues enseignants, la même source a poursuivi : «J'ai leur ai demandé de soutenir ce maître au bord de la déprime et qui est capable d'attenter à sa vie». Jusqu'à présent les deux autres corps ne sont pas retrouvés et tout le village est sous le choc.
Les sapeurs-pompiers suspendent les recherches en mer
Les recherches en mer des corps de deux élèves morts noyés mardi à Bédokh, un village de la communauté rurale de Toubacouta (centre-ouest), ont été suspendues jeudi dans l'après-midi, a annoncé à l’Aps l’adjudant-chef Babacar Sarr du Groupement national des sapeurs-pompiers (Gnsp). «On a arrêté provisoirement les opérations et attendons que la nature fasse son rôle : nous espérons que l'effet des courants marins peut ramener les corps vers le rivage», a dit M. Sarr qui a conduit les recherches des corps d'une fille et d'un garçon. «Les deux corps peuvent même être retrouvés à plus d’une dizaine de kilomètres du lieu de la noyade par des piroguiers qui pêchent dans la zone», a-t-il affirmé.
Aps
Les sapeurs-pompiers suspendent les recherches en mer
Les recherches en mer des corps de deux élèves morts noyés mardi à Bédokh, un village de la communauté rurale de Toubacouta (centre-ouest), ont été suspendues jeudi dans l'après-midi, a annoncé à l’Aps l’adjudant-chef Babacar Sarr du Groupement national des sapeurs-pompiers (Gnsp). «On a arrêté provisoirement les opérations et attendons que la nature fasse son rôle : nous espérons que l'effet des courants marins peut ramener les corps vers le rivage», a dit M. Sarr qui a conduit les recherches des corps d'une fille et d'un garçon. «Les deux corps peuvent même être retrouvés à plus d’une dizaine de kilomètres du lieu de la noyade par des piroguiers qui pêchent dans la zone», a-t-il affirmé.
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