L’opposition et les autres candidats aux prochaines élections présidentielles nous livrent et nous opposent une bataille organisée sans précédent ; une bataille qui s’apparente tantôt à une guerre de courtoisie, tantôt à une guerre à la dentelle, tantôt à une guerre cognitive ou psychologique, tantôt à une guerre révolutionnaire, tantôt à une guerre froide, tantôt à une guerre de rites solennels, tantôt à une guerre primitive de coups de poing et d’invectives. Qu’elle soit ouverte, larvée, clandestine ou subversive, la bataille demeure indéniable. Qu’elle soit verbalisée ou simplement synergologique (langage autre que verbal), l’animosité politique règne partout contre notre régime. En témoignent ces accès de colère et de fièvre proleptique qui nous assaillent de toutes parts. Seuls les mots changent, mais les ressorts, les motivations et les fins qui sous-tendent l’agressivité de l’opposition restent les mêmes. Ils nous ont déclaré la guerre politique pour nous faire partir du pouvoir. Ils pensent nous livrer une guerre juste, une Der des Ders, ce dernier coup de semonce. Ils rêvent, déjà et à leur manière, d’un Saint-Graal politique en 2012. Tout ce qu’ils font ne nous conduit que vers un punctum pruriens catastrophique ! Et cet avant-gout du drame auquel ils nous réduisent n’est pas politiquement appétissant. Inutile de mesurer la tension qui monte, à mesure que le débat politique, déjà surchauffé, se passionne et s’envenime. La rhétorique, les discours et les sophismes de l’opposition suffisent à en démontrer la virulence refoulée. L’avènement du drame risque d’être plus nauséabond, si nous ne ripostons pas à la hauteur de leurs agissements malveillants. C’est pourquoi nous devons arrêter nos finasseries fratricides in vitro pour nous affronter in vivo aux exigences concurrentielles qui régissent objectivement nos rapports de force politiques avec toutes les hostilités centrifuges et centripètes. Parce que la guerre qui nous a été déclarée ne relève pas de l’illusion clausewitzienne. C’est une forme de guerre totale que l’opposition nous livre avec comme fins ultimes la déstabilisation de nos états-majors, de nos chancelleries, de nos plans, de notre crédibilité, de notre réputation, de nos espérances, de notre stratégie globale, donc, de notre avenir politique au Sénégal, en Afrique et dans le monde. Cette posture hostile mais rationalisée en une vieille tactique belligène, qui consiste à provoquer l’indignation de tous contre notre régime au pouvoir, est propre aux hommes de ressentiment prêts à faire flèche et feu de tous bois pour revenir aux affaires publiques. La bellicité de l’opposition sénégalaise est une preuve accablante d’un esprit de méchanceté et de vengeance. La plupart des gens qui forment cette opposition sont des hommes et des femmes pleins de ressentiment à l’égard tout à la fois du Président Wade et de notre régime. Ils ne s’arrêteront jamais tant que leurs impulsions belliqueuses, ces humeurs peccantes ne seront pas totalement assouvies et soulagées. La jalousie et l’envie brûlent leur cœur au point qu’ils en perdent la foi et le gentlemenship.
Et dans toute l’opposition le parti socialiste demeure le sommet éclairé de cette pyramide du ressentiment ; alors que l’AFP en est l’éclair fulgurant qui jaillit entre les deux nuées sombres (le PIT et la LD) chargées, toutes les deux, d’orage sinistre à la fois anxiogène, crisogène, cindynogène et belligène. Leur dénominateur commun est que ces partis de l’opposition partagent la sinistrose et sont incapables de toute résilience politique face au régime en place. Leur dessein est d’installer une tension sociale et une psychose générale à leur avantage dans notre pays. Un scénario que nous pouvons éviter par un quadrillage intelligent des espaces politiques. « Les raisins sont trop verts », disent-ils malicieusement, alors qu’ils sont, au contraire, bien mûrs ! Les fables de La Fontaine sont têtues ! Ces « Homo Furiosus » de l’opposition vivent de complexes belligènes qui les poussent naturellement et sans aucun discernement à transformer leur agressivité en animosité viscérale. Leur anti-wadisme primaire n’est que pur ressentiment. Voilà le portrait psychologique de l’opposition sénégalaise. Et cet état d’esprit veut nous amener à l’usure et à la désagrégation générale. Tous les jours que Dieu fait, ils ne cherchent qu’à nous phagocyter, nous opposer les uns aux autres, nous semer, nous infiltrer, monter des coups foireux contre nous, nous piéger, nous mener en bateau, provoquer les caprices de l’opinion publique contre nous, nous ridiculiser devant l’opinion publique nationale comme internationale. Leur état d’esprit ne nous donnera aucune chance de survie si nous ne changeons pas nos méthodes homériques classiques. L’opposition combine ses méthodes plurielles d’attaques et de déstabilisation. Ils sont sur tous les espaces ouverts et souterrains de la bataille politique. Tels des désespérés, ils ont décidé de nous faire perdre le pouvoir quel qu’en soit le prix. C’est leur ultima ratio. Ils ont trouvé une nouvelle théorie des kamikazes et une doctrine d’un nouveau terrorisme politique !
Donc, nous pouvons et nous devons les combattre par des méthodes rationnelles et démocratiques, car nous ne devons jamais oublier que la désinformation est à l’intoxication ce que la stratégie est à la tactique. Ce sera donc notre intelligence activement organisée qui pourra triompher de l’opposition. Elle devra être stratégiquement et froidement pilotée. Elle devra être offensive et opérationnalisée dans des méthodes démocratiques d’action préventive. Rien ne nous empêche de toujours réévaluer nos forces, de les re-calibrer aux différentes réalités antagoniques qui se présentent sur l’échiquier politique national. Rien ne nous empêche d’arrêter de nous battre entre frères et sœurs de parti. Rien ne nous empêche de dormir sur nos lauriers ou de nous tresser des couronnes les uns aux autres et de commencer à étudier nos faiblesses et nos vulnérabilités afin d’en prévenir les failles, les risques endogènes ou exogènes possibles.
Il nous faut une stratégie politique intégrale qui ait assez d’audace et qui encourage l’initiative politique à travers une nouvelle philosophie de l’action, une analyse étiologique des prodromes de la scène politique sénégalaise, en décrypter les symptômes, scénariser les tendances probables et vraisemblables pour enfin proposer les solutions de paix possibles avant, pendant et après les élections présidentielles à venir. Ce sera le prix de la cohésion sociale et de la concorde nationale. Il nous faudra nous résoudre à l’idée que la paix perpétuelle n’existe que dans le Ciel. Dans l’arène politique terrestre, nous devons toujours et en permanence la réinventer par la prévention et la résolution des conflits, sinon par l’affrontement direct. Et puisque nous ne connaissons pas le dernier sens de l’histoire, sa direction certaine et sa signification ultime, alors nous nous sommes délibérément proposés d’inviter notre famille politique et ses partenaires stratégiques à moins de naïveté dans nos rapports de force avec une opposition aux abois, de plus en plus belliqueuse, pyromane et sans pitié. Il ne s’agit plus d’une simple légitime-défense. Il s’agira désormais, pour avoir la paix avec l’opposition, d’appliquer une vieille règle polémologique : la réponse du berger à la bergère. Nous sommes des pacifistes mais pas des « pacifistes bêlants » ni des défaitistes. Et qu’importe si les esprits bien-pensants nous diront que c’est très politiquement incorrect ? A eux de juger, Dieu reconnaîtra les siens ! Mais en attendant, nous devons prévenir leurs velléités guerrières, disperser leurs veillées d’armes, car nous ne pouvons laisser Damoclès lâcher son épée sur nos têtes, pendant que Sisyphe, de l’autre côté, reprend inlassablement son labeur. Il faut sauver et préserver à tout prix notre régime contre ces nouvelles formes de belligérance tous azimuts ! Parce que nous avons affaire à des hommes et des femmes de ressentiment. Et la nouveauté, c’est que la Société Civile (la pseudo société civile) sert maintenant d’asile politique à des encagoulés. Et ces gens-là n’auront pas pitié de nous s’ils prennent ou reprennent le pouvoir. Il faut désormais choisir : c’est eux ou nous ! Il n’y a pas de troisième voie qui vaille. Voilà le manichéisme auquel nous sommes réduits. Et si nous l’avons bien compris, alors, nous avons commencé à gagner les élections à venir.
C’est la raison pour laquelle je lance un appel à ma génération, à nos ainés, à tous nos frères et sœurs de parti, aux sympathisants et alliés du régime libéral et à tous ceux et celles qui aiment le Président Wade, en leur disant que les hommes et les femmes de notre régime doivent être des hommes et des femmes qui tiennent bien le gouvernail, contre vents et marées ; que nos adversaires ne peuvent pas saper notre moral ; que notre régime a le vent en poupe, contrairement à ce qu’en dit l’opposition et que bientôt nous verrons, à l’horizon, l’avenir qui fait cap sur la victoire finale aux prochaines élections présidentielles de 2012. Nous gagnerons les élections dans la transparence totale, parce que Benno, cette duperie organisée autour du mensonge consensuel, n’a pas de candidat, alors que nous, nous en avons déjà un, Me Abdoulaye WADE ; avec un directoire de campagne qui sera piloté par un tandem gagnant : Souleymane Ndéné Ndiaye et Karim Wade, deux hommes patriotiques et courageux qui nous donnent déjà l’espérance et l’agréable avant-goût d’une éclatante victoire sur les Benno Tassarô.
Alioune Badara SECK
Conseiller Technique du Président de la République.
Et dans toute l’opposition le parti socialiste demeure le sommet éclairé de cette pyramide du ressentiment ; alors que l’AFP en est l’éclair fulgurant qui jaillit entre les deux nuées sombres (le PIT et la LD) chargées, toutes les deux, d’orage sinistre à la fois anxiogène, crisogène, cindynogène et belligène. Leur dénominateur commun est que ces partis de l’opposition partagent la sinistrose et sont incapables de toute résilience politique face au régime en place. Leur dessein est d’installer une tension sociale et une psychose générale à leur avantage dans notre pays. Un scénario que nous pouvons éviter par un quadrillage intelligent des espaces politiques. « Les raisins sont trop verts », disent-ils malicieusement, alors qu’ils sont, au contraire, bien mûrs ! Les fables de La Fontaine sont têtues ! Ces « Homo Furiosus » de l’opposition vivent de complexes belligènes qui les poussent naturellement et sans aucun discernement à transformer leur agressivité en animosité viscérale. Leur anti-wadisme primaire n’est que pur ressentiment. Voilà le portrait psychologique de l’opposition sénégalaise. Et cet état d’esprit veut nous amener à l’usure et à la désagrégation générale. Tous les jours que Dieu fait, ils ne cherchent qu’à nous phagocyter, nous opposer les uns aux autres, nous semer, nous infiltrer, monter des coups foireux contre nous, nous piéger, nous mener en bateau, provoquer les caprices de l’opinion publique contre nous, nous ridiculiser devant l’opinion publique nationale comme internationale. Leur état d’esprit ne nous donnera aucune chance de survie si nous ne changeons pas nos méthodes homériques classiques. L’opposition combine ses méthodes plurielles d’attaques et de déstabilisation. Ils sont sur tous les espaces ouverts et souterrains de la bataille politique. Tels des désespérés, ils ont décidé de nous faire perdre le pouvoir quel qu’en soit le prix. C’est leur ultima ratio. Ils ont trouvé une nouvelle théorie des kamikazes et une doctrine d’un nouveau terrorisme politique !
Donc, nous pouvons et nous devons les combattre par des méthodes rationnelles et démocratiques, car nous ne devons jamais oublier que la désinformation est à l’intoxication ce que la stratégie est à la tactique. Ce sera donc notre intelligence activement organisée qui pourra triompher de l’opposition. Elle devra être stratégiquement et froidement pilotée. Elle devra être offensive et opérationnalisée dans des méthodes démocratiques d’action préventive. Rien ne nous empêche de toujours réévaluer nos forces, de les re-calibrer aux différentes réalités antagoniques qui se présentent sur l’échiquier politique national. Rien ne nous empêche d’arrêter de nous battre entre frères et sœurs de parti. Rien ne nous empêche de dormir sur nos lauriers ou de nous tresser des couronnes les uns aux autres et de commencer à étudier nos faiblesses et nos vulnérabilités afin d’en prévenir les failles, les risques endogènes ou exogènes possibles.
Il nous faut une stratégie politique intégrale qui ait assez d’audace et qui encourage l’initiative politique à travers une nouvelle philosophie de l’action, une analyse étiologique des prodromes de la scène politique sénégalaise, en décrypter les symptômes, scénariser les tendances probables et vraisemblables pour enfin proposer les solutions de paix possibles avant, pendant et après les élections présidentielles à venir. Ce sera le prix de la cohésion sociale et de la concorde nationale. Il nous faudra nous résoudre à l’idée que la paix perpétuelle n’existe que dans le Ciel. Dans l’arène politique terrestre, nous devons toujours et en permanence la réinventer par la prévention et la résolution des conflits, sinon par l’affrontement direct. Et puisque nous ne connaissons pas le dernier sens de l’histoire, sa direction certaine et sa signification ultime, alors nous nous sommes délibérément proposés d’inviter notre famille politique et ses partenaires stratégiques à moins de naïveté dans nos rapports de force avec une opposition aux abois, de plus en plus belliqueuse, pyromane et sans pitié. Il ne s’agit plus d’une simple légitime-défense. Il s’agira désormais, pour avoir la paix avec l’opposition, d’appliquer une vieille règle polémologique : la réponse du berger à la bergère. Nous sommes des pacifistes mais pas des « pacifistes bêlants » ni des défaitistes. Et qu’importe si les esprits bien-pensants nous diront que c’est très politiquement incorrect ? A eux de juger, Dieu reconnaîtra les siens ! Mais en attendant, nous devons prévenir leurs velléités guerrières, disperser leurs veillées d’armes, car nous ne pouvons laisser Damoclès lâcher son épée sur nos têtes, pendant que Sisyphe, de l’autre côté, reprend inlassablement son labeur. Il faut sauver et préserver à tout prix notre régime contre ces nouvelles formes de belligérance tous azimuts ! Parce que nous avons affaire à des hommes et des femmes de ressentiment. Et la nouveauté, c’est que la Société Civile (la pseudo société civile) sert maintenant d’asile politique à des encagoulés. Et ces gens-là n’auront pas pitié de nous s’ils prennent ou reprennent le pouvoir. Il faut désormais choisir : c’est eux ou nous ! Il n’y a pas de troisième voie qui vaille. Voilà le manichéisme auquel nous sommes réduits. Et si nous l’avons bien compris, alors, nous avons commencé à gagner les élections à venir.
C’est la raison pour laquelle je lance un appel à ma génération, à nos ainés, à tous nos frères et sœurs de parti, aux sympathisants et alliés du régime libéral et à tous ceux et celles qui aiment le Président Wade, en leur disant que les hommes et les femmes de notre régime doivent être des hommes et des femmes qui tiennent bien le gouvernail, contre vents et marées ; que nos adversaires ne peuvent pas saper notre moral ; que notre régime a le vent en poupe, contrairement à ce qu’en dit l’opposition et que bientôt nous verrons, à l’horizon, l’avenir qui fait cap sur la victoire finale aux prochaines élections présidentielles de 2012. Nous gagnerons les élections dans la transparence totale, parce que Benno, cette duperie organisée autour du mensonge consensuel, n’a pas de candidat, alors que nous, nous en avons déjà un, Me Abdoulaye WADE ; avec un directoire de campagne qui sera piloté par un tandem gagnant : Souleymane Ndéné Ndiaye et Karim Wade, deux hommes patriotiques et courageux qui nous donnent déjà l’espérance et l’agréable avant-goût d’une éclatante victoire sur les Benno Tassarô.
Alioune Badara SECK
Conseiller Technique du Président de la République.